nonno.37
Nouveau
Bonsoir,
Je suis nouveau sur ce forum, je n’ai pas encore posté beaucoup,
j’observe, je lis des choses intéressantes, mais je constate aussi
une certains intolérance et agressivité, dommage.
Je m’aperçois aussi que certaines veulent informer sans avoir des connaissances
spécifiques, malheureusement à vouloir donner des
avis erronés ils mettent les non expérimentés sur une fausse voie.
En lisant cette rubrique je n’ai pas pu résister de ne pas intervenir.
Je sais que des membres de ce forum ont réalisé du bon travail avec
ces machines en question, des personnes débrouilles ont toujours
existé, mais ce n’est pas une raison de faire miroiter en se basant
sur ces résultats.
Une des mes connaissances a voulu me faire une surprise en me
montrant sa nouvelle « fraiseuse » fabriquée
dans ce pays lointain, il m’a demandé mon avis, et si je voulais la
tester. Ok, j’ai pris un bout d’acier doux, 140x60x40, je l’ai serré dans
l’étau, j’ai réglé au comparateur le parallélisme 0,00, j’ai monté une
fraise à deux tailles neuve de 16 mm dans une pince CM3 pour diminuer
le plus possible le porte à faux, j’ai attaqué le fraisage latéral
sur 140 mm, 2 mm sur 10 mm de profondeur, 2 faces, en bloquant
la table sur l’axe Y, la tête sur sa coulisse et aussi le fourreau de la
broche, cette machine possède les vis de chariotage à billes, pour cela
j’ai pu attaqué le fraisage en avalant avec une avance plus que raisonnable.
La machine vibrait à faire peur, mesuré au micromètre le parallélisme
de la pièce finie, j’ai pu constater une différence de 0,04 sur 140mm
d’un bout à l’autre.
Quand la broche de cette machine tourne à vide j’ai mesuré un mal
rond dans le cône de 0.015, comment voulez vous qu’on puisse usiner
par exemple un alésage H7 dans un logement ? Même avec un alésoir
en parfait état logé dans un CM3 bien guidé, le résultat sera
catastrophique, la pièce finira immanquablement dans la poubelle.
Impossible aussi d’effectuer un lamage au fond d’un logement en
utilisant le déplacement de la broche, un jeu excessif du coulisseau
dans son logement rend la fraise flottante donc même dangereuse.
J’ai voulu regardé de près cette machine, à première vue le bâti a l’air
cossu, mais si on l’examine dans les détails on constate que l’épaisseur
de la fonte dans les endroits critiques est bien maigrichonne, la masse
pour rigidifier et absorber les contraintes ne sont pas suffisantes.
Les constructeurs de ces machines ont donné la priorité à la capacité d’usinage,
évidemment vu sur papier des capacités pareilles sont
attractives. Mais le porte à faux et la course importante de la tête
diminue logiquement sa rigidité.
Pour mon compte je ne suis pas contre ces machines, mais ce qui me
dérange c’est leur classification dans la famille des fraiseuses, ce
serait plus raisonnable de dire, voilà une perceuse pratique, utilisable éventuellement
pour fraiser du plastique et des matériaux semblables, mais c’est tout.
Quand on ne connait pas assez un sujet, il faut faire attention, ça
fausse la réalité et ça peut aiguiller un novice sur la mauvaise voie.
Salutations,
nonno 37
Je suis nouveau sur ce forum, je n’ai pas encore posté beaucoup,
j’observe, je lis des choses intéressantes, mais je constate aussi
une certains intolérance et agressivité, dommage.
Je m’aperçois aussi que certaines veulent informer sans avoir des connaissances
spécifiques, malheureusement à vouloir donner des
avis erronés ils mettent les non expérimentés sur une fausse voie.
En lisant cette rubrique je n’ai pas pu résister de ne pas intervenir.
Je sais que des membres de ce forum ont réalisé du bon travail avec
ces machines en question, des personnes débrouilles ont toujours
existé, mais ce n’est pas une raison de faire miroiter en se basant
sur ces résultats.
Une des mes connaissances a voulu me faire une surprise en me
montrant sa nouvelle « fraiseuse » fabriquée
dans ce pays lointain, il m’a demandé mon avis, et si je voulais la
tester. Ok, j’ai pris un bout d’acier doux, 140x60x40, je l’ai serré dans
l’étau, j’ai réglé au comparateur le parallélisme 0,00, j’ai monté une
fraise à deux tailles neuve de 16 mm dans une pince CM3 pour diminuer
le plus possible le porte à faux, j’ai attaqué le fraisage latéral
sur 140 mm, 2 mm sur 10 mm de profondeur, 2 faces, en bloquant
la table sur l’axe Y, la tête sur sa coulisse et aussi le fourreau de la
broche, cette machine possède les vis de chariotage à billes, pour cela
j’ai pu attaqué le fraisage en avalant avec une avance plus que raisonnable.
La machine vibrait à faire peur, mesuré au micromètre le parallélisme
de la pièce finie, j’ai pu constater une différence de 0,04 sur 140mm
d’un bout à l’autre.
Quand la broche de cette machine tourne à vide j’ai mesuré un mal
rond dans le cône de 0.015, comment voulez vous qu’on puisse usiner
par exemple un alésage H7 dans un logement ? Même avec un alésoir
en parfait état logé dans un CM3 bien guidé, le résultat sera
catastrophique, la pièce finira immanquablement dans la poubelle.
Impossible aussi d’effectuer un lamage au fond d’un logement en
utilisant le déplacement de la broche, un jeu excessif du coulisseau
dans son logement rend la fraise flottante donc même dangereuse.
J’ai voulu regardé de près cette machine, à première vue le bâti a l’air
cossu, mais si on l’examine dans les détails on constate que l’épaisseur
de la fonte dans les endroits critiques est bien maigrichonne, la masse
pour rigidifier et absorber les contraintes ne sont pas suffisantes.
Les constructeurs de ces machines ont donné la priorité à la capacité d’usinage,
évidemment vu sur papier des capacités pareilles sont
attractives. Mais le porte à faux et la course importante de la tête
diminue logiquement sa rigidité.
Pour mon compte je ne suis pas contre ces machines, mais ce qui me
dérange c’est leur classification dans la famille des fraiseuses, ce
serait plus raisonnable de dire, voilà une perceuse pratique, utilisable éventuellement
pour fraiser du plastique et des matériaux semblables, mais c’est tout.
Quand on ne connait pas assez un sujet, il faut faire attention, ça
fausse la réalité et ça peut aiguiller un novice sur la mauvaise voie.
Salutations,
nonno 37