Bonjour,
le sujer est en effet vaste, intéressant, et en effet pas si trivial que ça ! d'autant qu'il faudrais
-Préciser si on parle de machines "amateur" ? ou "industrielles" ?
(ou les deux)
et
-ajouter a la liste le cas "pas de capteur physique" , mais des "butés logicielles"
(Dans certains cas : En l'absence de capteur, on se sert de l'info de position donnée par un codeur entrainé par l'axe, et on fixe logiciellement la limite, ceci suppose d'avoir un codeur sur l'axe , de faire confiance au logiciel, et que celui ci permettre de programmer les limites ...Ceci dit, ça ne dispense pas d'ajouter des capteurs mécaniques de surcourse our éviter de la casse mécanique le jour ou l'axe continue sa course alors que le logiciel est vautré !)
Donc, on aura
-les positions "limit" (en gros, ils fixent les limites de déplacement et évite de la casse mécanique au cas ou elle sont dépassés )
-la position "homing" ou "origine" (selon machine, en gros il renseigne la machine sur ou est elle et d'ou on commence )
et en technologies de détection de position
-les "mécaniques" (avec un organe de détection de position du type poussoir, ou galet, ou tige, actionnant un microcontact )
-les électroniques (dont on peux rencontrer non pas 2 types mais davantage : inductif, capacitif, photoélectrique, a effet hall , et j'en oublie surement)
-le cas des "butées logicielles" (pas de capteur physique tel qu'on en a l'habitude , mais recours au codeur de l'axe, et au programme associé à la machine )
Dans le cas de capteurs électroniques,pour les type PNP , ou NPN, techiquement et au niveau fiabilité, les PNP et les NPN se valent (il n'y a pas vraiment d'avantage de l'un ou l'autre, si ce n'est que le PNP est plus courant) mais ça dépend de la carte associée ,et de sa logique de commande (bien faire attention à ce point , sinon le capteur risque de ne pas être reconnu et on risque de croire qu'il est défectueux et de le changer pour rien ...En ce cas, et si on est un peu bricoleur en électronique, on peux inverser localement avec un petit montage a transistor, ou recourir a un module interface du commerce disposant de la commutation PNP/NPN tels les modules "concentrateurs" montrés précédemment ci dessus )
Dans le cas de capteurs mécaniques, leur choix, et le choix de leur indice de protection, sera guidé par le degré de fiabilité souhaité ...Et par l' environnement dans lequel la machine travaillera (un environnement sale et possiéreux fera déconseiller les capteurs inductifs ou capacitifs risquant d'être faussé par accumulations de matières ... ou capteurs photoélectriques risquant d'être affecté par des éclairement trop intenses si la machine est soumise aux rayons UV (machine de soudure ou découpe plasma) , ou au soleil direct (machine utilisée en plein air ...) les capteurs mécaniques peuvent éviter ces problèmes ...
Par ailleurs : Des problèmes d'humidité (condensation, embruns ...) , ou de risque de pollution par des liquides (machine travaillant avec présence d' eau, de lait, de denrés alimentaires...), feront choisir des capteurs d'un bon degré d'étanchéité (plein air, locaux non chauffés, stations de lavage, industrie agro-alimentaire ...)
Outres les capteurs de positions proprement dit, et puisqu'on est dans les capteurs, et surtout dans le cas de machines industrielles, ne pas oublier d'autres capteurs , faisant partie des sécurités pour protéger l'usager ( sécurité de fermeture de capot, de portes, de grilles...barrières immatérielles à infrarouge...) On n'autoriser le démarrage de la machine que si tout les fluides et courants sont présents et corrects ( sécurité de niveau, de pression d'huile, ou d'air , de magasin d'outils, éventuellement de manque de phases ou de mauvais ordre des phases si on est en triphasé ...)
Sur un CU 5 axes, industriel , avec groupe hydraulique, et avec magasin d'outils, on n'aura pas seulement 9 capteurs, mais leur nombre peux facilement atteindre une vingtaine ...Même remarque avec un robot un peu complexe et son environnement ...
pour de petites machines, les capteurs "limit" ou "de sécu de surcourse" sont tous de type NF, et tous placé en série sur une même entrée (et constitue ce qu'on appelle une "chaine de sécurités")
Sur les grosses machines industrielles, ils sont sur des circuits séparés (complexifient le cablage, mais facilite le diagnostic de la cause de surcourse, en général et dans l'industrie, ces entrés sont "surveillés" individuellement, avec report de l'avarie par un message en clair sur l'écran de la CN ou du PC )
Quand a leur positionnement : On prèfère autant que possible, les placer sur le bati, le chassis, tout bonnement pour limiter le nombre de fils souples a prévoir pour les rejoindre sur les éléments mobiles, et les risques de panne par rupture de ces derniers parce ils sont soumis à d'incessants mouvements (si on ne peux l'éviter, utiliser autant que possible , pour connecter les capteurs mobiles, des cables constitué de fils extra-souple "spécial robotique" , et/ou des chaines portes câbles pour les accueillir )
Note :
j'ai écris tout cela parce j'ai moi même connu (ceci bien avant de connaitre ce forum !) le cas particulier d'une machine numérique d'autoconstruction à portique de construction amateur ...
Mais réalisé par une escouade de "bricolos de génie"a une échelle industrielle (portique d' environ 3 mètre de large , course d'environ 10 m , branchement en 400V tri ) et dans un environnement difficile ( usage en milieu agricole, locaux non chauffés )
sloup