Salut Jean XXIII.
A l'époque (1976), il n'y avait que de la vaisselle de labo en verre, et des pipettes à bouche. Pas de poires et autres gadgets à mettre dessus.
L'acide en question était aussi concentré que possible, comme de l'huile et fumant. Je ne sais plus ce qu'on faisait avec. Grosses bombonnes en verre. Difficile à pomper, visqueux, dense. Donc j'ai pompé...
Les conditions de sécurité étaient réduites. Il y a eu le même incident un peu plus tard avec du tétrachlorure de carbone. Si je me souviens bien pour un TP sur la synthèse de l'aniline.
Mais on rigolait bien. Un jour avec mon binôme (qui a ensuite fait Chimie Paris), on est arrivé en TP après un repas bien arrosé. Pour un TP sur les organomagnésiens. On a failli tout faire péter. Le prof a balancé de l'eau dans le tricol, et le reste de la bouteille sur nos visages hilares. Il ne rigolait pas aussi bêtement que nous, mais il était plutôt amusé, parce qu'on avait mis une ambiance d'enfer : on avait plié en deux tout le labo pendant l'heure qui précédait. A l'époque, c'était 0.8 g/l pour conduire, et largement plus pour arriver à marcher.
Ceci dit, j'ai toujours été fâché avec la chimie...
C'est énervant toutes ces petits ions qui forniquent entre eux et qu'on voit même pas.
Vu le bidon en photo, j'imagine que tu fais partie des "milieux autorisés". Le calcul de concentrations développé plus haut est-il à peu près correct ?
Après une petite recherche, j'ai trouvé les températurees d'ébullition.
340°C pour H2SO4
100°C pour H2O (incroyable mais vrai)
On devrait pouvoir distiller, non ?
[EIDIT] et je ne sais même pas si les concentrations sont volumiques, massiques, ou molaires...