Salut
Je ne suis pas sure d'avoir bien compris la question, mais bon, je me lance.
Si l'on parle d'un point de vue ajustement/assemblage, il y a effectivement plus de risques d'avoir des soucis en roulant.
(je ne parlerais pas de l’état de surface mais de la géométrie de la pièce)
Lorsque l'on usine en bout, la surface obtenue a été usinée grâce a un point, peu importe la forme/état de la fraise et son nombre de dent, la surface a été générée par la rotation d'un point (dent la plus basse) autour de l'axe de la broche, même si cette dernière est voilée.C'est ce que l'on appelle du travail d'enveloppe.
Lorsque l'on usine en roulant, la surface obtenue a été usinée grâce a une infinités de points, c'est du travail de forme
Ici il y a beaucoup plus de paramètres qui rentrent en compte comme:
-voile de la broche
-qualité des liaisons (coaxialité) broche/porte-outil/outil
-forme de la fraise (diametre/longueur=>rigidité; affutage qui doit être coaxial a sa queue mais aussi "cylindrique" ou "rectiligne" suivant le type de fraise; usure uniforme, une fraise qui a travaillé plus a un endroit qu'a un autre laissera un escalier, etc)
- paramètres de coupe, flexion de la fraise
-etc
Quant aux collisions, je pense que ça dépend essentiellement de l’opérateur, surtout lors de changement d'outil, avec des dégagements en biais pour gagner un peu de temps.
Sinon le cas classique de bris d'outil en roulant, c'est lors de l'usinage de poche par exemple, on utilise une fraise avec un grand diametre pour l’ébauche, puis un petit diamètre en finition et quand on arrive dans un angle, la petite fraise prend beaucoup trop et crac. Mais on ne peut pas vraiment appeler ça une collision