Salut,
pour pas que ça saute, il y a l'inclinaison du volant mené. Pas trop incliné pour ne pas entraîner trop de contraintes, mais si pas assez incliné, alors la lame ne tient pas en place. Et puis, il faut que la lame soit assez tendue.
Ensuite, il y a un ressort qui diminue la pression en fin de course d'archet.
Enfin, les scies de bas de gamme ont leur volant fou monté sur une bague bronze. Ca peut prendre du jeu, et adieu l'inclinaison idéale. ca peut aussi plus ou moins gripper par insuffisance de graissage.
Mais, si c'est comme sur la mienne, il y a assez de matière dans le volant pour y aléser un logement de roulement, et l'axe correspond à une dimension normalisée de roulement. Donc, il n'y a plus quà réaléser le moyeu du volant, de façon à y placer soit un roulement à double rangée, soit une paire de roulements.
Naturellement, le ou les roulement(s) seront montés serrés dans le volant, et libre(s) sur l'axe (l'axe es fixe, le volant chargé tourne)...
Egalement : les roulements servant de galets sont des daubes chinoises équipés de rondelles Z. De bons roulements à flasques seraient sans doute plus indiqués. Ils ont tendance à tourner de moins en moins rond à la longue, et à accrocher, ce qui peut faire sauter la lame en augmentant la tension. En principe, les roulements flasqués sont plus indiqués quand c'est la bague intérieure qui tourne. Mais là, les vitesses de rotation sont faibles (histoire de centrifugation de la graisse je crois - voir docs des roulementiers).
Un autre truc : si on scie de l'alu plein avec une lame à denture fine, ça bourre, des limailles passent à l'intérieur, s'interposent entre lame et volants ce qui a tendance à faire sortir la lame des volants. J'ai régulièrement le problème...