Bonjour,
Ce qui convient le mieux c'est le micro-ordinateur qui à l'interface et la connectique adéquate ainsi qu'un SE capable de gérer le logiciel que l'on a choisi.
Ce que tu décris est avant tout hérité d'habitudes, mais pas nécessairement un modèle à suivre.
Le pilotage est gérable à partir de différentes interfaces, même les plus simples comme un GPIO, et pas nécessairement d'un port parallèle ou USB.
Il est possible également de se passer de logiciel hébergé et d'ordinateur dédié.
J'ai compris que c'est un interpréteur de Gcode (moteur issu de Grbl) pour processeur spécifique.
Marlin est hérité de GRBL et de Sprinter, mais cela n'est pas le cas de Smoothieware qui utilise des commandes différentes de GRBL.
Smoothieware un Firmware qui gère l'électronique et l'électromécanique de la machine, en plus des fonctions réseau et de l'interprétation du Gcode.
Le plus simplement du monde. Il y a une interface qui permet de gérer les paramètres, les origines et piloter manuellement les axes et composants.
La procédure de base est de télécharger un fichier gCode sur la machine et de l'exécuter.
On peut bien entendu intervenir sur différents paramètres en cours ou mettre en pause, etc.
Je te renvoie vers
http://smoothieware.org qui est un site très bien documenté et il y a une large communauté d'utilisateurs.
Le chef de projet est francophone d'ailleurs.
Y a t'il une visu du déroulement du Gcode ?
Il n'est pas prévu actuellement de visu du déroulement du gCode. Mais on peut afficher les commandes gCode en temps réel assez simplement.
Est-ce réellement indispensable ? A l'usage, cela ne m'a pas manqué, mais je comprends que ça puisse avoir un côté rassurant pour l'opérateur.
Est ce que l'on peut piloter un VFD (variateur de broche ) en RS485 avec Smoothieware ?
Smoothieware gère 3 ports PWM pilotés par Mosfet et ces sorties peuvent contrôler chacune un appareil externe, dont une VFD, mais pas que.
On peut piloter la puissance d'un laser avec des variations très rapides, une aspiration ou un arrosage régulé, par exemple.
Il n'y a pas de port RS485, mais il suffit de câbler comme on le souhaite.
De toute manière, la carte doit bien être dans un boîtier, à chacun de mettre les connecteurs qui l'intéressent en sortie.
Je gère d'ailleurs un VDF et même de temps à autre un laser, en plus de l'aspiration sur ma fraiseuse CNC à panneau. RAS.
Ce qui n'est pas câblé directement dans le boîtier est câblé via des connecteurs aviation que je préfère, mais ça chacun fait comme il veut.
Ce que j'aime dans cette configuration, c'est sa simplicité.
Pour moi on approche la perfection, non pas quand on a plus rien à rajouter, mais au contraire quand il ne reste a rien à retirer.
Le côté usine à gaz de Mach3 puis Linux CNC m'a toujours semblé inutilement fourni.
Ce que j'apprécie c'est la polyvalence, car tout reste faisable, et à la fois on lance un usinage en deux tapotages puis on oublie le reste.
Au final, la machine a fait son job. Son exploitation a juste été plus simple.
Cela ne conviendra pas à tout le monde, surtout si on est conditionné à avoir une visualisation complète et des boutons externes dans tous les sens, je le conçois bien.
Mais si on est ouvert, alors c'est une alternative viable.
++JM