Vapomill a dit:
Salut Phil!
Je n'ai jamais constaté le phénomène dont tu nous parles sur un cône....
je l'ai vu sur ma première perceuse à colonne, modèle Rondy acheté à 14 ans avec mon premier argent de poche et que j'ai toujours
(la perceuse par ce que l'argent de poche lui
)
A l'époque j'avais l'habitude d'huiler abondamment tout ce qui était en métal (mon mini atelier était dans la cave de l'immeuble) et il y a quelques années j'ai voulu démonter le mandrin CM2 ... je n'ai pas réussi (au marteau sur un chasse cône) et ai laissé en l'état de peur d'exploser la broche déjà fragile.
L'huile s'est transformée en colle et il a fallu que je chauffe pour qu'au premier coup de marteau ça décolle, le cône était noir/marron.
J'avoue avoir du mal à le concevoir quand je vois le comportement d'un montage arbre-coussinet très bien ajusté.
C'est très différent avec un palier il n'y a pas immobilisation des pièces entres elles comme dans un assemblage conique, bref on veut l'inverse !
mais le principe de la "succion" reste présent, un palier rectifié chauffe plus (moins bon rendement) et se dégrade beaucoup plus vite qu'un palier gratté pour cette raison.
En grattant on abaisse le nombre de points de contacts en dessous du % qui entraine une adhérence entre les pièces (sensible dès 70-75%)
En revanche, j'ai déjà eu maille à partir avec un cm monté en bloquant le tirant alors que cônes mâle et femelle avaient été dégraissés!
Là c'est bien lié à l'inconvénient des emmanchement coniques et prouve que les pièces étaient parfaitement ajustée... ou le tiran trop serré la dilatation différentielle ayant fait le reste.
Mais, il est bien entendu qu'il ne faut pas laisser un cône morse monté dans la broche une fois le travail terminé, et donc la siccativation de l'huile est exclue.
En fait j'aurai presque tendance à penser le contraire, l'huile siccativant à l'air libre, avec moins d'air elle durcira moins vite...
mais suivant l'huile elle finira tôt ou tard pas durcir et là
J.F. explique mieux que moi pourquoi l'outil à queue cône morse doit être démonté alors que la broche est encore chaude (phénomènes de dilatation de la broche et de coincement supplémentaire du cône)
Cordialement, Bertrand.
oui la broche ayant un masse thermique plus grande que le cône du porte outil et étant la partie femelle, en chauffant elle tend à s'ouvrir et permettre que la partie mâle (attention carré blanc pour les enfants
) ne rentre plus profondément...
du fait du cône l'emmanchement devient encore plus puissant au refroidissement et donc difficile à sortir, sauf à réchauffer pour aider.
Bon je comprend que pour expliquer ça aux enfants les mamans restent sur les cigognes, les roses et les choux car si c'était le papa mécanicien ce serait vraiment trop hard
Bonne journée,
Phil