Bonjour à tous
Je possède une petite scie à ruban achetée chez Otelo il y a quelques années (lame de 1638 mm) qui me rend bien service pour la coupe de profilés (S235) ou de barres (C45) en acier avec des lames à dents variables (8-12 /pouce).
J'ai commencé à couper des blocs (longueur 50) dans une barre de cuivre pur (section 60*30) en vue d'échangeurs thermiques. Le résultat est déplorable car la lame casse en se bloquant dans la barre.
Hier j'ai encore eu un blocage - la machine s'arrête -. Après bien du mal pour sortir la lame, j'ai pu constaté qu'elle se fendait et que les bords de la fissure s'écartaient en bloquant la lame :
Avant cet incident la coupe me paraît très lente comparé à l'acier. Pour information la lame et le cuivre ne chauffent pas vraiment (tiède, on garde les doigts dessus sans crainte).
J'ai commandé de nouvelles lames avec des dents plus grosses (6-10 par pouce) pensant qu'il y a peut-être un manque de place pour loger les copeaux ?
Par ailleurs je pense aussi essayer avec une fraise scie sur la fraiseuse plus puissante.
Quelqu'un aurait-il l'expérience de sciage du cuivre et me guiderait vers une bonne solution ?
Le problème pour la coupe de cuivre ,est que la matière colle aux dents "se roule entre les dents de scies et le résultat la coupe glisse et chauffe la lame .
Il faut "se mettre a la place de cette lame de scie" si ça colle ? je réduit ma rotation avec une denture large et j'arrose en regardant le dégagement du copeau .
bonjour,
le cuivre est désaffûtant, tu as très vite une arête rapportée sur de l'HSS.
Il faut lubrifier abondamment à l'huile entière. Si tu n'as pas d'huile de coupe,
une huile minérale de moteur dilué un peu avec du pétrole.
Si tu tronçonnes une galette au tour, le résultat est spectaculaire avec ou sans
huile de coupe.
Et c'est valable pour tous les usinages que tu vas pratiquer par la suite sur ton cuivre.
Pour le cuivre, mon meilleur résultat a été avec arrosage au pétrole, tant pour le sciage que pour le reste de l'usinage. (tournage, fraisage, perçage, taraudage)
Pour le cuivre, mon meilleur résultat a été avec arrosage au pétrole, tant pour le sciage que pour le reste de l'usinage. (tournage, fraisage, perçage, taraudage)
bonjour les amis,
Il faut avoir un jour scié du cuivre à la main pour comprendre.
je penses même pire que l'aluminium, cela donne des copeaux vraiment "gras".
tu pourrais essayer avec une lame à denture large (dans le style des lames pour le bois.)
Le cuivre est d'autant plus difficile à scier qu'il est recuit ou proche de l'état recuit.
Cela allait très bien lorsqu'il s'agissait de cuivre OFHC forgé.
Mais une barre de cette section je la couperais à la scie à métaux lubrifiée avec du suif.
Stan
J'aurai pensé que c'était le même problème que quand on perce dans du cuivre: le foret chauffe et se dilate mais le cuivre évacue la chaleur et ne se dilate pas. Donc ça fini par coincer.
Quand je perce du cuivre, je fais volontairement une lèvre plus longue que l'autre pour avoir un trou plus grand et éviter le coincement. Sur une scie, je ne vois pas ce qu'on peut changer, plus d'avoyage?
Sur la Sydéric de mon père, nous coupions tout, cuivre, laiton, zinc, zammac, dural, magnésium... sauf du ferreux.
Il est vrai que nous avions rarement des grosse sections sauf en laiton.
Nous coupions à sec mais la lame était "ont du lait" au niveau des dents... Peut-être faudrait-il lubrifier avec du lait ? mais avant... je vais préciser, pour être plus sérieux, que les lames que nous utilisions avaient une denture fine et avaient, de mémoire, des ondulations d'un bon cm avec une dizaine de dents par vague...
Peut-être est-ce une solution ?