Dag31
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Bonjour
Fortement désireux de me lancer dans l’aventure de l’usinage du métal et de l’aluminium j’ai plusieurs mois durant surveillé les annonces sur le bon coin à la recherche d’une fraiseuse de taille compacte, avec des capacités me permettant d’usiner des pièces fer et aluminium pour des prototypes de maquettes et pour des projets DIY où les pièces ne se trouvent pas telles quelles dans le commerce. J’ai acquis il y a 3 ans une fraiseuse, vendue proche de chez moi, ce qui est plutôt rare et qui semblait correspondre à mes attentes une GH-45CE de chez HBM. Le propriétaire ne l’avait jamais faite tourner et au moment de la vente elle était stockée dehors, dans son jardin, sous une bâche. Elle l’encombrait et il menaçait de l’emmener chez le ferrailleur si elle ne trouvait pas vite acquéreur, la pauvre ! Je suis rentré dans le jeu et après une négociation rapide, je l’ai achetée au prix de 1900€ . Vive les copeaux, la création de pièces, tout un univers s’ouvrait à moi !
La machine était sale, des coulures d’huile un peu partout, des amalgames de poussière, des traces de rouille, mais qu’importe, un peu d’huile de coude et elle retrouvera son état initial et comme elle n’a jamais été utilisée, ce sera son état neuf !
Accessoirement, il s’agit d’un modèle triphasé et je ne possède que le monophasé. D’après les forums ce n’est pas un problème, un variateur de fréquence et hop !
Bon, tout ne s’est pas déroulé comme dans mes plans… 3 ans après et grâce à une première période de confinement, j’entame son démontage pour un nettoyage en profondeur. Néophyte en la matière, je vous passe mes doutes lorsqu’il a fallu ouvrir la tête de la fraiseuse dont la partie supérieure était collée grâce à la peinture au four, retirer des pièces en force, et j’en passe des meilleures. En résumé, tout ce temps sans jamais tourner, ne lui a pas fait du bien et j’en découvre encore les conséquences au fur et à mesure de mon avancée dans le nettoyage.
L’aventure est franchement intéressante ! Je ne m’y connais pas en mécanique et je m’appuie sur des collègues de travail, je demande un peu partout quitte à poser des questions bêtes. Cette découverte me motive d’autant plus à en apprendre davantage et à persévérer dans ce « nettoyage ». Comme beaucoup d’entre vous, je suppose, je n’ai qu’un temps limité à consacrer à ce projet, j’ai un travail prenant et dans lequel je m’investi, une épouse tout aussi active que moi, une famille avec qui je souhaite passer du temps et deux ou trois projets supplémentaires en cours. J’ai beaucoup hésité à me lancer sur le forum par manque de temps, je vous demanderai d’être tolérant sur les temps de réponse et sur la vitesse d’avancement du nettoyage.
Mon but est de vous partager cette aventure et de m’appuyer sur vos expériences, plutôt que de me poser tout un tas de questions qui ont pour conséquence de repousser d’autant plus loin le moment où je sentirai l’odeur de l’huile de coupe imprégner mon atelier J Je pense que vous serez en mesure de répondre aisément à mes interrogations de débutant. Alors plutôt que d’éplucher le forum (ce que je fais déjà) je préfère vous amener sur mon projet et vous solliciter dans son cadre. Bon, je pense avoir suffisamment exposé ma démarche et mes attentes entrons dans le vif du sujet !
La première photo de la fraiseuse à l’état « sauvage » :
Une fois domestiquée, la voici dans son nouvel environnement :
J’ai déménagé depuis et elle a un nouvel atelier.
Je vais passer les premières étapes rapidement pour arriver à aujourd’hui :
Je n’emploie certainement pas le bon vocabulaire, mais je suis très désireux d’appeler les choses par leur nom, n’hésitez pas à m’enseigner le véritable nom des pièces, j’en tiendrai compte dans mes futurs posts.
Ouverture de la tête :
Retrait de l’huile (plutôt pâteuse) à la louche :
Démontage des axes et engrenages de la boite de vitesse
Démontage du mécanisme d’abaissement de descente par levier, de la colonne :
Démontage de la colonne de descente et du porte cône.
Mise en tupperware dans du white spirit, nettoyage (scotche brite à minima) , lubrification des pièces nettoyées avec un peu d’huile fine et reconditionnement en tupperwares.
Nous sommes sur la phase de nettoyage que je mène actuellement et voici mes quelques points de questionnements :
Sur cette pièce, les roulements étaient très durs et craquants ! Un premier bain au white spirit, un nettoyage à la brosse à dent, un coup de souffleur, et un peu d’huile (provisoirement ) ont permis au roulement de rouler ! C’est loin d’être optimal.
Quelle conduite à tenir, changer le roulement ou le nettoyer du mieux que possible, le graisser et le mettre en route ? Ils n’ont pas été utilisé mais le temps a-t-il eut d’autres effets ?
Est-il pertinent de retirer les roulements ? L’accès disponible semble rendre l’opération plus aisée que précédemment. Faut-il prévoir une presse pour les remettre en place ?
La bille sur l’un des axes de la boite de vitesse.
La bille présente sur l’un des axes de la boite de vitesse est partie de son logement (un ressort)
La bille sert à maintenir en hauteur le pignon sur l’axe d’entrainement et permet par le jeu du rapport des pignons de faire varier les vitesses. Une des billes est manquante, où puis je m’en procurer svp ? Je commande un roulement à bille dont la taille des billes correspond à celle manquante ?
Le retrait d’un axe de la boite de vitesse
Au niveau de la tête, dans l’espace qui accueille tous les pignons. J’ai pu tout démonter sauf un axe.
J’ai essayé de l’extraire avec une tige filetée, sans succès, il a à peine bougé. Il n’est pas fixé par le dessous
Il est peut être entré en force.
Est-il pertinent de le démonter ? Dans une démarche qualitative, je préfèrerai mais globalement est-ce nécessaire ? Cet axe accueille l’un des sélecteurs de pignons :
Le retrait partiel de la peinture sur la pièce moulée qui supporte le levier d’abaissement et le réglage fin.
Sous l’effet d’un bain au white spirit, la peinture de la pièce moulée qui accueille le levier d’abaissement et le réglage fin a commencé à se détacher.
Je ne me suis pas alarmé en me disant qu’il s’agissait juste de la peinture et qu’il suffirait de la reprendre.
Sauf que j’ai l’impression qu’il y a sur la pièce une sorte « d’enduit » que je peux gratter avec l’ongle :
Je me doute que cela n’a pas de conséquence pour le fonctionnement de la fraiseuse mais avez-vous déjà été confronté à cela ? Je m’intéresse également à la peinture en poudre qui je pensais était le procédé utilisé ici, mais je n’ai jamais entendu parler d’enduits à passer ?
Le remplacement ou le nettoyage des roulements.
Je termine ce post fleuve, avec les derniers courageux, concernant les roulements à bille. Ceux que j’ai rencontré jusqu’à présent, accueillaient les axes de la pignonerie ; Ils étaient durs et craquants, j’ai demonté les flasques de côté et mis dans un bain de white spirit longtemps (certains plusieurs semaines !)
La plupart sont très bien revenus et roulent parfaitement selon mon jugé. Je comptais remettre les flasques latérales puis les ré-employer. Puis je procéder de la sorte ou est-il préférable de les changer ?
J’en ai fini avec ce premier post, merci à ceux qui auront eu le courage de le lire jusqu’au bout ! Je remercie également par avance tous ceux qui participerons à m’aider à réussir cette entreprise longue que j’espère voir aboutir bientôt.
Belle journée
David
Fortement désireux de me lancer dans l’aventure de l’usinage du métal et de l’aluminium j’ai plusieurs mois durant surveillé les annonces sur le bon coin à la recherche d’une fraiseuse de taille compacte, avec des capacités me permettant d’usiner des pièces fer et aluminium pour des prototypes de maquettes et pour des projets DIY où les pièces ne se trouvent pas telles quelles dans le commerce. J’ai acquis il y a 3 ans une fraiseuse, vendue proche de chez moi, ce qui est plutôt rare et qui semblait correspondre à mes attentes une GH-45CE de chez HBM. Le propriétaire ne l’avait jamais faite tourner et au moment de la vente elle était stockée dehors, dans son jardin, sous une bâche. Elle l’encombrait et il menaçait de l’emmener chez le ferrailleur si elle ne trouvait pas vite acquéreur, la pauvre ! Je suis rentré dans le jeu et après une négociation rapide, je l’ai achetée au prix de 1900€ . Vive les copeaux, la création de pièces, tout un univers s’ouvrait à moi !
La machine était sale, des coulures d’huile un peu partout, des amalgames de poussière, des traces de rouille, mais qu’importe, un peu d’huile de coude et elle retrouvera son état initial et comme elle n’a jamais été utilisée, ce sera son état neuf !
Accessoirement, il s’agit d’un modèle triphasé et je ne possède que le monophasé. D’après les forums ce n’est pas un problème, un variateur de fréquence et hop !
Bon, tout ne s’est pas déroulé comme dans mes plans… 3 ans après et grâce à une première période de confinement, j’entame son démontage pour un nettoyage en profondeur. Néophyte en la matière, je vous passe mes doutes lorsqu’il a fallu ouvrir la tête de la fraiseuse dont la partie supérieure était collée grâce à la peinture au four, retirer des pièces en force, et j’en passe des meilleures. En résumé, tout ce temps sans jamais tourner, ne lui a pas fait du bien et j’en découvre encore les conséquences au fur et à mesure de mon avancée dans le nettoyage.
L’aventure est franchement intéressante ! Je ne m’y connais pas en mécanique et je m’appuie sur des collègues de travail, je demande un peu partout quitte à poser des questions bêtes. Cette découverte me motive d’autant plus à en apprendre davantage et à persévérer dans ce « nettoyage ». Comme beaucoup d’entre vous, je suppose, je n’ai qu’un temps limité à consacrer à ce projet, j’ai un travail prenant et dans lequel je m’investi, une épouse tout aussi active que moi, une famille avec qui je souhaite passer du temps et deux ou trois projets supplémentaires en cours. J’ai beaucoup hésité à me lancer sur le forum par manque de temps, je vous demanderai d’être tolérant sur les temps de réponse et sur la vitesse d’avancement du nettoyage.
Mon but est de vous partager cette aventure et de m’appuyer sur vos expériences, plutôt que de me poser tout un tas de questions qui ont pour conséquence de repousser d’autant plus loin le moment où je sentirai l’odeur de l’huile de coupe imprégner mon atelier J Je pense que vous serez en mesure de répondre aisément à mes interrogations de débutant. Alors plutôt que d’éplucher le forum (ce que je fais déjà) je préfère vous amener sur mon projet et vous solliciter dans son cadre. Bon, je pense avoir suffisamment exposé ma démarche et mes attentes entrons dans le vif du sujet !
La première photo de la fraiseuse à l’état « sauvage » :
Une fois domestiquée, la voici dans son nouvel environnement :
J’ai déménagé depuis et elle a un nouvel atelier.
Je vais passer les premières étapes rapidement pour arriver à aujourd’hui :
Je n’emploie certainement pas le bon vocabulaire, mais je suis très désireux d’appeler les choses par leur nom, n’hésitez pas à m’enseigner le véritable nom des pièces, j’en tiendrai compte dans mes futurs posts.
Ouverture de la tête :
Retrait de l’huile (plutôt pâteuse) à la louche :
Démontage des axes et engrenages de la boite de vitesse
Démontage du mécanisme d’abaissement de descente par levier, de la colonne :
Démontage de la colonne de descente et du porte cône.
Mise en tupperware dans du white spirit, nettoyage (scotche brite à minima) , lubrification des pièces nettoyées avec un peu d’huile fine et reconditionnement en tupperwares.
Nous sommes sur la phase de nettoyage que je mène actuellement et voici mes quelques points de questionnements :
- Le démontage des roulements de la colonne de descente
Enthousiasmé par des avancées sur le démontage de la colonne porte cône, j’ai voulu retirer les roulements de la colonne de descente, j’ai utilisé un bout de bois pour le déloger et là, tout plein de billes à terre, Aïh ! je pense que le démontage n’est pas prévu pour être mené de la sorte !
Je suppose que le roulement est à présent inutilisable. Je suis prêt à le changer mais comment enlever proprement la cage extérieure restante ? J’ai acheté un extracteur premier prix mais il est inutile et les extracteurs spécialisés (KS) sont super chers !
Comment trouver la référence de ce roulement ?
Sa pose nécessite-t-elle (je crois que je connais la réponse) du matériel spécifique ?
Un autre roulement est présent sur la partie basse de la colonne :
Je souhaiterai le nettoyer, jusqu’à présent je démontais les flasques des roulements et mettais le tout dans le white spirit. Ici dois-je démonter le roulement ou est-il préférable de le laisser en place ?
Sur cette pièce, les roulements étaient très durs et craquants ! Un premier bain au white spirit, un nettoyage à la brosse à dent, un coup de souffleur, et un peu d’huile (provisoirement ) ont permis au roulement de rouler ! C’est loin d’être optimal.
Quelle conduite à tenir, changer le roulement ou le nettoyer du mieux que possible, le graisser et le mettre en route ? Ils n’ont pas été utilisé mais le temps a-t-il eut d’autres effets ?
Est-il pertinent de retirer les roulements ? L’accès disponible semble rendre l’opération plus aisée que précédemment. Faut-il prévoir une presse pour les remettre en place ?
La bille sur l’un des axes de la boite de vitesse.
La bille présente sur l’un des axes de la boite de vitesse est partie de son logement (un ressort)
La bille sert à maintenir en hauteur le pignon sur l’axe d’entrainement et permet par le jeu du rapport des pignons de faire varier les vitesses. Une des billes est manquante, où puis je m’en procurer svp ? Je commande un roulement à bille dont la taille des billes correspond à celle manquante ?
Le retrait d’un axe de la boite de vitesse
Au niveau de la tête, dans l’espace qui accueille tous les pignons. J’ai pu tout démonter sauf un axe.
J’ai essayé de l’extraire avec une tige filetée, sans succès, il a à peine bougé. Il n’est pas fixé par le dessous
Il est peut être entré en force.
Est-il pertinent de le démonter ? Dans une démarche qualitative, je préfèrerai mais globalement est-ce nécessaire ? Cet axe accueille l’un des sélecteurs de pignons :
Le retrait partiel de la peinture sur la pièce moulée qui supporte le levier d’abaissement et le réglage fin.
Sous l’effet d’un bain au white spirit, la peinture de la pièce moulée qui accueille le levier d’abaissement et le réglage fin a commencé à se détacher.
Je ne me suis pas alarmé en me disant qu’il s’agissait juste de la peinture et qu’il suffirait de la reprendre.
Sauf que j’ai l’impression qu’il y a sur la pièce une sorte « d’enduit » que je peux gratter avec l’ongle :
Je me doute que cela n’a pas de conséquence pour le fonctionnement de la fraiseuse mais avez-vous déjà été confronté à cela ? Je m’intéresse également à la peinture en poudre qui je pensais était le procédé utilisé ici, mais je n’ai jamais entendu parler d’enduits à passer ?
Le remplacement ou le nettoyage des roulements.
Je termine ce post fleuve, avec les derniers courageux, concernant les roulements à bille. Ceux que j’ai rencontré jusqu’à présent, accueillaient les axes de la pignonerie ; Ils étaient durs et craquants, j’ai demonté les flasques de côté et mis dans un bain de white spirit longtemps (certains plusieurs semaines !)
La plupart sont très bien revenus et roulent parfaitement selon mon jugé. Je comptais remettre les flasques latérales puis les ré-employer. Puis je procéder de la sorte ou est-il préférable de les changer ?
J’en ai fini avec ce premier post, merci à ceux qui auront eu le courage de le lire jusqu’au bout ! Je remercie également par avance tous ceux qui participerons à m’aider à réussir cette entreprise longue que j’espère voir aboutir bientôt.
Belle journée
David