Je pense, qu'à l'époque, qu'il devait y avoir plus de petits ateliers où des artisans réalisaient des opérations basiques de tournage ou de fraisage avec des machines tout aussi basiques pour n'importe quel client. On réparait encore les machines, ne serait-ce que pour faire durer.
C'est vrai que, pour celui qui n'est pas équipé aujourd'hui, il n'est pas aisé de trouver un atelier de mécanique travaillant encore la pièce unique et disposé à bosser pour un particulier. Du moins dans mon coin, c'est le cas. Je vois pas un artisan se faire ch.er à passer deux plombes à régler ses machines pour faire tel ou tel truc pour un particulier qui ne comprendra pas pourquoi on lui présente une facture démentielle pour un "si petit coup d'outil".
J'ai tenté plusieurs fois de faire faire des opérations très simples de tournage sans aucune précision nécessaire et soit j'ai essuyé des refus directs (ce qui avait au moins le mérite d'être honnête) ou des réponses du genre: "laissez votre plan, on vous recontactera plus tard dans la semaine", ce qui évidement, n'arrivait jamais..
Je suis d'accord que pas mal de combines de ces anciens numéros ont uniquement pour raison d'être d'inventer à tout prix quelque chose dans l'espoir que cette trouvaille soit retenue pour parution. Par contre de là à dire que ça n'apporte rien comme solution, je ne suis pas d'accord. comme par exemple pour:
"facile a réaliser par n'importe quel moyen , et sans importance pour le résultat"
Car le résultat est bien là même si d'autres solutions existent. Car pour réaliser un outillage comme dans cet exemple, qui ne peut prétendre à la rigidité ou à précision d'une vraie machine-outil, le système de queue d'aronde peut, lui aussi, être remplacé par une autre option... Il y en a à prendre et à laisser. C'est juste une base. C'est aussi le cas aujourd'hui quand quelqu'un présente une réalisation faite de "chutes". Chutes pour lui, mais pas forcément pour tout le monde, on fait avec ce qu'on a sous la main.
Je pense aussi qu'il faut remettre cette soif de débrouillardise dans le contexte de l'époque d'après guerre, ou sans ces réalisations, il n'y aurait pas eu d'équipement d'atelier pour ces passionnés. C'est plus facile pour nous vus tous les petits ateliers qui ferment de trouver de vieilles bécanes, bases de restauration.