Calamentran
Compagnon
Bonjour à tous
Suite au petit reportage de la partie électrique de mon tour :
https://www.usinages.com/posts/700321?hilit=Mondiale#p700321
J'ai reçu quelques demandes par MP, je complète donc mon post par un petit récap et des infos supplémentaires...
Le tour dans son jus :
Je l'avais acheté à un collège technique dans les années 70 et plus ou moins rénové avec les moyens du bord de l'étudiant que j'étais à l'époque. Fabriqué en 1950, il s'agit d'un Mondiale type Simplex CL1, à banc semi-rompu (hauteur de pointe de 8 ou 14") et entre-pointe de 40" (soit environ 1 m).
Exilé - volontairement - à Grenoble pour des raisons professionnelles, la machine est restée chez mon frangin pendant un peu plus de 30 ans. De retour au pays et après la construction de ma maison (et de mon petit atelier) j'ai enfin attaqué sa rénovation en commencant par un démontage complet :
L'idée, comme je l'ai déjà dit (post ci-dessus) était de se débarrasser de l'imposant et très bruyant variateur de vitesse mécanique pour le remplacer par une transmission directe par courroies avec un moteur piloté par un VV mono-tri.
Le perçage de l'aération / ventilation sur le coté du bâti, à l'endroit présumé du moteur. Un gros ventilo de PC commandé par une sortie du VV se met en route sur seuil de température (image thermique du moteur) :
Les glissières support moteur avec réglage de tension de courroies (les glissières sont des rails Alphen de récup)
Masticage, ponçage et peinturage ...
Le moteur en place, les raccordements avec l'inter général, le transfo d'isolement 24 Vcc et ses protections.
(le capot de protection anti-gouttes d'huile enlevée)
Nota : le premier moteur essayé (moteur de couleur bleue de la photo ci-dessus) était un ABB récupéré d'une machinerie d'ascenseur. Malheureusement, ces moteurs sont très spéciaux avec un glissement trop important incompatible avec ce que je voulais en faire, notamment au niveau des temps de freinage rapide par injection DC. Je l'ai donc remplacé par un moteur plus conventionnel.
Pas de mauvaises surprises lors de cette rénovation. Quelques petits soucis tout de même avec, en plus du moteur qui n'allait pas, il a fallu rectifier la broche et rebaguer le fourreau, une crapaudine cassée qu'il a fallu braser et reprendre au tour, le plateau support de mandrin qui ne tournait pas très rond. Le remontage du traînard et de la boite Norton en particulier ont été un brin fastidieux, ... mais bon, il faut se dire que ça fait partie du plaisir.
A l'exception de l'arrosage (sans doute une micro lub) et des plaques indicatrices (par gravure chimique - l'occasion d'un prochain post) mon tour est maintenant opérationnel.
Moi content !!!
Ce n'est pas fini ... Cet automne, je vais attaquer la rénovation de cette vénérable dame qui va bientôt fêter ses cent ans !!
Mais ceci sera une autre histoire...
Suite au petit reportage de la partie électrique de mon tour :
https://www.usinages.com/posts/700321?hilit=Mondiale#p700321
J'ai reçu quelques demandes par MP, je complète donc mon post par un petit récap et des infos supplémentaires...
Le tour dans son jus :

Je l'avais acheté à un collège technique dans les années 70 et plus ou moins rénové avec les moyens du bord de l'étudiant que j'étais à l'époque. Fabriqué en 1950, il s'agit d'un Mondiale type Simplex CL1, à banc semi-rompu (hauteur de pointe de 8 ou 14") et entre-pointe de 40" (soit environ 1 m).
Exilé - volontairement - à Grenoble pour des raisons professionnelles, la machine est restée chez mon frangin pendant un peu plus de 30 ans. De retour au pays et après la construction de ma maison (et de mon petit atelier) j'ai enfin attaqué sa rénovation en commencant par un démontage complet :
L'idée, comme je l'ai déjà dit (post ci-dessus) était de se débarrasser de l'imposant et très bruyant variateur de vitesse mécanique pour le remplacer par une transmission directe par courroies avec un moteur piloté par un VV mono-tri.
Le perçage de l'aération / ventilation sur le coté du bâti, à l'endroit présumé du moteur. Un gros ventilo de PC commandé par une sortie du VV se met en route sur seuil de température (image thermique du moteur) :
Les glissières support moteur avec réglage de tension de courroies (les glissières sont des rails Alphen de récup)
Masticage, ponçage et peinturage ...
Le moteur en place, les raccordements avec l'inter général, le transfo d'isolement 24 Vcc et ses protections.
(le capot de protection anti-gouttes d'huile enlevée)
Nota : le premier moteur essayé (moteur de couleur bleue de la photo ci-dessus) était un ABB récupéré d'une machinerie d'ascenseur. Malheureusement, ces moteurs sont très spéciaux avec un glissement trop important incompatible avec ce que je voulais en faire, notamment au niveau des temps de freinage rapide par injection DC. Je l'ai donc remplacé par un moteur plus conventionnel.
Pas de mauvaises surprises lors de cette rénovation. Quelques petits soucis tout de même avec, en plus du moteur qui n'allait pas, il a fallu rectifier la broche et rebaguer le fourreau, une crapaudine cassée qu'il a fallu braser et reprendre au tour, le plateau support de mandrin qui ne tournait pas très rond. Le remontage du traînard et de la boite Norton en particulier ont été un brin fastidieux, ... mais bon, il faut se dire que ça fait partie du plaisir.
A l'exception de l'arrosage (sans doute une micro lub) et des plaques indicatrices (par gravure chimique - l'occasion d'un prochain post) mon tour est maintenant opérationnel.
Moi content !!!
Ce n'est pas fini ... Cet automne, je vais attaquer la rénovation de cette vénérable dame qui va bientôt fêter ses cent ans !!
Mais ceci sera une autre histoire...