Bonsoir à tous,
Un grand merci pour vos avis positifs et vos encouragements. J'ai passé une bonne partie de la journée sur la machine pour la connaître mieux et essayer de résoudre les deux problèmes principaux que j'ai détecté.
- le blocage de l'axe Y ne fonctionne pas, le levier tourne fou et peut sortir de 15mm. Je n'ai pas encore trouvé la cause et le remède. j'espère ne pas être obligé de déposer toute la partie mobile qui doit bien faire entre 400 et 600 kg. Je n'arrive pas à voir où agit ce blocage.
- en jetant un coup d'oeil dans le puit vertical du contre-poids de la tête j'ai eu une mauvaise surprise, Horreur !!!! les deux faisceaux électriques principaux sont HS. On m'avait laissé comprendre que le circuit électrique aurait été vandalisé dans une première usine lors de sa fermeture.
En fait il n'en est rien, le mal vient du non respect de la procédure de transport de la machine que j'avais promis de vous expliquer.
Le coulisseau pour l'axe Y et la table pour l'axe X sont posés sur une glissière en V et une plate par l'intermédiaire de rouleaux creux de 20 mm de diamètre, c'est ce qui procure des déplacements d'une douceur extrème avec des efforts nuls au niveau des manivelles, c'est très impressionnant.
Lors du transport, pour conserver la précision de la machine, SIP préconise de soulever les tables de quelques dixièmes de mm et de les caler, ensuite on immobilise chaque table par des plaques et des équerres métalliques fixées grâce à des trous filetés prévus et élégamment masqués ensuite par des vis borgnes du plus bel effet. En dernier on bride l'ensemble des deux tables par rapport au bati.
La deuxième opération importante consiste à sortir le contre poids de 215 kg qui équilibre la tête d'usinage qui doit peser à peu près la même chose. Pour cela il faut un moyen de levage assez haut car la machine fait 1,90 m et le contre poids environ 1 m avec ses anneaux. Je vais devoir construire un portique pour le remettre en place, d'autant plus que j'ai aussi la tête à remonter et qu'il est impensable de remboîter les queues d'aronde avec une flèche hydraulique, seul le palan permet à mon avis une présentation en douceur. Non avons beaucoup galèré pour la sortir car l'élinguage n'était pas équilibré par rapport aux masses très en avant de la tête.
Tout cela pour vous expliquer que j'ai fait les choses dans les règles mais que des gougnafiers avaient transporté la machine sans le faire et le contre poids a joué les balanciers d'horloge comtoise pendant tout le voyage précédent, massacrant de bon coeur le circuit électrique.
Ce n'est pas une catastrophe, les deux faisceaux sont déjà déposés et en cours de réfection, un vieux flexible de douche remplaçant avantageusement les gaines écrasées. J'espère surtout que les glissières n'ont pas été marquées, affaire à suivre.
Ci-jointes quelques photos pour vous illustrer mon propos.
La suite au prochain numéro avec la présentation des accessoires et outillages. Pour vous exciter je vous dit juste que j'ai les têtes et les outils pour faire des alésages de diamètre 0,4 mm.
Cordialement.
Jean-Michel.
Vu sur les glissières et les rouleaux creux de la table.Ampoules du système optique et leurs supports réglables (réglage de la position du filament sur un appareil extérieur fourni avec la machine)La règle des Y. On devine la graduation à G (règle gravée sur les machines qui fournissaient les règles étalons des laboratoires Européens).Câble du moteur dans le batiDégats visibles sur le câble moteur déposé (deux fils coupés les autres à la masse)Câble du boîtier de commande dans le bati.Câble du boîtier de commande déposé.Schéma du circuit électrique,il est un peu différent de celui qui est dans la notice.Boîtier électrique, tout semble d'origine, 1960.Plaque constructeur.