Je vois que la manip intègre un module d'alimentation à découpage dans le style chinois.
Il faut ce méfier de ces modules (j'ai donné) car souvent dans les alims à découpage chinoises le filtre antiparasites secteur du module injecte un faible courant secteur dans le châssis, via un ou plusieurs condensateurs "antiparasites", comme sur les vieilles télés Sony ...
Si le circuit de mise à la terre n'est pas nickel pour chacun des appareils impliqués, et si les sorties du module alim ne sont pas flottantes - exemple : sortie 12V DC, mais avec négatif relié au châssis du module alim à découpage - c'est un truc à faire cramer des entrées/sorties MOS, en commençant par les plus fragiles (celles du microcontrôleur ATMEL, par exemple).
Pour lever le doute, il faudrait alimenter le montage "stroboscope" à partir d'une alim indépendante du secteur et naturellement dotée de sorties flottantes, par exemple : piles ou petite batterie d'alarme, style 12V 1200 mAH (associée à un fusible réarmable style polyswitch et à un régulateur linéaire style 7805, 7812 ou LM317, si celui-ci n'est pas déjà intégré à la carte stroboscope).
Bien que séduisante, la manip "stroboscope" me semble scabreuse, précisément à cause de tous ces fils volants qu'elle implique, au stade de la mise au point : si le moteur du tour est effectivement commandé par une boucle d'asservissement et non en boucle ouverte, et que les infos nécessaires au bon fonctionnement de cet asservissement sont répartis sur 2 ou trois modules, tous interconnectés par des fils ou limandes plus ou moins fragiles, il suffit d'un fil coupé quelque part, ou d'un signal de capteur perturbé (*) pour que l'asservissement parte en vrille. Or il semble bien (cf. docs International Rectifier) que les circuits IR2110 n'apportent aucune sécurité (en courant ou en tension) aux Mosfets de puissance qu'ils commandent. Les IR2110 sont juste des conformateurs d'impulsions, associés à des translateurs de niveaux.
(*) voire malencontreusement mis à la masse, via la pointe de touche d'un multimètre ou le crochet de sonde d'un oscilloscope
Pour finir, si le fameux moteur "brushless" du SIEG4 n'est qu'un moteur asynchrone triphasé d'un type particulièrement compact (on pourrait le croire, vu le nom des bornes : U, V, W ...) à force de cramer des cartes de commande "genuine" cela reviendra peut être moins cher de virer tout le bazar et de commander directement le moteur du tour par un petit variateur "mono vers tri" industriel, style ALTIVAR ou IMO ... Le vrai prix à payer serait le recâblage systématique des boutons de commande opérateur, à commencer par l'arrêt d'urgence.