bonjour
histoire d'une feuille d'or
mon papa ,qui était tourneur fraiseur dans un atelier lié au bureau d'étude de son usine , spécialisée dans les métaux spéciaux , disparue aujourd'hui (ets J bocuse et cie ; à lyon rue crillon ) faisait, avec quelques autres compagnons ,les pièces des machines de pressage , de martelage , fours à hydrogène , filières carbures d'étirage pour le tungstène et le molybdène, les prototypes de nouvelles machines,
et aussi pour les fils de passementerie , or , argent , cuivre
d'abord il avait à tourner un barreau d'argent ,longueur 1500mm, Ø 50mm environ ,avec une soie pour l'étirage , puis était collée dessus, à chaud , une seule feuille d'or de quelques dixièmes d'épais
à la fin du passage à la tréfilerie , on avait quelques dizaines ou peut être centaines de kilomètres de fil d'or pour la passementerie, galons militaires, broderie etc , et on avait l'or tout le long du fil, sans aucun manque
tous ces gens là sont sans doute morts, ce savoir faire existe t il encore dans l'hexagone ?