J
Travail à l'ancienne, décolletage d'un axe de balancier au 6mm à la main, sans bino puis
travail sur 6mm à la main avec trino (+ contrôle caméra) et enfin, travail au SV70 sur trino directement sur chariot croisé.
J'ai tendance à faire le contraire. C'est comme cela que l'on m'a appris et cela me semble logique. Je dégrossi éventuellement sur un gros tour, si besoin et je fini sur un petit tour et entre-pointes pour les travaux délicats :
http://www.sulka.fr/arbrbar/
Ici le tournage d'un axe de balancier d'une pendulette de voyage :
Voir la pièce jointe 484151
Un petit croquis vite fait :
Voir la pièce jointe 484152
Dégrossissage sur un tour d'horloger Lorch :
Voir la pièce jointe 484153
Finition entre-pointes :
Voir la pièce jointe 484154
Essai en situation :
Voir la pièce jointe 484155
Tourné entièrement à la main, sans chariot croisé.
@+
JC.
Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi tu crée un faible au pivot ?
Les anciens tournaient essentiellement avec des burins tenus à la main, ce qui permettait une très grande liberté.Je pense que c’était due au procédé d’usinage et à la précision des outils très anciens.
Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi tu crée un faible au pivot ?
Tout simplement pour que l’huile ne puisse pas suivre l’attraction de la plus grande masse.
À l’époque les horlogers ne disposaient pas des huiles actuelles.
En restauration il faut bien entendu reproduire ce rétrécissement et je dirais même en fabrication moderne si l’on désire une lubrification optimale.
Toutes les montres récentes meme haut de gamme n’ont plus ce rétrécissement.
Merci pour les explications.Je confirme cette approche de JDG. Ce rétrécissement avait pour but de retenir l'huile afin qu'elle ne migre pas vers le spiral, au risque de le faire coller ce qui pour effet de faire avancer considérablement la montre. Les huiles horlogères se sont synthétisées et fait d'énormes progrès. La viscosité est maintenant parfaitement maîtrisée quelque soit la température. On a aussi inventé l'épilame pour modifier la tension superficielle.
Certainement qu'aujourd'hui ce n'est plus nécessaire. Par exemple l'exécution quasi parfaite des usinage permet d'avoir des contre-pivots parallèles au rubis et avec un espace bien contrôlé. Ce qui fait que la capilarité est optimum et que l'huile, compte tenu de ses caractéristiques actuelle, ne migre plus.
Mais pourquoi pas , pour attirer le gogo fortuné et justifier d'un prix très élevé.Il faut bien appâter le pigeon... Dans une montre de "marque", le coût de la technologie et de la fabrication est minime par rapport au coût de marketing.Le marketing horloger à encore beaucoup de sources d'inspiration... Il faut dire que dans certains pays en développement ou récemment développés, le nombre de milliardaires croît à vitesse grand V. Il faut satisfaire leurs désirs fous.
@+
JC.
Mais pourquoi pas , pour attirer le gogo fortuné et justifier d'un prix très élevé.Il faut bien appâter le pigeon... Dans une montre de "marque", le coût de la technologie et de la fabrication est minime par rapport au coût du marketing. Le marketing horloger à encore beaucoup de sources d'inspiration... Il faut dire que dans certains pays en développement ou récemment développés, le nombre de milliardaires croît à vitesse grand V. Il faut satisfaire leurs désirs fous.
Bonjour
Ce serait un formidable argument commercial, par exemple pour une fabrication main avec des roues en or ...a méditer...
« Garantie de lubrification « de 20 ans avec les huiles actuelles ...(Epidrop 3)...
Ce serait un formidable argument commercial, par exemple pour une fabrication main avec des roues en or ...a méditer...
Fabrication main, cela existe déjà. C'est le nouveau crédo de certaines grandes marques suisses. Je connais un horloger français, très pointu, qui fabrique des petites séries de pièces à la main, pour une prestigieuse marque horlogère. Il caresse le micron ! Le cahier des charges est très rigoureux.
C'est le monde à l'envers, pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire compliqué !
C'est vrai qu'aujourd'hui les chinois arrivent à faire des tourbillons fiables et pas chers à la pelle, alors qu'il y a encore une cinquantaine d'années c'était un des plus grands chef-d'oeuvre horloger. Il faut donc trouver des arguments pour vendre des tocantes très cher.
Pour l'or, je n'ai pas d'infos, mais cela va sûrement venir un jour. Mais bonjour la perte de métal et de temps, si le croisement des roues se fait à la main, surtout que l'or commence une nouvelle et sévère phase de hausse !
Il me semble qu'Eterna, dans les années 60, faisait des rotors en or pour les automatiques dames. Mais pour une raison physique, dont il se servait comme argument commercial.
@+
JC.
On va encore s'éloigner du sujet
Pour l'or, en effet, il monte, il descend, en ce moment il est haut mais perso, j'achète du 9K à pas cher (bien en dessous du cours)
Et lorsque l'on "MAITRISE" l'affinage 24K, je dis bien maitriser et pas jouer à l'apprenti chimiste, c'est largement et extrêmement
avantageux de faire comme ça. Le repasser au titre est ensuite un jeu d'enfant
Ce qui m'a permis de faire mes rouages et ponts à ma guise en acceptant la perte du métal noble.
Certes, mais tu donnes l'exemple :
Faites ce que je vous dis et non pas ce que je fais !
@+
JC.
Et lorsque l'on "MAITRISE" l'affinage 24K, je dis bien maitriser et pas jouer à l'apprenti chimiste, c'est largement et extrêmement
avantageux de faire comme ça. Le repasser au titre est ensuite un jeu d'enfant
Il y a rien de confidentiel, c'est dans tous les bons manuels de bijouterie !
Il y a deux méthodes très connues : la quartation et l'eau régale.
J'ai pratiqué il y a vingt ans la méthode à l'eau régale, pour le fun. Mais j'ai vite compris que c'est plus efficace et rentable de passer par un fondeur, pour un pro !
@+
JC
Perso, un pot qui est pro allait chez le fondeur, maintenant, c'est moi qui lui fait ça chez lui car la c'est rentable.
Le prix des fondeurs sur paris maintenant: 800 Euros pour l'affinage plus pertes de l'ordre de 12 %...
Quand il amène 3 Kg.
Avec le procédé de chloration Miller 99,5%...98,3 bravo !
Il fabrique à longueur de journée et joue avec ce métal en permanenceBigre !
Moi je paie 150 € pour un affinage et ils me créditent généralement plus de 700/1000 sur de la broutilles 18 K.
C'est un gros faiseur ton pote ! Ca fait près de 80 000 € !
Comment fais-tu pour titrer ton résultat ?
Comment fais-tu pour fondre ta poudre ?
@+
JC.
je le passe en chlorure d’or (Aucl3 et composé Aucl4) pour le précipiter sous forme métallique. Ensuite, une décante lente, rinçage, décante, séchage de la poudre puis fonteAvec le procédé de chloration Miller 99,5%...98,3 bravo !
puis fonte
Il fabrique à longueur de journée et joue avec ce métal en permanence
Pour titrer il l’envoie avec son métal et ça passe au spectromètre.
pour Le fondre, j’utilise un oxhydrique .
la vidéo illustre la précipitation de la solution.
Fond le en anodes et fait une électrolyse = 999,99...
Il payais 800 euros car il recyclais les déchets d’or (poussières au balai, poussières de lime, de scie, etc...) donc de la mer.. mélangée avec. Et le fondeur lui trouvais toujours une perte de fou.... plus maintenantComme tous les artisans bijoutiers !
Un fondeur dispose normalement d'un spectromètre. Je ne comprends pas pourquoi ton ami paie 800 € pour la fonte et le titrage s'il est pro !
Ta très fine poudre d'or fin issue de ton affinage à l'eau régale va s'envoler en partie sous la pression des gaz de ton chalumeau oxhydrique !
Désolé, mais ça ne prouve rien !
Tu pourrais STP nous expliquer clairement et simplement la procédure à utiliser pour ce faire, par un petit artisan ?
J'ai l'impression de ne pas vivre sur la même planète que vous ! D'être le témoin de terrorisme technique ! D'être complètement ignare et d'évoluer parmi des collègues imbéciles, depuis que je vous lis.
Merci d'éclairer ma petite lanterne d'artisan d'en bas, de me faire évoluer, dans l'esprit de solidarité de ce forum !
@+
JC.
Ça c’est pour des petits lots jusque 50 grammes sinon c’est creuset et four puis coulage avec lingotière.
Pour la fonte à l'anode même si j'ai le KCN, c'est un peu violent(tu me diras aussi violent que HNO3 + HCL puis NA2O5S2 )
(Tu mets les pièces dans un bain cyanuré en les reliant au +, elles passeront en solution et iront vars le - sous forme de poudre )
Généralement mes fontes, pour la fabrication ne dépassent pas 50 gr. De toutes les façons on coule toujours dans une lingotière pour faire du plané ou du fil, ou dans un cylindre pour la fonte à cire perdue :
http://sulka.fr/fcp/
Tu peux essayer d'être plus compréhensible pour le bac -5 que je suis.
- Comment faire un bain cyanuré (dosage)?
- Quelle électrode utiliser pour la cathode ?
- Détail sur la procédure, etc...
Merci d'avance.
@+
JC.
Merci pour la description claire. Mais c'est aussi ainsi que je pratiquais pour l'eau régal.J'utilise pour dissoudre les déchets d'or la formule de l'eau régale. Pour ce qui est du bain cyanuré, je ne me suis pas aventuré la dedans.
Pour ce qui est de la méthode que j'utilise:
Merci pour la description claire. Mais c'est aussi ainsi que je pratiquais pour l'eau régal.
Ce qui m'intéresse c'est la méthode au bain cyanuré et les techniques fumantes de JDG par l'électrolyse.
Est-ce à la portée d'un petit artisan ?
Je suis aussi à la recherche de la formule et méthode pour faire des bains de placage or. Pas des formules fumantes en jargon de chimiste, mais quelque chose de compréhensible et de séquencé, comme tu viens de le faire pour l'affinage à l'eau régale. Pas des trucs à la noix trouvé sur le net, mais issu d'une réelle expérience pratique.
Pas comme les rondelles de réglages sur un autre poste...
@+
JC.
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