Pour étalonner l'appareil, un marbre d'une bonne précision en planéité, sur pied réglable. On présente le niveau dessus, on cartographie grâce à la molette ( on peut cartographier au micron des pentes de 2/10 voire plus grâce à ça, c'est là tout l'intérêt, par la méthode qu'il appelle dans la doc du "zéro fictif"), on met de niveau en bougeant des valeurs cartographiées, puis on procède en boucle par retournement de sorte à avoir le même niveau partout aux 4 angles par retournement. Cette molette c'est un truc de barjo.
EDIT : sous cette molette se cache un système de basculement monté sur ressort qui fait osciller le verre dans lequel se trouve la bulle. Ce verre est un tube cintré avec un grand rayon, ce rayon étant normalement indiqué dans la doc, car caractéristique de la précision de l'engin. La valeur de l'oscillation est indiqué sur le vernier de la molette, il donne donc la valeur de la translation verticale par rapport à la surface d'appui, réalisée donc par pivotement du verre sur son axe de rotation. En fait, c'est d'une précision ultime, car tout, et absolument tout, peut-être indiqué comme défaut, une infime poussière, un goutte d'huile , par gravité donc.