Nikass
Compagnon
Bonjour à tous,
Plaçons-nous dans le contexte d'un débutant qui pourrait avoir accès à du matériel lourd (moi en l'occurence
)
Dans le débat "petite chinoise" contre "grosse européenne" ou "choix d'une première machine", revient de temps en temps l'aspect sécurité, à savoir qu'une petite machine peu puissante permet de pardonner les erreurs, un peu plus qu'une grosse qui ne va pas caler ou péter une pièce fusible aussi simplement. Ca me paraît raisonnable comme point de vue.
Je me posais donc la question suivante, pour essayer d'avoir le meilleur des mondes. Serait-il envisageable, et comment (électronique autorisée, hein !) de limiter la puissance d'une grosse machine sans modifications lourdes, type limiteur de couple mécanique ou carrément changement du moteur de 27kW par un de trottinette ?
L'idée serait de piloter le moteur de telle manière à couvrir les pertes de la chaîne cinématique, plus un petit peu de rab pour l'effort lié au travail, forcément, on n'utilise pas les capacités de la machine à plein, mais ce n'est pas le but. Bon, je dis pas brider une Huron pour se limiter à un dixième dans du beurre mou, mais vous voyez l'idée. Avec les variateurs, selon les modèles, on peut toujours régler la protection moteur mais je me demande si ça suffirait... Il faudrait vraiment que ça marche comme un fusible: on dépasse l'effort autorisé, ça cale, on arrête tout, rapide et radical, sans que justement la machine ne puisse fournir plus.
Peut être en sous-voltant le moteur, mais après, quels risques ?
L'autre avantage que j'y vois, c'est qu'on serait tellement en dessous de ce que peut absorber la bécane que la casse mécanique sur la machine elle-même est improbable: on y laisse la pièce ou l'outil, on recommence, et voilà. Et plus on apprend, plus on peut jouer.
Ca suppose d'être capable d'évaluer ce qu'il faut pour la cinématique (bon, avec un truc réglable, en y allant graduellement ça doit pas être compliqué de faire tourner "juste" à vide), et puis d'avoir une idée de la puissance nécessaire pour un travail donné, là par contre, à moins aussi de faire des essais sur un martyr, je ne vois pas, et je n'ai rien trouvé concernant la puissance mécanique réelle nécessaire en fonction des paramètres de coupe, de l'outil, de la matière...
Ca pourrait s'évaluer avec les limites connues des petites machines, et leur puissance. Genre, j'ai un tour de 350W, dans telles conditions je cale, donc ce travail nécessite environ 300W électriques... un truc comme ça, ce qu'on ne peut pas vraiment savoir à moins de mesurer le courant moteur sur une grosse...
Des idées, commentaires ou retours ? Ou c'est idiot comme plan ?
Merci
a+
Plaçons-nous dans le contexte d'un débutant qui pourrait avoir accès à du matériel lourd (moi en l'occurence
Dans le débat "petite chinoise" contre "grosse européenne" ou "choix d'une première machine", revient de temps en temps l'aspect sécurité, à savoir qu'une petite machine peu puissante permet de pardonner les erreurs, un peu plus qu'une grosse qui ne va pas caler ou péter une pièce fusible aussi simplement. Ca me paraît raisonnable comme point de vue.
Je me posais donc la question suivante, pour essayer d'avoir le meilleur des mondes. Serait-il envisageable, et comment (électronique autorisée, hein !) de limiter la puissance d'une grosse machine sans modifications lourdes, type limiteur de couple mécanique ou carrément changement du moteur de 27kW par un de trottinette ?
L'idée serait de piloter le moteur de telle manière à couvrir les pertes de la chaîne cinématique, plus un petit peu de rab pour l'effort lié au travail, forcément, on n'utilise pas les capacités de la machine à plein, mais ce n'est pas le but. Bon, je dis pas brider une Huron pour se limiter à un dixième dans du beurre mou, mais vous voyez l'idée. Avec les variateurs, selon les modèles, on peut toujours régler la protection moteur mais je me demande si ça suffirait... Il faudrait vraiment que ça marche comme un fusible: on dépasse l'effort autorisé, ça cale, on arrête tout, rapide et radical, sans que justement la machine ne puisse fournir plus.
Peut être en sous-voltant le moteur, mais après, quels risques ?
L'autre avantage que j'y vois, c'est qu'on serait tellement en dessous de ce que peut absorber la bécane que la casse mécanique sur la machine elle-même est improbable: on y laisse la pièce ou l'outil, on recommence, et voilà. Et plus on apprend, plus on peut jouer.
Ca suppose d'être capable d'évaluer ce qu'il faut pour la cinématique (bon, avec un truc réglable, en y allant graduellement ça doit pas être compliqué de faire tourner "juste" à vide), et puis d'avoir une idée de la puissance nécessaire pour un travail donné, là par contre, à moins aussi de faire des essais sur un martyr, je ne vois pas, et je n'ai rien trouvé concernant la puissance mécanique réelle nécessaire en fonction des paramètres de coupe, de l'outil, de la matière...
Ca pourrait s'évaluer avec les limites connues des petites machines, et leur puissance. Genre, j'ai un tour de 350W, dans telles conditions je cale, donc ce travail nécessite environ 300W électriques... un truc comme ça, ce qu'on ne peut pas vraiment savoir à moins de mesurer le courant moteur sur une grosse...
Des idées, commentaires ou retours ? Ou c'est idiot comme plan ?
Merci
a+