Et cet acier a une teneur en carbone de combien en proportion ? Est-ce de l'acier simple ou y a-t-il d'autres métaux de composition en fonderie ?
A mon avis cet "anti-corrosion" est un mélange hydraté d'acide orthophosphorique à 10° de volume minimum, or cet acide réagit en présence de métal ferreux (quelle que soit la proportion de carbone) qui même si elle ne se voit pas, produit au moins de la "fleur de rouille" en surface lors de son contact avec l'air par oxydation, surtout après le traitement induit par les soudures.
Cet acide est le seul qui s'attaque à la rouille sans effets secondaires post application, au contraire du chlorhydrique, du sulfurique ou du citrique. Il n'attaque pas les autres matériaux supports comme le plastique, le caoutchouc des joints, le nylon ou le téflon.
Les dépôts noirâtres de fond de cuve sont cette "rouille" transformée qui se dépose sous l'action combinée de l'acidité du liquide et des ultra-sons.
Pour l'éviter, si c'est compatible avec le cahier des charges des pièces finies pour la livraison : une film d'huile fine (paraffine) au plus tôt après les soudures, limiterait beaucoup cette fleur de rouille et son dépôt, même si elle saturerait très vite l'eau acidulée, ne changerait rien au tests des soudures dans le bac à U.S.
L'acide orthophosphorique est utilisé pour la dissolution du tartre (oxydation du laiton chromé ou du laiton simple ou traité) dans les détendeurs à haute et très haute pression, ou en nautisme pour nettoyer l'oxydation marine de l'inox quelle que soit la teneur en chrome et nickel.
Il peut être substitué au vinaigre blanc chaud mais dans des dilutions moindres (c'est de l'acétique). Trop concentré, il est susceptible de faire "sauter" le chromage ou autres traitements de surface à orientation anti-corrosive, même par simple application.
Voilà.