MacPepR
Ouvrier
Mâme Gambin, 1M de son prénom, c’est elle, photographiée ci-dessous dans son lieu de résidence précédent. Elle y était « chomiste » depuis une quinzaine d’années. Son précédent propriétaire ne l’utilisait pas, lui en préférant une autre de capacités sensiblement plus grandes. Elle va reprendre du service pour une durée indéterminée, halte à l’oisiveté ! Ce ne seront pas les cadences infernales non plus, loin s’en faut.
Son certificat de naissance.
Globalement, cette machine a dû avoir une vie plutôt tranquille. Aucune trace de coups de fraise dans la table, peu de jeux aux vis, des traces de grattages sur les glissières encore biens visibles, etc.
L’ancienne a cependant un rhumatisme du côté de la vis du X. En tournant le volant de déplacement, ça accroche. Comme si la vis ou la noix avaient un souci ou que le mécanisme d’avance automatique ne débrayait pas complètement. Evénement pas remarqué plus que ça lors de l’achat. Difficile de penser à tout.
Bilan, on va y jeter un œil avant mise en service.
On commence par sortir la vis (photo) puis la table complète.
Outre le bloc paliers de la vis, on voit le bon état des glissières du X.
Après retrait des demi-paliers supérieurs.
La vis et sa noix n’ayant rien montré de particulier, on continue l’enquête. Retrait des demi-paliers inférieurs pour voir le pignon conique qui transmet le mouvement du moteur d’avance à la vis, toujours rien de flagrant.
Autre hypothèse envisagée : un enclenchement de l’avance automatique qui débraie mal. Allons voir, en déposant le carter avant.
Les crabots commandés par le levier d’avance pour actionner le X ou le Y. Toujours rien de visiblement hors normes.
Au bilan, tout tourne correctement indépendamment l’un de l’autre. Toutes les rondelles et clips de calage sont en place. C’est lorsque tout est assemblé que le volant ne tourne pas aussi librement que son collègue du Y, par exemple.
On remonte avec le défaut. Sachant que :
- rien ne menace de casser et d’aller faire une vilaine salade de pignons dans la boîte d’avances ;
- pour les longs déplacements, il y a l’avance rapide, on ne tourne le volant que pour prendre la cote.
Une fois le tout remonté, on passe à la partie évolution de l’engin. Autrement dit, Mémère se fait un lifting pour ressembler un peu aux jeunettes.
Flèche 1, l’affichage des déplacements mesurés par des règles comme celle du X désignée par la flèche 2.
Flèche 3, un tableau de commande des principales fonctions.
Flèche 4, la pédale qui commande l’embrayage du mouvement de broche. Après modifications, elle ne servira désormais plus que comme arrêt d’urgence, d’autant plus que la fin de course actionne un frein sur la broche.
Flèche 5, un tableau ajouté pour disposer d’une marche par à-coups, utile lors des changements de vitesses.
Flèche 6, un contacteur inséré dans le mécanisme commandé par la pédale 4.
Revue de détails.
Flèche 1, l’avant et l’arrière de l’afficheur, rien d’exceptionnel.
Montage des règles de détection des mouvements X, Y et Z qui par chance ne viennent pas interférer avec l’existant. Tout au plus la manette de blocage du Y qui est un tout petit peu moins accessible.
Les mêmes recouvertes de tôles de protection, c’est loin d’être étanche, pas facile sur un mouvement linéaire. Ca peut éviter certains copeaux baladeurs.
A l’origine, Mâme 1M Gambin a un fonctionnement qui lui appartient. Les moteurs de broche et d’avance tournent en permanence. L’enclenchement des mouvements se fait de façon mécanique : la pédale de la flèche 4 pour la broche, deux leviers pour les mouvements d’avance.
Problème en cas de panique : par réflexe on saute sur la pédale qui arrête le mouvement de broche SAUF que le mouvement d’avance continue puisqu’il faut manœuvrer son levier pour le débrayer. Jugé pas terrible par le nouveau propriétaire.
Ajoutons qu’en ces temps d’énergie chère et de recherche de bonnes conditions de travail, les moteurs qui tournent et font du bruit en permanence, bof, bof !
Les commandes électriques d’origine sont toutes sur le côté gauche, obligeant à contourner la table pour les atteindre.
Dans son CDI, Mâme Gambin a signé une clause l’engageant à accepter de passer aux commandes électriques. Un peu comme les avions modernes quoi … Les boutons du tableau d’origine sont doublés par des collègues sur une console déportée et située dans la zone de l’opérateur.
Le poussoir noir en bas à gauche commande l’arrêt des deux moteurs (trois avec la pompe de lubrifiant). Mieux en cas de panique.
Désormais, la pédale d’origine est en position d’embrayage permanent. Après tout il n’y a qu’éventuellement un gros tourteau à lancer, ce que le moteur de 4 chevaux est logiquement capable d’encaisser longtemps, sans l’aide d’un embrayage.
Du coup, cette pédale sert d’arrêt d’urgence, non seulement en débrayant mécaniquement le mouvement de la broche mais aussi en coupant électriquement les moteurs avant de freiner si on appuie plus fort.
Ceci par le biais de ce contacteur fin de course installé sur la came du mécanisme (flèche).
Dernier aménagement, une possibilité de marche par à-coups, pour faire tourner légèrement les arbres de boîte lorsqu’une nouvelle vitesse ne s’enclenche pas. A l’origine, c’est un levier déporté du mécanisme d’embrayage à pédale qui assure cette fonction.
Son certificat de naissance.
Globalement, cette machine a dû avoir une vie plutôt tranquille. Aucune trace de coups de fraise dans la table, peu de jeux aux vis, des traces de grattages sur les glissières encore biens visibles, etc.
L’ancienne a cependant un rhumatisme du côté de la vis du X. En tournant le volant de déplacement, ça accroche. Comme si la vis ou la noix avaient un souci ou que le mécanisme d’avance automatique ne débrayait pas complètement. Evénement pas remarqué plus que ça lors de l’achat. Difficile de penser à tout.
Bilan, on va y jeter un œil avant mise en service.
On commence par sortir la vis (photo) puis la table complète.
Outre le bloc paliers de la vis, on voit le bon état des glissières du X.
Après retrait des demi-paliers supérieurs.
La vis et sa noix n’ayant rien montré de particulier, on continue l’enquête. Retrait des demi-paliers inférieurs pour voir le pignon conique qui transmet le mouvement du moteur d’avance à la vis, toujours rien de flagrant.
Autre hypothèse envisagée : un enclenchement de l’avance automatique qui débraie mal. Allons voir, en déposant le carter avant.
Les crabots commandés par le levier d’avance pour actionner le X ou le Y. Toujours rien de visiblement hors normes.
Au bilan, tout tourne correctement indépendamment l’un de l’autre. Toutes les rondelles et clips de calage sont en place. C’est lorsque tout est assemblé que le volant ne tourne pas aussi librement que son collègue du Y, par exemple.
On remonte avec le défaut. Sachant que :
- rien ne menace de casser et d’aller faire une vilaine salade de pignons dans la boîte d’avances ;
- pour les longs déplacements, il y a l’avance rapide, on ne tourne le volant que pour prendre la cote.
Une fois le tout remonté, on passe à la partie évolution de l’engin. Autrement dit, Mémère se fait un lifting pour ressembler un peu aux jeunettes.
Flèche 1, l’affichage des déplacements mesurés par des règles comme celle du X désignée par la flèche 2.
Flèche 3, un tableau de commande des principales fonctions.
Flèche 4, la pédale qui commande l’embrayage du mouvement de broche. Après modifications, elle ne servira désormais plus que comme arrêt d’urgence, d’autant plus que la fin de course actionne un frein sur la broche.
Flèche 5, un tableau ajouté pour disposer d’une marche par à-coups, utile lors des changements de vitesses.
Flèche 6, un contacteur inséré dans le mécanisme commandé par la pédale 4.
Revue de détails.
Flèche 1, l’avant et l’arrière de l’afficheur, rien d’exceptionnel.
Montage des règles de détection des mouvements X, Y et Z qui par chance ne viennent pas interférer avec l’existant. Tout au plus la manette de blocage du Y qui est un tout petit peu moins accessible.
Les mêmes recouvertes de tôles de protection, c’est loin d’être étanche, pas facile sur un mouvement linéaire. Ca peut éviter certains copeaux baladeurs.
A l’origine, Mâme 1M Gambin a un fonctionnement qui lui appartient. Les moteurs de broche et d’avance tournent en permanence. L’enclenchement des mouvements se fait de façon mécanique : la pédale de la flèche 4 pour la broche, deux leviers pour les mouvements d’avance.
Problème en cas de panique : par réflexe on saute sur la pédale qui arrête le mouvement de broche SAUF que le mouvement d’avance continue puisqu’il faut manœuvrer son levier pour le débrayer. Jugé pas terrible par le nouveau propriétaire.
Ajoutons qu’en ces temps d’énergie chère et de recherche de bonnes conditions de travail, les moteurs qui tournent et font du bruit en permanence, bof, bof !
Les commandes électriques d’origine sont toutes sur le côté gauche, obligeant à contourner la table pour les atteindre.
Dans son CDI, Mâme Gambin a signé une clause l’engageant à accepter de passer aux commandes électriques. Un peu comme les avions modernes quoi … Les boutons du tableau d’origine sont doublés par des collègues sur une console déportée et située dans la zone de l’opérateur.
Le poussoir noir en bas à gauche commande l’arrêt des deux moteurs (trois avec la pompe de lubrifiant). Mieux en cas de panique.
Désormais, la pédale d’origine est en position d’embrayage permanent. Après tout il n’y a qu’éventuellement un gros tourteau à lancer, ce que le moteur de 4 chevaux est logiquement capable d’encaisser longtemps, sans l’aide d’un embrayage.
Du coup, cette pédale sert d’arrêt d’urgence, non seulement en débrayant mécaniquement le mouvement de la broche mais aussi en coupant électriquement les moteurs avant de freiner si on appuie plus fort.
Ceci par le biais de ce contacteur fin de course installé sur la came du mécanisme (flèche).
Dernier aménagement, une possibilité de marche par à-coups, pour faire tourner légèrement les arbres de boîte lorsqu’une nouvelle vitesse ne s’enclenche pas. A l’origine, c’est un levier déporté du mécanisme d’embrayage à pédale qui assure cette fonction.
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