On suppose tout d'abord que, pour le perçage, le jeu de la queue d'aronde en Z a été ajusté déjà assez ferme, pour que le ressort ait juste la force de faire remonter l'ensemble du chariot.
Pour passer en mode fraiseuse, il faut libérer (rendre inactif) le ressort en dévissant la poignée à gauche, engager le petit levier de l'avance lente à droite, et resserrer le jeu du lardon de la queue d'aronde par la vis surmoulée en plastique vert à droite, pour rendre l'axe Z assez rigide pour fraiser.
La course en Z est alors de 70 mm, comme en mode perceuse, mais en plus lent, plus rigide, et plus laborieux (le cylindre moleté de l'avance lente situé au dessus n'est pas très commode, on attrape vite des crampes dans les doigts).
Comme il est rarissime qu'on utilise cette machine pour fraiser sur 70mm de profondeur, une bonne pratique est de mettre d'abord le chariot Z à mi-course, pour que le guidage par queue d'aronde ait le maximum de rigidité, puis d'approcher la fraise du niveau de travail en déplaçant l'ensemble du bloc Z sur la colonne.
Important : ne jamais monter de fraise dans un mandrin de perçage, toujours utiliser les pinces fournies, qui s'installent directement dans l'axe de la broche, avec un porte-à-faux minimum par rapport aux roulements ! C'est cette excellente conception qui rend la machine apte au fraisage...
D'une façon générale, pour fraiser, moins il y aura de porte-à-faux, à chaque niveau, mieux ça va marcher : engager les fraises dans les pinces au raz de la partie taillée, baisser le bloc Z au maximum, chariot Z fonctionnant au plus près de la mi-course, bien brider sur la table, au plus près des efforts. Un bon étau est très utile, et il vaut mieux qu'il soit plutôt plat, toujours pour limiter les porte-à-faux induits sur la colonne...
Une fois qu'on a bien compris comment s'en servir, c'est une bonne petite machine bien conçue, pas très puissante, mais précise, et très polyvalente pour un amateur.