V
la roue de minutes qui est cassé (manque une dent)
Là c’est très vite réparé. Une queue d’aigle, une fraise ou un fly cutter, un fer à souder et une pointe d’étain.
Sacrilège ! Le fer à souder est proscrit chez un bon horloger !
Ca fait de gros et vilains pâtés !
Je m'inscris en faux !
Tu peux expliquer aux ignares comme moi ce que c'est ?Une queue d’aigle,
car la roue doit être à plat pour effectuer un travail convenable et avec une lampe à esprit de vin c’est totalement impossible.
Pour souder des pièces microscopiques il utilisait un gros fer électrique de zingueur avec une panne très bien affûtée.
Je te souhaite bon vent, les iles de la Dalmatie sont certainement l'endroit le plus paradisiaque que je connaisse (au moins en Europe...)j'ai trouvé un job de skipper bénévole en Croatie sur un Sun Odyssey 45.
Si ton ajustage est bien fait, il n'y a aucun problème. Si non, il y a des ruses de vieux horlogers pour faire tenir la pièce rapportée !
Si, je reviens, je vous ferai un petit topo sur la soudure horlogère, si ça intéresse du monde...
JC.
Soif d'apprendre donc avec plaisir.
Merci @jdg pour le partage.Voir la pièce jointe 481413
Voir la pièce jointe 481414
Voilà le secret des vieux Horlogers.
Deux fonctions avec cet outil :
- Un léger martelage à fin de finaliser l’assemblage en queue d’aigle.
- après la chauffe (brasage) le laiton devient mou, un nouveau martelage lui rendra sa dureté.
Cordialement
Tu peux expliquer aux ignares comme moi ce que c'est ?
@JCS : Si un jour tu as l'occasion de voir ce que faisait Monsieur Marcel Lavi (président de mon club de modélisme naval sur Bordeaux dans les années 80 et multi champion du monde de maquette) avec un fer à souder tu changerais certainement d'avis. Pour souder des pièces microscopiques il utilisait un gros fer électrique de zingueur avec une panne très bien affûtée. Je le revois donner son cours magistral sur le sujet chaque fois qu'un visiteur lors d'une exposition lui demandait pourquoi il n'utilisait pas un de ces fers si fins et si précis que l'on trouve en magasin de bricolage !... "Avec mon fer, la chaleur va ou je veux et n'a pas le temps d'aller ailleurs !"
Après, je comprend que l'homme de l'art préfère refaire la pièce entière... Mais c'est un autre sujet !
Tu veux sûrement dire roue de minuterie, la roue des minutes c'est sur un chronographe, il me semble.la roue de minutes qui est cassé (manque une dent)
Je te souhaite bon vent, les iles de la Dalmatie sont certainement l'endroit le plus paradisiaque que je connaisse (au moins en Europe...)
Bon vent l’amiral et reviens-nous vite en un seul morceau sinon nous sortirons nos fers à souder.
C'est très compliqué de savoir quel flux ou fil utiliser vu tout ce qui existe sur le marché.
Oupela c'est pas la minuterie mais la chaussée pardonnez mon langage. La roue de minuterie est celle qui est en liaison entre la chaussée et la roue des heures. Et pour un chrono, pas de roue des minutes mais une roue entraîneuse du compteur de minutes ou une roue compteuse de minutes.Tu veux sûrement dire roue de minuterie, la roue des minutes c'est sur un chronographe, il me semble.
si la soudure à l'étain est bien faite, le laiton n'est pas recuit
Et pour un chrono, pas de roue des minutes mais une roue entraîneuse du compteur de minutes ou une roue compteuse de minutes.
La frontière est très fine :
Je viens de vérifier sur dans le dictionnaire horloger de chez Ebauches SA, édition 1976, page 371, il existe bien une roue de minutes, pour compteur 30 mn, référence 35.200.
Dans les mouvements de pendules de Paris, toutes les roues et barillets sont soudés à l'étain. Elles sont néanmoins parfaitement écrouies.
Et la dent de cassée, c'est sur la chaussée ?
JC.
Comme quoi, selon les fournisseurs, ils apellent ça un peu comme ils veulent.
ou alors c'est comme le Larousse, il évolue selon les années
Voilà le secret des vieux Horlogers.
Deux fonctions avec cet outil :
- Un léger martelage à fin de finaliser l’assemblage en queue d’aigle.
- après la chauffe (brasage) le laiton devient mou, un nouveau martelage lui rendra sa dureté.
Bien sur chacun est libre de détourner l'usage premier d'un outil à sa guise, mais peut-être pas de l'imposer comme une généralité.
Vous retransmettre exactement les enseignements serait bien long (pour un "truc si simple").Tu peux nous faire un petit topo à propos de la brasure au fer à souder ?
Je n'utilise quasiment plus d'étain professionnellement (sauf pour l'électronique bien sur), mais j'ai beaucoup utilisé un alliage magique d'étain à 96% avec 4% d'argent avec un décapant de chez Castolin (plus la bref en tête...). Cet alliage est eutectique, il file comme l'éclair dès qu'il atteint 221°, je connais l'existence d'un alliage 42%étain 58% bismuth dont la température de fusion est bien plus basse (dans les 140° de mémoire) mais je ne l'ai jamais utilisé.C'est très compliqué de savoir quel flux ou fil utiliser vu tout ce qui existe sur le marché.
C'est l'avantage de ce genre d'alliages qui permet de rester en dessous du point de recuit, mon prof de plomberie (un MOF) nous a tanné toute notre première année pour que l'on maitrise ce détail, mais avec le cuivre et un alliage classique à 40% de plomb c'est assez simple.Recuit du laiton suivant les alliage entre 250 et 500° centigrades
Brasure à l’étain environ à 350° centigrades afin d’ obtenir une bonne pénétration....
Ceux qui pensent le contraire ici ne doivent pas être légion.JC, qui ne raconte pas que des conneries,
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