Très intéressent de lire ce fil qui date de Juin 2007.
Ce qui est troublant dans tout ces messages c'est la continuité dans la critique alors qu'en 2007 il n'y avait pas de crise.
Ma grand-mère me dit souvent :
On ne voit pas ce qui est fait, mais ce qu'il reste à faire
En France, on ne voit pas ce que l'on a et l'herbe est toujours plus verte chez les autres.
Et tout comme la citation de Ferrat par Datour :
DATOUR a dit:
" le grillon",il y est dit entr"autres:
Sait-il au fond de sa mémoire
Que c'est du coeur de la nuit noire
Qu'on peut voir l'aube se lever
Un grillon,un grillon, un grillon dans ma cheminée ....
Je mettrais une note d'optimisme, c'est des ruines de cette industrie glorieuse que va naître notre nouvelle industrie qui n'aura rien à voir avec les monstres d'aciers d'antan. Tout comme les chaines d'assemblages n'ont plus rien à voir avec les manufactures.
La chance de la France, c'est de ne pas avoir pipé les dés et soutenue des fabricants moribonds, comme certains constructeurs automobiles américains.
Le génie français c'est de réaliser des choses avec peu et sous des contraintes terrifiantes. L'esprit Français n'a jamais brillé aussi fort que lors qu'il sort de la pénombre la plus totale.
Toutes les langues du monde reprennent des mots français, l'anglais scientifique est composé d'une foule de mots transparents, il est vrai que le Français n'est pas la langue dominante, mais faut-il être dominant pour briller ?
Faut-il écraser le marché pour qu'un constructeur existe ? Qu'un savoir faire perdure ?
La vraie sagesse n'est-elle pas de laisser une place à chacun et de savoir vivre et profiter des connaissances de tous ?