Rétrofit scie Batens R400V Horizontale et verticale

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M

MIC_83

Compagnon
Bonjour à tous et toutes,

Je vous présente une scie à ruban pour métaux acquise en août 2017.
Comme d'habitude, la rénovation a été retardé par des imprévus!
Cependant, comme je l'avais placé en haute priorité, la réalisation s'est terminée il y à quelques mois déjà.

Je recherchais avant tout une machine simple coté construction doté de bonnes capacités de coupes à un tarif correct quitte à avoir du boulot dessus.
En effet, ma petite Promac bien que très sollicité ne peut pas tout faire et je lui en demande parfois trop !
Entre autre, le jour ou j'ai eu besoin de faire des coupes sur du rond inox en 110mm, là, je peux vous dire que ce fut laborieux !

La quête s'est étalée dans le temps jusqu'au jour ou les astres se sont alignés pour trouver la perle, en plein mois d'août 2017.
Honnêtement, l'annonce sur LBC ne payait pas de mine avec trois très très mauvaises photos ou l'on distinguait à peine la machine stockée dans une grange.
Après plusieurs appels, et réponses à mes questions sur les dimensions/poids.
Points cruciaux, quand on envisage un transport, agrémentées de photos un poil plus précises sur la motorisation (plaque).
Je programme l'enlèvement et cerise sur le gâteau, pile poil avec un déplacement en villégiature dans le coin en question pour le Weekend suivant.
Tout les feux étant au vert, ont a chargé la machine sur la remorque que j'ai récupéré le lendemain, tourisme oblige.

La suite en images et explications étape par étape au fur et à mesure du chargement des photos

Le pédigrée de la bête : 300kg
- capacités de prise dans l'étau 400mm
- hauteur sous archet : 350mm
- longueur et taille du ruban : 3920 x 27 x 0.9
- Machine en 230v tri
- moteur Leroy-Somer Ls 90 L3 1.1kw 900tr/mn
- Variateur mécanique
- Pompe à lubrifiant de coupe Promac 220v


Le déchargement via le portique avec un calage préalable de parpaings agencés pour passer pile entre les roues de la remorque.






On soulève assez haut pour libérer la remorque et on repose la machine sur les parpaings.




Première chose à faire, le contrôle du moteur afin de le remettre en état puis de faire un essai de coupe avant rénovation.
Raccordement du digidrive, paramétrages et tests, histoire de voir si le moteur ne présente pas d'anomalies.




La plaque du digidrive




Extraction de la poulie du variateur mécanique.




Un excentrique solidaire de l'arbre moteur équipé d'un roulement faisant office de galet est présent à l'arrière.
Il agissait à l'origine sur le levier d'une pompe à lubrifiant du genre pompe à essence d'auto à carburateurs.






Un contrôle d'isolation plus poussé des bobines entre elles et avec la carcasse au mégohmmètre sous 1000v.
Résistances infini pour toutes les bobines et idem avec la carcasse.








Contrôle de la résistance de chaque bobine, l'équilibre est là, même valeurs relevées.




Intérieurement tout est propre et bien agencé des deux cotés.



 
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M

MIC_83

Compagnon
Je continue !

Les roulements sont à remplacer, après dépose des roulements, mise en chauffe des neufs.
Gardez quelques ampoules à incandescence, c'est toujours utile !




Emmanchement à la main jusqu'en buté sur l'épaulement de chaque coté.




Les types de roulements montés.




Le moteur a reçu sa nouvelle robe ainsi que la poulie du variateur.




Le blocage d'origine du ventilateur ne pouvait plus se faire, le clip de maintient avait cassé au démontage.




J'ai réusiné une bague glissant juste verrouillée par une vis pointeau "collée".






Le moteur est un peu plus présentable.




La flasque extérieure de la poulie est libre et coulisse sans soucis.




Un petit essai à vide via le variateur, le moteur ronronne comme un chaton !




Je reviens sur la poulie du variateur, ici la flasque extérieure qui a un soucis !




là, la flasque intérieure.




La "porté" du roulement qui s'interface avec la commande du variateur est salement marquée,
La cage intérieure du roulement a battu, le moletage présent à du être fait après coup pour limiter le phénomène !
Deux circlips ont été positionné pour servir de buté!




Je vire les circlips et usine une entretoise calibrée pour combler l'épaisseur.




Tronçonnage.

 
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D

Denim

Compagnon
Bonsoir

Ça c'est du beau boulot

Et le bleu est pile ma couleur préférée (Pour info c'est un RAL combien?)

Jean
 
M

MIC_83

Compagnon
Suite :
Poulie variateur moteur, remise en état :
reprise du moletage sur l'existant, pas évident !




Heureusement le C8 est là !






Bon, ça sort pas trop mal mais la place est limite pour l'outil !
J'ai utilisé le plus petit outil à moleter à ma disposition, le résultat n'est pas transcendant mais ça le fait !




La rondelle buté est en place




L'ensemble des pièces prêtes à l'assemblage




Roulement d'appui neuf




Le tout en place, paré pour un essai de coupe





Le moteur est remonté sur son support et accouplé à la commande du variateur mécanique




Le variateur (électronique) est en place en montage "en l'air" pour cet essai.
Le démarrage est progressif et j’attends la pleine vitesse pour engager la lame.
Le variateur (mécanique) est efficace malgré une courroie à l'usure inégale, du coup, l'entrainement génère un crissement désagréable.




Le fameux rond inox de 110mm




Coupé en moins de dix minutes la machine en l'état, ça couiné de tous les cotés vu son manque d'entretien !




La coupe est nette, coté descente du vérin j'ai fais le réglage au pifomètre avec une descente plutôt douce et lente.




Impressionnante de facilités, rien à voir avec la petite Promac.
La lame mord le métal sans broncher !
Maintenant, je peux me lancer dans une réfection profonde et sérieuse de l'ensemble de la machine.


 
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M

MIC_83

Compagnon
@ Denim RAL 5015

La suite, je vous préviens j'ai fait pas mal de photos d'à peu près toutes les étapes !

La machine était vraiment sale, j'ai du m'employer à plusieurs reprises pour commencer à découvrir la couleur d'origine !
La, une vue sur le réducteur et sa poulie variable.




J'ai attaqué par la dépose des volants en fonte afin d'y voir plus clair et surtout d'alléger au maximum l'archet.






Et hop, le volant coté réducteur déposé, pour son moyeu ce ne fut pas aussi évident !
Admirez l'épaisseur des articulation de l'archet, c'est du plein !




Le volant mené également déposé, la position de l'archet en vertical et sa table de découpe sur le coté gauche.




Reste plus qu'à désolidariser le moyeu.






Un petit repérage avant !



Sur celui là rien de sorcier !
Notez l'état de l'écrou moleté et des perçages périphérique sur lesquels on insère une barre pour le serrage/desserrage qui ne devait plus faire son office !
La solution trouvée par les bricolos fut de souder un écrou en bout !
Le reste des pseudos réparations est du même tonneau !




Coté réducteur c'est pas la même histoire !
Comment est assemblé ce moyeu sur son axe ?
Essai de desserrage dans les deux sens avec une "clé maison" rien n'y fait !
Un coup de chauffe, toujours rien, un essai avec un arrache imposant, pas mieux !




Du dégrippant concentré pendant plusieurs heures, puis nouvelles tentatives avec la clé improvisée.




A force de le secouer dans tout les sens, enfin le moyeu se libère.




L’emmanchement était conique, je comprends mieux la résistance opposée !
Heureusement que j'avais ouvert le réducteur, déposé sa roue creuse, bloqué l'axe via sa clavette dans les mors de l'étau entre des mordaches en cuivre.


 
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M

MIC_83

Compagnon
Zut ! j'ai oublié une étape !

Vous avez peut être remarqué que la machine avait perdu ses commandes électrique.
Normal, car le vendeur avait acquit cette scie auprès de l'éducation Nationale et l'avait vu en fonctionnement.
Cependant, pour réaliser la vente "pour pièces" les commandes et tableau électrique ont été arraché pour la rendre inutilisable.

Aussi, avant de me lancer dans le démontage, j'avais réfléchi au futur emplacement de l'armoire électrique sans qu'elle empiète trop sur les cotés.
La suite en images :

Le seul emplacement "disponible" et accessible était au niveau de la table de coupe.




Soudure à l'arc d'une cornière préalablement percée sur le "pied" de la table




Fixation de l'autre cornière également préalablement percée et fraisée (boutonières) qui vient se reprendre sur les boulons qui servent de fixation/réglages de la table. Le coffret étant bien évidemment sur silent-bloc

 
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M

MIC_83

Compagnon
Démontage complet de la machine :

Dépose de la commande du variateur mécanique






Dépose de la buté de l'archet en position verticale.




Dépose des axes un poil grippé.






Manutention de l'archet.





Le bâti presque nu.




Décrottage à la brosse.




Le système de rappel de l'archet avec un magnifique ressort.






Réglage de la tension du ressort.




Extraction des bagues en bronze de l'articulation de l'archet après avoir réalisé l'outillage pour la dépose/repose.





 
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Z

Zbanji

Apprenti
je vous préviens j'ai fait pas mal de photos d'à peu près toutes les étapes !

Bonjour,

On adore les photos! Il y en a jamais assez.

Génial cette scie, ça sens la belle restauration.

Quelle est la marque?

Cordialement ZBJ
 
M

MIC_83

Compagnon
@Zbanji : BATENS
Petit retour sur les guides lame bien crade et surtout leurs supports matraqués à coup de marteau !




Le coté réglable avait pas mal reçu.








Plus ressemblant à une enclume vous trouvez pas ?




Le support de buté de coupe bien massif.




La poignée de serrage par contre !

 
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M

MIC_83

Compagnon
Étant une demi bille en peinture, je profite de l’opportunité qui m'est offerte d'avoir un collègue qui est peintre carrossier/décorateur à son compte.
Du coup, j'ai amené toutes les pièces qui le nécessitaient au sablage et en peinture.
La manutention n'est pas à négliger mais le jeu en vaut la chandelle !

Poste sablage :










La peinture :
Comme précisé plus haut le ral est 5015 brillant.
La peinture est à base de poudre pour l'apprêt et la finition.
- Première étape : étuvage 20mn au four à 230°,
- à la sortie, application de l'apprêt et au four 20mn,
- à la sortie, peinture et au four 20mn.

Ne connaissant pas cette technique de peinture, j'ai demandé des explications.
Les pièces sont reliées via un fil de fer (fil de soudure) au chassis métallique du conteneur, (+) la torche qui diffuse la poudre au ( -).
Si j'ai tout pigé, tout ce petit monde est sous une tension très élevée et continue (100 000V) sous faible ampérage (cela va de soit).
La magie opère, la poudre se dépose attirée comme un aimant dans tous les interstices non protégés.

C'est pourquoi, le masquage est primordial et pas avec du ruban adhésif de carrossier qui pose énormément de problème après passage au four !
Il faut le retirer immédiatement en sortie de four pour espérer le décoller.
Une fois les pièces refroidies c'est une galère sans nom !

Là, j'utilise un ruban translucide adhésif assez raide qui est très chiant à poser mais terriblement efficace sous forte température!
La peinture est vitrifiée et extrêmement dure et coupante sur les bavures.
Ce choix me permet de laisser la scie dehors sous bache sans risque d'agression.




Le chariot coulisse sur le rail jusqu'à l'intérieur du four (6m de profondeur)






J'aurais dû le mettre avant !
J'ai réalisé un faux chassis avec un déport plus important sur l'arrière pour éviter que la scie bascule lors de sa mise en position verticale.
L'ensemble archet plus mécanique est très lourd et il faut faire l'effort de retenir l'archet pour qu'il pose "en douceur" sur sa buté.
Tous les perçages sont exécutés sur la Deckel FP1










Le faux chassis est présenté et fixé pour essai, il est équipé pour recevoir des pied machines réglables et anti vibratoire.




J'ai réalisé les ancrages filetés et les ai soudés au milieu des profilés en U de la machine.







 
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M

MIC_83

Compagnon
Après les accessoires, les gros morceaux : L'archet et le bâti, plus tous les carters, bacs de récupérations ...
Ce bleu est resplendissant, lassé du vert ou du gris trop classique et terne.

Là, le faux chassis est monté avec ses patins anti vibratoires.
La machine est à sa place définitive, posée sur des dalles en béton afin de l'isoler du sol et éviter que les mauvaises herbes la "colonisent".















 
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Y

yves 26

Compagnon
Bonjour.
Merci pour le partage
Pour démonter sa na pas du être de la tarte..
Une belle restauration bravo à toi
 
M

MIC_83

Compagnon
Bonsoir Yves, oui ce ne fut pas de la tarte surtout quand la restauration s'étire dans le temps.
Là, elle est fonctionnelle.
Je profite du mauvais temps pour revoir les étapes, trier les photos et vous les distiller !
ça réclame beaucoup de temps.
 
Dernière édition:
M

MIC_83

Compagnon
Bon, en définitive je continue un peu vu qu'il n'y à rien coté TV.

Alors une partie importante qui déterminera la précision de coupe de la machine.
L'articulation de l'archet.
En l'état, les axes et bagues en bronze étaient pourris avec un jeu abominable mais pas perceptible "à la main" vu le poids de l'ensemble en mouvement !
Juste un regard sur l'assise de coupe et le nombre de trais de scie suivant la position de l'archet lors de sa descente !

Usinages des axes :
Référence du rond rectifié de 25mm de diamètre dans du 100C6 genre "Stub" en longueur de 2m.




Débit sur la Promac des deux morceaux.




Usinages des bouts avant filetages.




Réalisation d'une gorge de dégagement et filetage.
Là, il ne faut pas dormir sur le Haulin et s'arrêter pile poil avant de déboucher dans la gorge !
La vis mère reste en permanence embrayée, donc Marche avant et Marche arrière après dégagement de l'outil.




Après x passes.




Essai de vissage, ok, au suivant !
Je réalise également les rainures de graissage.






Petite comparaison , je vous fais pas un dessin, hein, de qui est qui !




L'autre bout, les filets sont propres, la plaquette coupe bien mais à 80tr/mn l'épaulement arrive vite !
J'avait la possibilité de tourner à 40tr/mn mais l'état de surface des filets s'en ressent.



Mon petit tableau pour suivre les passes sur chaque bout car il y a toujours un casse noix qui débarque comme un cheveux sur la soupe au mauvais moment.
Au moins, je sais ou j'en suis.
Le mémo, toujours sous les yeux de quelques formules fort utiles pour les filetages.



Les axes terminés pour la phase tournage et filetage !

 
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J

JulienSFV

Compagnon
Bravo pour ce sauvetage ! hâte de voir la suite ...
 
M

MIC_83

Compagnon
Les anciens axes sont rainurés longitudinalement pour permettre à la graisse de pénétrer sur toute la longueur.
Donc, passage à la fraiseuse avec diviseur

Alignement et contrôle de concentricité.




Rainurage avec fraise de 4 carbure.




Idem sur l'autre axe.








Les axes terminés avec leurs nouvelles bagues présentées à la suite.




Tronçonnage et usinage des bagues bronze nuance UE12.








Alésage à 25,04 mm les axes font 25.01mm.






Je tiens compte du serrage des bagues dans le bâti qui va influer sur la cote finale.




Essai d'un axe, ok, il coulisse gras !

 
Dernière édition:
M

MIC_83

Compagnon
Je n'ai pas pu réaliser l'opération sans dépose des pièces car j'avais besoin du tour pour autre chose.
Du coup, réalisation d'un cimblot, et de ses rondelles d'appuies parfaitement concentrique pour reprendre les bagues par l'alésage en pince.
Perçage et taraudage pour le serrage des bagues.




Un centième de défaut de concentricité, c'est acceptable !




Tournage extérieur à la cote de 35.01mm.




Idem pour l'autre bague qui est plus longue.




L'attache du vérin qui sert d'appui à l'archet à droite.



Les alésages de la patte étaient métal sur métal et se sont ovalisés avec le temps avec un jeu énorme alors que cette "patte" supporte pas mal d'efforts et est pris sur l'axe (coté droit) de l'articulation de l'archet.
La solution "élégante" : réaléser à la tête à aléser et re-baguer bronze.




Tournage de la bague de 35.01 /25mm intérieur.






Tronçonnage.






Bague en place sous presse






Idem du coté de la partie qui va recevoir l'axe qui solidarise le vérin de descente.




Bague emmanchée à la presse




Confection et perçage d'un nouvel axe de 10mm qui se loge sur cette bague et solidarise le vérin (stub)

 
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M

MIC_83

Compagnon
Montage des bagues bronze et assemblage de l'archet sur le bâti.


Présentation de la bague dans son alésage




Au sol, l'outillage nécessaire pour remettre les bagues en place.




Mise en pression et insertion en vissant l'écrou




La bague est presque en place, le serrage est ferme.




Un coup d'alésoir dans la partie fixe coté archet.




Là, il faut tout prendre en enfilade avec la fameuse patte solidaire du vérin.
Le positionnement de l'archet n'est pas évident quand on est tout seul, les bagues sont ajustés à 2/100ème
Quelques coups et éclats de peinture sont présents au niveau des articulations.
Une retouche à l'époxy a réglé le problème.




Là, la deuxième bague serrait un poil sur l'axe, un coup d'alésoir dans la bague.




essai, ok ça glisse !
La rainure de l'axe doit être positionnée archet au repos pour permettre le graissage.



Il manque une étape que je n'est pas eu le loisir de prendre en photo.
Les perçages des bagues au niveaux des graisseurs !
Après un bon graissage, les axes sont en place, ils sont "verrouillés" par deux vis pointeaux sans tête qui les les rendent solidaire de l'archet.
La fameuse patte du vérin en place sur son axe.

Des essais de basculement sont fait pour détecter d'éventuels points durs.
Le basculement est fluide et aucun jeu n'est perceptible lorsque j'applique un effort latéral conséquent en son sommet (vu le bras de levier que ça représente) !
Me voilà déjà satisfait .
Je verrais lors du remontage complet ou tombe le ruban par rapport aux trais de scie présents sur le "tas" de coupe.






La deuxième vis est en place.
J'en ai profité pour refaire les rondelles d'appuis de part et d'autre de chaque axe, les anciennes étaient dans un état lamentable !

 
Dernière édition:
M

MIC_83

Compagnon
Oui mais là, je je commence à fatiguer !
donc, à demain.

Bon, je profite de cet espace pour insérer la réfection et pose du vérin de descente qui était la première étape après la pose de l'archet !

Une vue du "piston" avec ses deux segments, simple mais efficace.




Là, on distingue l'aiguille solidaire de la tige centrale qui permet la descente du vérin manuellement.
Son principe : on ouvre ou ferme l'ensemble "clapets"




Une vue des différentes pièces, l’étanchéité de la culasse et de sa flasque opposée est réalisée via de la pâte à joint.
Pas assez d'espace pour un joint torique !
Un joint torique est disposé dans une gorge coté tige.



Les segments en place prêts à être remonté en décalant la "coupe" de chaque segment.






Système "D" pour comprimer les segments et glisser le piston dans la chemise.
J'ai l'outil qui va bien mais je ne sais plus ou il est rangé !




Rebaguage en bronze de la fixation de la culasse du vérin ou une fois de plus on était métal sur métal, l'alésage avait souffert.




Réalisation d'un nouvel axe




Montage du vérin qui est solidaire de la patte support de l'archet




J'en ai profité pour refaire une rondelle bronze pour faciliter la manœuvre de la molette.




La molette règle le débit lors de la descente, la tirette centrale permet la descente manuelle lente ou rapide.
Un ressort "plat" vient verrouiller la molette.




Le ressort de compensation sur le vérin.






La patte d’appuis également rebaguée bronze pour maintenir l’archet à sa position de coupe



 
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S

sevictus

Compagnon
C'est superbe, détaillé, comme on les aime ! Encore !
 
M

MIC_83

Compagnon
On continu le remontage après réfections des pièces le nécessitant.
Le réducteur présent reste une belle pièce bien proportionné à la machine.
Son rapport est de 29/1 et de belle facture.
Néanmoins, il avait subit une intervention avec une réparation à l'avenant du reste sur cette machine !
En effet, il présente un jeu radial important sur la vis sans fin de l'ordre de 2mm !
Une entretoise entre le roulement double rangée de billes (coté poulie) et la vis sans fin était taillé à la serpe dans un vulgaire morceau de tube !
La provenance de jeu venait de cet "ajustage" plus qu'approximatif !

Bon, je vous passe l'ouverture de l'ensemble, bien crade en restant concentré sur ce soucis, le reste des pièces est en parfait état.

Dépose de tous les roulements qui ont été remplacés.

Coté opposé à la poulie, un roulement étanche simple rangée de billes plus une buté à billes dont une flasque est "intégré" à une entretoise épaulée.








L'ensemble des roulements et entretoises dont une refaite.




Détail du roulements et sa buté






Chauffage de la cage intérieure du roulement pour remontage à la main.
Refroidissement de l'arbre à la bombe réfrigérante.



Usinage de l'entretoise après une prise de cotes et dressage en appui sur l'étoile.






Rectification des flasques de butés pour obtenir 2/10 de jeu radial sur la vis en vu de la dilatation de l'ensemble.
Ma petite Supra reste bien pratique pour ce genre de bricole avec une précision redoutable et un fini à l'esthétique appréciable.







Pas mal, non ?




Contrôle de la cote à 2/10ème, c'est bon, prêt à remonter !



 
Dernière édition:
M

MIC_83

Compagnon
Remontage du réducteur.
Remplacement de tous les joints spi et des roulements de l'axe de la roue creuse.




Le roulement neuf en place




Le joint spi également.




Serrage "ferme" de la roue creuse.




Blocage de l'axe dans l'étau via son écrou.




Garnissage "généreux" de la pâte à joint sur le carter




Fermeture et serrage léger




Sans commentaires !




La partie flasques



Pose des flasques sans les serrer à la pâte et essuyage du surplus.




Pose du réducteur sur l'archet.
Le serrage définitif se fait à cette étape car les boulons traversent également l'archet pour la fixation.




Une fois le réducteur fixé sur l'archet on peut serrer les deux flasques de part et d'autre de l'arbre qui supporte la poulie.
Si cette procédure n'est pas respecté, fuites d'huiles assurées !








Remplissage d'huile juste en dessous du bouchon (1.2l)

 
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P

Papy54

Compagnon
C'est une renaissance pour cette machine.
La pose de la pâte à joint en cordon ne risque t-elle pas d'entrainer de l’excès de pâte également à l'intérieur du carter?.
 
M

MIC_83

Compagnon
@Papy54, non car un épaulement est présent sur le carter et au serrage tout va vers l'extérieur.
Du coup, je garde cet espace au cas ou je brûle les étapes.
 
M

MIC_83

Compagnon
On passe aux pièces annexes nécessaires pour le remontage.

Je commence par le serrage du moyeu avant sur lequel le tendeur de lame appui.
Je me suis tâté pour le refaire entièrement vu le massacre !
Mais avant j'ai tenté le sauvetage pour voir si le résultat serait acceptable esthétiquement.

Liquidation de l'écrou soudé en bout
Opération de dressage en plusieurs passes à l'outil à pastille carbure brasée.
Au niveau de la soudure c'était assez raide !






Reprise des trous ovalisés à la fraise diamètre 16mm




Le résultat est satisfaisant et "couvre" l'ovalisation maximum, j'ai approfondi les perçages.
Il reste assez de matière






Reprise du moletage après réglage de l'outil






Bon, c'est pas parfait, l'ancien moletage interfère un poil sur le résultat !

 
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