On peut supposer que l’utilisateur n’a qu’une fraiseuse CN
par contre il serrait intéressant de savoir comment il utilise les outils tournant qu’on aperçoit sur le coté
On peut supposer que l’utilisateur n’a qu’une fraiseuse CN
par contre il serrait intéressant de savoir comment il utilise les outils tournant qu’on aperçoit sur le coté
Par déplacement de sa broche (qui est sa pièce) vers les différents axes verticaux des outils soit le foret l'outil a aléser etc et jouer de l'axe Z pour profondeur de passe .
tu a un lien vers le site ou tu a trouvé la photo?
çà fait longtemps que je pense à cette possibilité, mais je suis parti sur une tout autre configuration. (moins bien que celle ci)
On fait bien du taraudage avec un CU sans mettre de mandrin à compensation pour tenir le taraud (il faut connaitre la position angulaire de la broche mais ça c'est classique).
On fait bien du taraudage avec un CU sans mettre de mandrin à compensation pour tenir le taraud (il faut connaitre la position angulaire de la broche mais ça c'est classique).
Pour le filetage on doit pouvoir faire la même chose que sur un tour à condition d'avoir un capteur de broche, d'autant que l'on utilise les axes X et Z et que la disposition du tour peut être reproduite sur la fraiseuse.
Un exemple ici :
Ou là :
C'est un tour vertical "pick-up" qui prend et dépose les pièces sur un convoyeur, j'en ai installé 2 sur une ligne automatique il y a un peu plus de 20 ans pour fabriquer le même type de pièces (boitier de différentiel).
Ce qui est intéressant c'est la solution retenue pour introduire l'outil qui usine la sphère intérieure du boitier. Une autre solution qui ne nécessite pas de recourir à un mouvement combiné de l'outil et de la pièce est de passer l'outil par une des ouvertures latérales du boitier mais la prise de pièce est plus difficile.
Il y a aussi des tours verticaux bi-broches, la première broche prend la pièce sur un convoyeur et une fois l'opération d'usinage réalisée elle dépose la pièce dans la deuxième broche (broche verticale du bas donc en vis à vis de celle du haut) pour l'opération d'usinage suivante, la sortie de la pièce nécessite un manipulateur.
Exemple :
Les machines et les solutions utilisées en production grande série n'ont pas grand chose à voir avec l'usinage unitaire à part que les 2 font des copeaux et qu'il faut les évacuer...
Ce que j'ai vu aussi c'est une station de contrôle en ligne qui mesure la pièce usinée après le tour et qui envoie les mesures à la CN du tour pour corriger les jauges outils et prendre en compte l'usure (avec un algorithme de calcul dans la CN). J'ai même vu un fonctionnement avec une première passe "surcotée" lors de l'utilisation d'un outil neuf , contrôle sur la station en ligne, retour de la pièce dans la machine avec corrections des valeurs de l'outil, prise de passe aux cotes finies et sortie vers la station de contrôle pour valider la pièce (et l'outil bien sûr). Le problème de ce système est qu'il prend un peu plus d'un temps de cycle et donc réduit la capacité de production, cependant dans le cas de tolérances très serrées c'est une bonne solution pour limiter les "crevées".
Merci pour ce REX, le monde de la production en grande série doit être intéressant aussi. Les enjeux sont tellement différents...
On le découvre déjà un peu en lisant les sujets sur les tours de décolletage.