Et zut, c'est parti trop, la suite :
Propagation sur quelques ( milliers de ) ours , sur quelques mm ( on voit un zone différente pour le faciès sur environ 10 mm sur un anneau extérieur )
On peut encore imaginer que la matière a été fatiguée à chaque passage de l'outil dans la zone du moment fléchissant maxi...
Et la contrainte augmentant de plus en plus, du fait de la reprise de raideur de la structure ( discutable...) , les criques ( fissures ) ayant propagé suffisamment, comme les lois de propagation présentent un seuil où la crique ( qui fait 360° ) se met à galoper....
Biblio : http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/16288/CFM2007-0523.pdf?sequence=1
d'où j'ai extrait ce qui suit qui montre les 3 phases de propagation d'une fissures en nombre de cycles (ici surement le nombre de tour),
DeltaK est fonction de la géométrie de la crique (en particulier sa profondeur bien sur)
Nota : pour une crique on oublie la notion de coefficient de concentration (Kt), on ne sait pas calculer/évaluer un Kt pour un rayon nul , cas d'une fissure justement
Si on veut faire des calculs, il faut prendre en compte la plastification locale ... et on rendre dans la RdM de haute volée.
Puis dans la zone du centre ( diamètre environ 60 mm quand même !
où on observe sur les photo un changement de faciès) il aurait eu rupture brutale, on était à la fin de la zone III
Pourtant ça ne me plait qu'à moitié, une rupture brutale aurait été obtenue, je pense, en flexion.... (si on garde hypothèse d'un désaxage) et on aurait observé une direction privilégiée...
notons que la flexion est rotative, ce qui peut conduire dans la phase III a une propagation rapide (quasi-explosive) sur un ou quelques tours, la propagation finale aurait peut être été, en quelques sortes, en hélice....
Ou encore à ce diamètre de 65 mm la matière serait dans un état de tension interne,
qui conjointement à la profondeur de la crique ,
qui est énorme,
et alors on revient à la fin de la zone III, mais encore plus rapidement.