Bonjour,
Rappel destiné aux amateurs (comme moi):
La cémentation consiste à augmenter le taux de carbone jusqu’à 0,9% environ dans la couche superficielle (1 à 3 mm) d’un acier allié ou non allié qui est à bas carbone (0,15 environ) afin d’augmenter la trempabilité de la couche superficielle seulement.
Elle se pratique en phase solide, liquide ou gazeuse, vers 925°C et elle est suivie d’une trempe qui affecte surtout la surface hautement carbonée. Le cœur de la pièce reste souple et moins sujet à rupture.
Il y a risque de déformation de la pièce du fait des températures élevées mises en œuvre.
La nitruration consiste à dissoudre de l’azote dans la couche superficielle sur quelques dixièmes d’épaisseur. Elle se pratique en phase gazeuse (ammoniac NH3) vers 525°C, ou liquide (bain de cyanures alcalins) vers 570°C, ou par procédé ionique. La dureté superficielle obtenue est très grande, mais à condition d’opérer sur des aciers alliés d’une composition particulière.
Comme l’opération n’est pas suivie de trempe et que la température de sa mise en œuvre est faible, la pièce ne subit pas de déformations.
La carbonitruration est un traitement thermique dont la technique s’apparente à la cémentation gazeuse et qui s’opère vers 840°C. Le milieu gazeux libère du carbone et de l’azote qui sont dissous dans la couche superficielle de l’acier qui sera ensuite durcie par trempe, comme dans le cas de la cémentation. Risques de déformation.