Re: Suite à l'achat d'une DUFOUR F59 des nouvelles
Bonjour à tous et à toutes,
voilà quelques semaines que je n'ai pas donné de nouvelles, et pour cause:
J'ai récupéré la scie SERM chez Ritou68 (contact très bon et sympathique), je vais faire un post dans le sujet "scie".
Puis tout s'est accéléré. J'avais des problèmes pour mettre en phase, mon vendeur de fraiseuse, le transporteur et l'artisan qui me la déchargerait. Mardi 13 coup de téléphone du transporteur, c'est pour ce soir... Merci de me prévenir avec quelques jours d'avance comme convenu.....
Je règle mes affaires professionnelles et me voilà parti direction le Berry par temps de pluie (et ça rime, en plus...).
Le but était d'arriver avant le transporteur pour remonter la tête universelle sur son équerre et de la ranger sur le dessus. Je dégageais ainsi les trous des barres horizontales pour passer les élingues du déchargement. Le chargement se fera à l'aide de fourches et de la palette.
J'arrive donc en fin d'après midi dans le noir et le froid, me méfiant des sorcières du coin et des animaux féroces (On est quand même dans le Berry). J'avais emmené quelques litres de dégrippant pour aider au déplacement de l’équerre sur le haut de la fraiseuse. Un timing très serré m'attendait, car le transporteur devait arriver un "peu" après 17 heures.
Je noie donc la fraiseuse sous du dégrippant et nettoie au mieux les portées sur lesquelles la tête et l'équerre coulissent. A l'aide du carré je commence à faire bouger l'équerre, mais voilà cela coince, qu'à ne cela ne tienne, je recule l'équerre re nettoie la crémaillère et les portées, mais toujours rien cela bloque au bout de 10 cm de mouvement (vous verrez, là, c'est important (bonjour la chute, mais certain aurons peut-être déjà compris, moi pas encore le jour de l’enlèvement, mais cela va venir). J'attends, je lubrifie, je brosse, essuie, nettoie et je recommence. Toujours pas d’amélioration, je me dis avec un levier on bouge le monde, donc me voilà à recherche d'un tube, que je trouve, et là avec du mal j'arrive à faire passer les 10 cm qui me bloquent. Puis l'équerre coulisse enfin normalement. Je me dis il faudra que tu regardes cela à l'arrivée. Bien sur le jour J pas de courant sous le hangar du vendeur, j'avais quand même une bonne lampe, mais pas un projecteur non plus.
Bref, je monte la tête sur l'équerre, je fais coulisser l'ensemble vers l'arrière mais voilà arrivé à un endroit même problème cela re bloque, pourtant tout était propre et gras. Bon, je n'ai pas le temps de chercher car le transporteur doit arriver avec un convoi exceptionnel (je vous rassure pas juste pour la fraiseuse, mais madame DUFOUR voyage en compagnie d'une moissonneuse batteuse). Il faut que la petite route de campagne, en sortie de virage, soit le moins longtemps coupée. Je cale la tête avec un morceau de bois pour éviter un mauvais porte à faux, et me voilà heureux d'avoir dégagé les passages pour les élingues.
Arrive le vendeur qui avait quitté son travail et nous déplaçons la fraiseuse en bord de route. Content, il est alors 17 h, dans les temps. 17h 30 rien, 18h rien, 19h mon vendeur me dit : Etes vous sur qu'il va venir?
Angoisse, appel au transporteur qui ne répond pas eh oui il est 19h15... mais en même temps double appel sur le portable.
"Bonjour je suis le chauffeur j'espère que vous ne m'attendez pas car je suis à 150 km, je passerai demain".
Là, non! Gentil mais pas trop, je le force à passer le soir même. Et enfin vers 21 heures, il arrive. Sans être psycho rigide, je n'en suis pas moins militaire et avec l’âge je n’apprécie plus du tout ce genre de plaisanterie. Malgré tout le chauffeur est sympathique et apprécie les fraiseuses ayant un BAC en génie mécanique.
Nous chargeons la faiseuse facilement, nous nous saluons et nous félicitons tous, ravis de l'opération levage-chargement.
Et me voilà sur la route en direction de l'atelier. Dans la journée trajet 93 vers 18, puis 18 vers 21. A 01 heure du matin j'arrive après avoir traversé les contrées jolies mais sauvages (...) du Morvan.
Je lendemain je préviens mon artisan et les gendarmes (qui entre-nous n'en avaient rien à faire) pour leur signaler que le convoi allait surement gêner la circulation dans le village et qui plus est sur un axe à grande circulation, pendant au moins une demi heure. Je les invite à venir boire un café. (Je les attends toujours...). Bref, j'ai fait ce qui me semble normal.
Tout le monde arrive en même temps, le convoi et le manitou de mon artisan. Il s'excuse de ne pas être venu avec un Maniscopique comme prévu, mais un de ces employés l'a emprunté. Donc pas d'élingues, il faudra soulever par la palette. Moi je n'y vois aucun inconvénient, mais je me dis que je me suis bien embêté à bouger la tête pour rien, mais bon on ne va pas faire le difficile.
Opération déchargement 15 mn (même pas le temps de prendre des photos entre deux coups de klaxon et injures de certains conducteurs, ça je l'avais prévu...), un café pour tout le monde et la machine est posée dans l'atelier.
Ah oui, j'oublie entre temps ma charmante voisine, si, si charmante, mais curieuse vient voir ce qu'il se passe. Un peu fatigué et tendu, je lui explique qu'en fin de compte la moissonneuse batteuse va m'être livrée pour tondre mes 800 mètres carré de jardin... Elle répare, donc, consciente qu'elle à bien un voisin un peu dérangé... et moi qui souriait (voilà çà c'est fait...).
Je mets quelques photos et je fais une petite pause.
Vous allez voir la suite... et elle est pas mal...
En attente
Sur le convoi