Tournez bourrés ! (ça me rappelle une chanson)
La chaleur latente de vaporisation de l'éthanol : 846 kJ/kg
Chaleur latente de vaporisation de l'eau : 2257 kJ/kg
Capacité thermique de l'éthanol : 2460 J/kg/°K
capacité thermique de l'eau : 4186 J/kg/°K
En clair :
- l'éthanol emporte deux fois moins d'énergie que l'eau en élevant sa température.
- l'éthanol emporte trois fois moins de chaleur que l'eau en l'évaporant
- l'éthanol s'évapore à 75°C, l'eau à 100°C (au niveau de la mer)
Donc à part pour des histoires de corrosion, ou pour se bourrer la gueule en douce...
deuxième point : on ne peut pas se procurer de l'éthanol pur comme ça...
troisème point : l'alccol à brûler contient du méthanol (en faible quantité, donc la toxicité des vapeurs n'est quasiment pas supérieure à celle de l'éthanol). L'alccol pharmaceutique à 70° contient du camphre.
Mais l'alccol (à brûler ou pas) a une propriété intéressante bien connue des photographes argentiques : il permet de sécher une surface mouillée bien plus vite (négatifs). Ne me demandez pas pourquoi, j'en sais rien, mais c'est un fait que je constate et dont je me sers.
Il y a longtemps que j'ai envie de tester ma microlub en ajoutant de l'alcool à brûler pour voir si ça facilite l'évaporation de l'eau. Genre 30% pour voir.
Simple : il suffit de préparer du lubrifiant dilué d'une part à l'eau, d'autre part à l'eau + méthanom, puis de plonger deux échantillons, et enfin d'observer les vitesses de séchage.
Un jour...
Pour le moment, j'ai un produit spécifique (mais inadapté à mon utilisation assez particulière) qui contient manifestement une certaine proportion de l'alcool isopropylique (à l'odeur). Quand j'acris inadapté, c'st que mon système exige une grahde fluidité et que je suis donc obligé de le diluer à l'eau alors qu'il est malheureusement fait pour être utilisé pur.