Bonjour,
Extrait du livre "machines de récolte précédemment cité:
Noueur Wood. – Au contraire, le noueur qui était, jusqu'à ces dernières années, appliqué aux lieuses de la maison Wood, et qui confectionnait un nœud du genre 7 (fig. 156), n'abandonnait la ficelle qu'après avoir serré ce nœud. Nous nous bornerons à indiquer le principe de cet appareil, fort ingénieusement combiné, mais plus compliqué que le précédent.
L'organe noueur, qui fait trois quarts de tour dans le sens de marche des aiguilles d'une montre et revient ensuite, en sens inverse, à sa position de repos (fig. l57), comporte une pièce mobile C, de forme circulaire, fixée perpendiculairement à l’extrémité de la tige A, qui lui communique un mouvement alternatif, et d'une pièce fixe G, dont le rôle est ici secondaire. La pièce C présente, à sa partie inférieure et près de son extrémité libre, qui est pointue, un crochet c ; sur sa face supérieure, elle est munie d'un épaulement e. Quant à la pièce fixe B, c'est un simple plateau échancré et muni d'un rebord d, replié à angle droit vers C. Les deux brins b, b', de la ficelle sont conduits par l'aiguille dans la pince P et reposent sur B (1) ; le brin bl est maintenu pour la gerbe suivante. Lorsque C tourne, sa pointe passe en dehors des brins b, b', mais bientôt l'épaulement e les entraîne (2) ; la ficelle se place
Fig. 157 - Schéma du fonctionnement du noueur Wood.
à cheval sur la pièce C, la ganse se forme et franchit le rebord d. A la fin du troisième quart de tour, le crochet c a dépassé les brins reliés à la pince ; quand C revient en arrière, c saisit ces brins, qu'une petite tige mobile t a soulevés pour assurer l'action du crochet (3), le rebord d s'opposant au retour de la ganse (4), celle-ci est bientôt dégagée de la pièce C, mais le crochet c continue à entraîner les brins pris par lui et abandonnés par la pince, qui forme en même temps sécateur (5) ; ce mécanisme de pince-sécateur est représenté schématiquement par P et c' (3 et 4). Le nœud est donc serré indépendamment de la réaction élastique de la gerbe, et les éjecteurs, en chassant cette dernière, dégagent simplement le nœud du crochet (6). L'action de ce dernier est rendue plus sûre par l'adjonction d'un loquet p monte sur l'arbre A', de même axe que A, et maintenu contre sa pointe par un ressort ; une butée écarte p de c quand les brins doivent être saisis..
A+.