Général Fraiseuse PROMAC - Fabrication d’un socle

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Iseki-2

Apprenti
Bonjour à tous :-D

Après avoir à peu-près réussi à me dépatouiller avec les réglages de la Scie OTMT [bien que cela ne me convienne pas (voir sujet dédié)], et vu que je ne bosse pas pour la NASA, il a bien fallu avancer...

Le contexte :

Au décès de mon père, l'année dernière, j'ai hérité d'un peu de matériel que je n'ai pas pu conserver en totalité ; par manque de place j'ai dû faire des choix.

Au rang des éléments que j'ai gardés, figure une perceuse-fraiseuse-taraudeuse PROMAC.
Je n'en ai pas forcément besoin (probablement parce que je ne me sais pas l'utiliser), mais je n'avais pas envie de la brader même si elle ne vaut pas une fortune.

Dans l'atelier de mon père, cette machine était boulonnée sur un socle en béton d'environ 20 cm d'épaisseur, rapporté sur la dalle existante car la machine est plutôt basse. Chez moi je n'envisage pas de sceller cette machine, sauf si bien sûr à l'usage elle décide de se promener sans me demander l'autorisation.

Par conséquent, j'ai prévu de lui faire un socle.


Comme déjà écrit dans mon post de présentation, le démontage de la machine, ne fut pas simple : la quasi totalité du petit matériel avait déjà fait le voyage de l'Isère vers la Normandie, et sur place il ne me restait plus grand chose, à part une petite caisse à outils, une chèvre, des planches, une élingue, et un palan électrique sur potence, hélas bien trop loin de fraiseuse.

Par ailleurs pour ramener l'engin, je disposais d'une remorque 750 kg freinée (détarée certes, mais avec un seul essieu) ; aussi vu le poids de la bestiole (dans les 800 kg à la louche), j'ai considéré que démonter la bécane en 2 parties était une option raisonnable (déjà pour le chargement), mais surtout pour son transport en toute sécurité.

Note aux lecteurs : les non adeptes de littérature (ou de blabla), peuvent s'épargner la lecture de tout le chapitre démontage... :smt015


Mode opératoire :


Démontage de ce qui est possible facilement, à commencer par la table pour gagner du poids, les volants, les leviers du cabestan et autres bidules qui pourraient être abimés ou cassés durant la manutention ou le transport. (vu que j'ai tout démonté en mai 2024 et qu'on est bientôt en février 2025, je sens que je vais me marrer pour remonter la table qui ressemble à un truc en vrac, du genre ÖKSÅIMËRDIK, digne d'un marchand de meubles Suédois... :roll:

Dépose des 4 écrous de fixation du socle à la dalle : jusque là, tout va bien :mrgreen:
Levage de la machine pour échapper les tiges filetées scellées dans le socle béton : là ça se complique...

L'écartement des pieds de la chèvre n'est pas suffisant pour lever au centre par le dessus, mais juste assez pour ne pas arriver en butée sur le socle (elle s'y encastre légèrement de chaque côté), ce qui fait qu'au levage la biquette se met en travers. Solution : placer un bastaing contre le socle, enfin que les extrémités des pieds de la chèvre prennent appui dessus, sans possibilité que celle-ci ne parte en crabe.

Bien évidemment, l'épaisseur du bastaing, recule d'autant le crochet (loi de Murphy). Ce dernier point, fait qu'il faut allonger le bras de levage au maxi pour s'approcher de la machine, sans pour autant parvenir à être à l'aplomb de celle-ci, et bien sûr, en perdant au passage, la capacité de levage qui n'est plus que de 400 kg (en fait c'est moins, car je me suis rendu compte plus tard que la rallonge n'est pas d'origine, et qu'elle est plus longue...).

Par où lever ? Il n'y a aucune prise à part 2 trous dans la fonderie du socle.
Une barre à mine trouvée sur place, et passée dans ces trous ainsi que mon élingue, feront parfaitement l'affaire.
Mais je ne peux pas lever assez pour échapper les tiges filetées... Le point de levage de la chèvre étant extrême, après seulement quelques cm, la machine ne monte plus et la biquette se soulève de l'arrière. :???:.

Solution : couper les tiges (ça doit être du 12 mm mini)

Oui oui... mais sans lapidaire, ni scie à métaux, avec seulement ma b.te et un marteau, c'est looooooong.
Donc acte : je cale la machine, et à l'aide du marteau (la b.te comme d'hab' ne me sera d'aucune utilité...), à ras le socle en béton pour éviter de taper dans la fonte de la machine, je tord les tiges filetées de devant, jusqu'à ce qu'elles cassent... (voyez le tableau...)

Au bout d'un certain temps ; voire d'un temps certain, c'est enfin chose faite : il reste celles de derrière.
Mais bien sûr là il n'est pas question de lever en une seule opération vu que l'arrière de la fraiseuse est à 20 cm du mur : il faut donc lever par le côté, placer la bécane en équilibre sur 3 pattes, tout caler, péter la tige à coups de marteau, virer les cales, reposer la machine, et faire pareil de l'autre côté pour la dernière tige. Là aussi ça prend... (la tête !!!) du temps.

Cela dit, la machine n'est toujours pas descendue de son socle en béton...

Le bol : Papa m'a légué 2 chutes de rond d'acier : je vais donc pouvoir faire rouler la machine dessus, jusqu'à l'avancer au plus près du bord de son socle.
Je vous épargne les opérations de levage et les calages multiples pour réussir à glisser les ronds sous la bécane...
Mais là voilà enfin prête à sauter dans le vide... Sauf qu'avant, il faut la démonter en deux parties pour éviter le drame.

Pour en arriver là, le lecteur vient de passer 3 minutes à décoder mon roman fleuve ; quant à moi j'ai déjà épuisé plusieurs heures à transpirer comme un boeuf pour arriver à récupérer cette machine. Ce qui, pour un type qui n'en a pas l'utilité, qui ne sait pas s'en servir, qui a à peine la place pour l'installer chez lui, traduit une motivation (ou une connerie) hors pair... D'aucuns diront que c'est aussi en souvenir : peut-être, mais il y en a de moins lourds... :lol:

Mais poursuivons...

Démontage :


Easy : 4 boulons.
Donc emballage de la tête (glissière + moteur + tête + coffret électrique) avec mon élingue 3 fois trop longue, mise en tension, retrait des 4 boulons, levage...
A merdouille, y'a une c... dans le potage : j'ai oublié la canalisation du circuit de refroidissement... (réfléchissement Jean-Pierre... :smt017 )
Démontage de la pompe, accrochage de celle-ci à la tête, levage...et voilààààààààààà !!!!
Je recule la biquette, pose un bastaing en travers sur le piétement de celle-ci, et j'y descends tout doucement la mécanique, jusqu'à ce qu'elle repose dessus.
Puis direction d'un pas lent, vers la palette en attente sous le palan. (oui je sais... :roll: :mrgreen: )
Accroche du palan, levée... Ouf ! ça lève et je ne me prends pas la potence sur la tête : c'est un bon début.
Décrochage de la biquette, pose de mousse sur la palette, dépose de la tête sur la palette
OUAIIIIIIISSSSS !!!!!!!! :prayer:

Je récupère mon élingue pour aller chercher le bâti en fonte, mais mon côté tatasse fait que je trouve que la tête n'est pas parfaitement positionnée sur la palette et ça me "tire l'oeil"... Pas grave, je me saisis de la bestiole, m'arc-boute et tire de toute ma puissance légendaire et.... nada, zobi, que dalle : rien ne bouge tellement c'est lourd, alors ça restera comme ça

Pour le bâti enfin, c'est une simple formalité, dont je vous épargne le narratif, tellement ce fut rapide.

Bilan :

J'en ai bien ch... et ça m'a pris tout l'après-midi.
Mais je n'ai rien abîmé et pas de blessé, alors c'est top !

Le coup de grâce :

Alors qu'à moitié fracassé et cuit de fatigue, je contemplais mon oeuvre, le voisin passe.
Voyant la machine sur ses deux palettes, il m'annonce : tu aurais dû de prévenir que tu faisais ça, le voisin du dessous possède une minipelle et un chariot élévateur à gaz...

Rhaaaaaahhhhhhh !!!!! :smt021


Cela dit, le lendemain, charger les palettes sera une partie de rigolade grâce au chariot.
Départ en début d'ap-midi, et arrivée tard (très tard) à la maison.
Déchargement le surlendemain à l'aide d'un tracteur : royal au bar !!! (désolé, pas de photos)


Fin de la 1ère partie (la suite sera bien plus courte, c'est promis) / place aux photos :


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Dernière édition par un modérateur:
Fabrication du socle :

Au départ, je pensais simplement boulonner 2 IPN de chaque côté du bâti de la machine, un peu comme des skis, puis les relier entre-eux pour tenir l'équerrage et éviter les accidents.

Simple ; non ?

Ben voui... mais non... :???:

1ère raison :

Comme un crétin (il faut parfois regarder la réalité en face...), en voulant faire une coupe "propre" à mes 2 IPN achetés quasi à la côte du bâti de la machine , c'est là que j'ai utilisé la scie à ruban pour la 1ère fois depuis son rapatriement à la maison. Et c'est à ce moment que j'ai découvert sa capacité à découper des courbures de bananes plutôt que des rectitudes de poireaux...

Au final, même en prenant "mince", j'ai réussi l'exploit à descendre sous la cote du bâti et donc à éliminer l'option d'utiliser un des 2 IPN dans la longueur (Quand on est con, on est con, chantait Brassens...). Il a donc fallu renvoyer le projet au bureau d'études...

2ème raison :

Si j'ai passé beaucoup de temps à démonter la machine en 2 parties, je n'ai pas eu la curiosité de regarder comment le bâti était fait : très patient, il m'a attendu bien sagement sanglé à sa palette sans rien dire, depuis de nombreux mois.

Or, à contrario du conseil d'un pote qui me disait de ne pas me faire ch.. en retournant le bâti pour construire mon socle, je lui ai fait faire un 180° (au bâti ; pas au pote). Bien m'en a pris, déjà parce que pour travailler c'est plus pratique, et surtout parce que ledit bâti présente une bordure assez mince (de l'épaisseur de la fonte), d'environ 25 à 30 mm (je n'ai pas mesuré). Par conséquent, faire un socle digne de ce nom, est déjà moins simple que boulonner 2 IPN au bâti.

Vous me pardonnerez la mocheté des cordons de soudure : à la base j'ai un CAP de cuisinier (on ne rigole pas...), et j'utilise mon poste quasi exclusivement pour souder au pas de pèlerin ou au bouchon (fil de 0.6) dans de la tôle de 8/10èmes ; voire moins. Bref, j'ai fait au mieux, avec la tremblote, la vue trouble (c'est vrai), et parfois l'envie de pisser... :lol:

Les dernières photos datent d'hier soir / aujourd'hui ou demain : décapage définitif + boulonnage au bâti + confection de 2 ou 4 pattes de maintien (pour un parfait positionnement du bâti sur le socle, puis peinture définitive.

A suivre : retournement de l'ensemble (ça va être chaud...)

Note : j'ai fait 4 pieds à l'aide de boulon en 8.8 (tête de 24) : j'avais plus gros, mais ça devrait tenir. Hélas pas de pas fin...
Il me manque 4 écrous pour bloquer le réglage, une fois l'horizontalité trouvée.
Ces boulons sont percés en partie dans la longueur, pour y loger une vis de 5 qui traverse la platine qui fait office de pied (le vérin tourne mais pas la platine)
Ils ont aussi percés transversalement, ainsi que la vis (foret de 1.5), pour y placer une goupille de retenue (histoire de ne pas perdre les platines en cas de levage.

On verra à l'usage si la machine prend la poudre d'escampette ou pas...

Place aux photos :

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Bonjour
A priori tu sais réfléchir et te servir de tes mains, donc apprendre à utiliser cette belle machine sera une formalité 8-)
J'attends la suite !
 
Quelle est la référence de la machine ?

Ont dirait une 45 mais avec un vrai socle. Jamais vu se modèle
 
On verra une fois qu'elle sera remontée, mais elle mérite sûrement le montage d'une avance auto (ça existait en option, mais mon père ne l'avait pas prise)
Et également une Visu.
 
Merci ! :-D

Le voilà avec sa dernière couche de barbouille (avant retouches, car forcément en l'installant, la peinture va prendre cher... :roll:

Mais vu que je dois encore faire les cales sur les côtés, et qu'il faudra aussi les peindre, ce n'est pas très grave.

J'en ai profité pour prendre les cotes des vis des vérins : 22mm sur la partie non filetée, et 32mm pour la tête.

Voilou !

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C'est vrai qu'il est un peu aux normes anti-sismiques... :lol:.

Je dois avoir 4 patins anti vibrations qui étaient livrées avec mon compresseur (que j'ai monté sur roulettes) : je vais peut être les mettre sous les platines / à voir...
 
Bonjour à tous,

Hier c'était l'opération de retournement du socle d'origine, boulonné à celui que je viens de terminer : ben... même avec un minimum de matos, j'en ai un peu ch...

L'opération s'est faite en 3 actes : basculement sur un côté en le faisant poser sur un reste de matelas en mousse (pour cela il faut le lever jusqu'au point d'équilibre sinon : nada !

Ensuite redressement : c'est un peu la galère car la biquette ne peut pas lever par le dessus à cause de son piètement qui ne passe pas la palette.
En plus, vu que l'ensemble est désormais plus large à cause des goussets des vérins, et bé... c'est un peu chaud... mais on y arrive.
Et après, il faut descendre le zinzin de sa palette (avec toujours cette impossibilité à faire un levage correct.

Bref, ce fut un peu longuet, mais c'est good : il est au sol ! :-D

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J'ai hâte que tout soit terminé : c'est le Bronx... avec ce que j'ai gardé de mon père, la place à faire pour tout loger, et les travaux en cours, c'est une pétaudière (et le Toy est à la pluie et ça je n'aime pas... :???:
 
Aujourd'hui, c'était prise de tête... (ou exprimé autrement, c'était prise de la tête sur la palette et installation sur le socle)

Je ne ferais pas ça tous les jours... Non seulement ça pèse un âne mort, il y a toujours le souci avec la biquette, et il n'y a même pas d'anneau de levage...

J'imagine que pour la fabrication, la colonne a dû être boulonnée au socle, vide. la glissière la boite, et le moteur ont dû être montés après.
Ce qui me fait dire ça, c'est qu'avant le démontage, on ne voyait pas la ligne de séparation des deux parties : tout était peint et il y avait une sorte de mastic de carrossier, type Sintofer pour que tout soit bien lisse. Enfin bref : action !!!

D'abord, un petit examen visuel des conséquences de l'épisode de condensation intense de l'autre jour : c'est pas chouette ; la machine a rouillé plus vite que son ombre... J'ai intérêt à ce que tout soit bien gras en permanence. Fort heureusement la corrosion n'est que superficielle, mais ça fait ch... quand même. :evil:.

En revanche, la petite visserie démontée n'a pas bronché : j'avais pris soin de tout bien huiler avant de la mettre dans une boite.

Deuxième point : la boite de vitesses a eu l'excellente idée de s'auto-vidanger partiellement lors du transport en mai 2024, et visiblement le reste aussi depuis lors... :???:

1er boulot : nettoyage des portées de la colonne et du socle à l'aide d'une sorte de tampon abrasif, avec mouillage au Transyl, sans appuyer fort : impec'
J'en ai profité pour faire pareil sur les glissières du socle prévues pour la table. Bonne nouvelle la machine est vraiment peu usée on voit encore une sorte de bouchonnage sur les parties rectifiées :-D. Passage d'un coup de taraud dans les filets du socle et coup de brosse sur les vis.

2ème boulot : dégager la table qui est en 2 morceaux, les 2 vis, les sangles, les fils de fer, attacher la pompe de refroidissement pour ne pas arracher son fil ; bref préparer pour le levage.

3ème boulot : les choses sérieuses commencent... Levée de la palette à l'aide barre à mine et calage, afin de pouvoir passer les roues du gerbeur.
Positionnement du gerbeur bien au-dessus de la tête, mise en place de la barre à mine sur les fourches et sanglage.

Essai de levée : ça merdoie. L'ensemble tend à reculer mais ne bascule pas assez (donc impossible de positionner la colonne sur la portée du socle).
De plus le carter du moteur est en appui sur le mât du gerbeur, et visiblement il n'apprécie pas du tout.

Réfléchissement... :smt017

Je monte vite fait la manivelle qui actionne la commande de la tête, histoire de changer le centre de gravité : ben...non plus... :???:

Réfléchissement... :smt017

Je vire tout, et reprends le sanglage autrement, en passant au plus près de l'articulation de la tête (qui est orientable)

Troisième essai : ça semble bien. Je ne sais pas combien pèse ce truc, mais ce n'est pas rien...

Allez hop ! je redescend la charge, et direction le socle de la bécane avec toutefois une inquiétude : le gerbeur lèvera t'il assez haut ??? :shock:

Je m'auto congratule d'avoir fabriqué le châssis : les roues du gerbeur passent pile-poil entre les platines des vérins... (pas fait exprès :lol: )
On peut donc lever, puis avancer jusqu'à positionner la colonne à la verticale du socle.

Aussitôt dit, aussitôt fait.

Mais à la descente, ça merdoie : vu le poids de la boite de vitesse, l'ensemble penche ce qui rend impossible la prise des 2 premières vis à l'arrière.
Avec une cale posée au niveau de la portée, sous les 2 vis avant, c'est déjà mieux, mais ça ne suffit pas...

Réfléchissement... :smt017

Je positionne 2 chutes de bardage en travers sur la glissière et j'installe un petit cric hydraulique entre la boîte et l'articulation de la tête, en ayant préalablement bien regardé si la prise à cet endroit est sans risque pour la machine : c'est good ; alors on monte le cric, et on descend les fourches du gerbeur.

Et là : magie... la colonne se redresse !!! (toute ma jeunesse...).

Il faudra quand même un loooong moment pour réussi à insérer les 4 vis correctement et surtout dans forcer sur les filets (là s'il y a foirade : c'est la misère...).
Une chose de bizarre : ces 4 vis sont prisonnières de leur logement (elles ont dû être entrées avec un coup de marteau). Sauf à les couper, on ne peut pas les retirer.

Mais enfin, après plusieurs heures de tentatives et d'efforts, ça y est, la machine commence à ressembler à quelque chose (vive moi !!!).

Et je n'ai rien abîmé : ouf !!! (cela dit, c'est quand même une purge à remonter...).


Remarques :

Je trouve le montage étonnant, vu le poids de la bestiole et surtout le déséquilibre : seulement 4 vis (ça doit être du M12 ; rien de monstrueux... Surtout que les 2 de derrière travaillent en traction permanente... Je n'ai aucune idée du couple de serrage : il ne s'agirait pas de casser une vis...

J'ai découvert l'année de fabrication de la machine, frappée à l'avant de la machine : 1998

Ca va peut-être faire rigoler les pros (rappel : je n'y connais rien), mais il semble que la fraiseuse soit équipée d'un circuit de lubrification des glissières (toutes sont comme ça ?)..

L'armoire électrique : y'a un peu de taf. Je sais que la fraiseuse avait pris un coup de foudre. Mon père avait remplacé un contacteur, mais il m'avait dit qu'après, la machine ne tournait plus à l'envers pour le taraudage.

L'interrupteur rotatif qui commande le général de l'armoire, n'a plus sa tige : autant dire qu'il ne sert à rien
Sur l'arrivée de l'alim, il n'y a que 3 fils (et 2 sont dans une sorte de sachet plastique (c'est quoi ce truc merdique ???)
une vis et 3 écrous se promènent dans le coffret : c'est parfait pour les feux d'artifices... :evil:
L'arrêt coup de poing en façade est branlant (probablement à revisser correctement).
Un des poussoirs de commande (il me semble que c'est pour le taraudage), n'est plus relié à rien...

Bref, ça sent la bidouille à la Mc Gyver...


A prévoir :

Remplissage de la boîte (la vidange c'est fait... :mrgreen:)
Remplissage du réservoir d'huile des glissières
Graissage des 3 vis (table et colonne), et des pignons du cabestan

Pour l'huile de la boîte et les noix des vis, j'ai trouvé les spécifications d'un modèle plus récent (la FX389-D), mais malheureusement les références n'existent plus. Et ça m'inquiète un peu car s'il y a du bronze, il faut une huile spécifique...

Révision électrique (je vais devoir faire appel à un ami...:smt017)




Place aux photos :


(vous noterez le magnifique soleil Normand... )
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Vu de près, ça fait peur... / mais en fait, ça va.
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Ici on voit bien cette espèce de guillochage sur la portée des glissières : il y a très peu d'usure.
Rien de surprenant : mon père avait acheté cette machine neuve, et il ne l'utilisait pas très souvent.
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Pas d'inquiétude : la charge est portée par les sangles jaunes.
Les sangles oranges qui passent derrière la vis (au niveau du palier), ne retiennent que le basculement.
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Prêt pour le levage...
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Pendant que je pompais façon Shadok, je priais pour que ça lève assez haut...
Mais ouf !!!
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Chacun aura noté le "bordel" dans l'atelier : c'est comme ça depuis mai dernier... (et ça ne me va pas du tout).
Je ne vous raconte pas pour faire l'électricité du hangar en octobre : on a dû tout déplacer 10 fois...
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Levé de lune en Normandie... la colonne est enfin à sa place (reste 1 vis récalcitrante à fixer sans abîmer son filetage...)
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Là c'est ENFIN fixé (sans être bloqué pour aligner correctement l'ensemble, avant serrage définitif, qui se fera au pif, vu que je n'ai pas les couples :???:)
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Le transpalette passe lui-aussi pile-poil : (après avoir levé les vérins).
La machine est donc déplaçable si besoin (pour remplacer l'huile de coupe par ex, ou pour tester les patins anti-vibrations)
C'est vraiment un très gros plus : Iseki content !!! :-D
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Voilà ce que ça donne, la tête levée au maxi : je n'ai pas mesuré, mais l'ensemble doit faire environ 2.20m de haut
On voit bien la ligne de séparation des 2 parties : c'est moche mais pas d'inquiétude : ce n'est que du mastic (tout est évidemment bien rectiligne)
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Il reste encore pas mal de boulot pour qu'elle soit ramenée à la vie, mais déjà avec son nouveau socle, elle a de la gueule
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(vu qu'à la base, le seul rapport que j'avais avec les fraises, c'était d'en mettre sur les tartes et les gâteaux, les lardons dans les petits pois, et les tourteaux, sur les plateaux de fruits de mer (avec les pinces... :mrgreen: ) je suis "ouachement" content de moi...:tumbsupe:)
 
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Ce matin c'était nettoyage de la visserie, des glissières, et début du remontage.

1ère étape : travailler à la bonne hauteur sans se péter le dos.

Hop ! un coup de scie dans la palette sur laquelle était posée la tête, mise en place sur le gerbeur, et voilà une magnifique plateforme réglable.
Je pense qu'elle me sera bien utile pour monter la plus grande partie de la table qui est terriblement lourde : à la main mieux vaut oublier (ou alors c'est la garantie de faire une boulette...)

Retrait de la rouille sur les glissières (toujours avec le tampon et un peu de Transyl) / Nettoyage de tous les éléments.


Remarque :

Ce qu'il y a de bien avec le remontage (à part le fait que l'on a oublié comment c'était avant le démontage... :smt017 ), c'est que l'on comprend l'utilité de certaines pièces.

Ex : les lardons => j'ai compris qu'en jouant sur les vis de part et d'autre du plateau, ca fait glisser le lardon, et donc ça rattrape le jeu.

J'ai réglé au pif, avant de monter la vis de l'axe Y : ca glisse sans point dur (à part peut-être à la toute fin de la course, là ou la table va rarement), tout en restant relativement ferme (n'ayant pas de notice, j'ai fait selon ce qui me semblait logique).

J'en ai profité pour tester la pompe à huile. Le réservoir étant vide (il a dû lui aussi se vidanger durant le transport...), j'ai mis temporairement de l'huile pour chaine Stihl : ça fonctionne (j'ai un doute pour le côté droit de la colonne (que je n'imagine pas devoir démonter...).

Mais ce n'est pas étanche au niveau de la table, là où les tubes entrent dans la fonte. Avec une cale et un maillet, je les enfonce en tapotant doucement : c'est nettement mieux, mais ça fuit toujours... Je ne vois pas trop comment régler ce problème : le silicone ne tiendra pas. Eventuellement avec de la colle PU à parebrise... De toutes manières, alu sur fonte, ce n'est pas le top.

Je crois que pour aujourd'hui ça sera tout : j'ai à nouveau la goutte qui me tourne autour et je commence à boîter... (quelle saloperie ce truc...). Donc repos et hydratation maximale pour chasser l'acide urique... en espérant que ça suffise (ceux qui ont le bonheur de connaître, me comprendront... :smt103 )


Place aux photos :


C'est quand même mieux que les photos d'hier :-D
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Un p'tit coup de pompe : ça fonctionne !
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Mais ça fuit... (ça c'est après avoir renfoncé les tubes (certains de près d'1cm)
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