Steyr
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Bonjour messieurs,
je ne sais pas si mon post est bien place dans la mesure où il ne s'agit pas précisément d'un de nos ateliers. Notez que je suis tout de même sensé y passer 4 semaines prochainement dans le cadre du stage de mon BAC Pro horlogerie. Je m'approprie donc un peu l'espace par anticipation.
Je passe donc pas mal de temps en pèlerinage de l'autre côté de la frontière à visiter des manufactures horlogères. Les grosses, les petites, mais une attention plus particulière pour celles où on voit de l'huile sur les machines, et des des opérateurs en bleu de travail, à côté du propriétaire, en bleu également.
Aujourd'hui, je vous propose Vianney Halter.
Vous n'avez, pour la plupart jamais entendu parler de cette marque et c'est bien normal. Si l'horlogerie mécanique est déjà une originalité qui ne touche qu'une frange de passionnés, l'horlogerie de Vianney Halter a un côté encore plus exclusif. Avec cet indépendant, on se retrouve à cheval entre le 18 et le 21ème siècle. La tradition et un sérieux coup de dépoussiérage.
Ses créations atypiques m'ont marqué depuis 2001 et il n'est donc pas extérieur à mon attrait pour cette horlogerie qui essaie de faire du neuf avec de l'ancien, qui cherche à démontrer qu'on a peut-être pas encore tout vu/fait/imaginé.
La preuve en image avant de passer aux outils de production.
L'Antiqua, qui a été mon premier coup de coeur :
La janvier :
Ma préférée, la Trio :
Une photo de famille :
Une partie du R&D :
On passe à une partie qui n'arrive pourtant qu'en fin : la finition / décoration
Galvano :
Perlage (bouchonnage) qui décore les partie du dessous dans le mécanisme :
Cotes de Genève (déco toujours : traits parallèles que vous verrez au dos de certaines montres) :
Le maître des lieux, M. Halter nous présente sa CN. Il s'agit d'une machine de métrologie transformée en fraiseuse. L'orientation métrologie de la base donne toute la précision nécessaire à l'usinage des pièces les plus petites.
Pièces sortant d'usinage :
Une autre base qui est en cours de transformation CN :
Une fraiseuse bien connue :
A côté d'une pointeuse qui m'a vraisemblablement marqué :
Une pointeuse massive très bien équipée et état neuf :
Une scie :
Du gros tour :
Un bel alignement de Schaublin 102 :
Rectifieuse plane :
C'est marqué dessus :
Pour le contrôle, un projecteur de profil :
De l'électro érosion :
Une affuteuse et un démagnétiseur derrière :
Une vue d'ensemble de l'atelier production :
Deuxième étage, assemblage, déco, et petite machines :
Assemblage :
Petit outillage horloger :
Taillage :
Le 102 du chef au fond :
On récupère précieusement les copeaux issu du travail des cadrans (Pt) :
Tour horloger très complet :
Quelques photos plus horlogères de décoration et autres opérations qui entrent dans le produit final :
Boucles :
Boites :
Cadrans :
Chaque cadran est ébauché en CN puis gravé à l'échoppe pour dégager un creux qui recevra la peinture noire. Ensuite, on arase l'excès de peinture
ébauche:
étapes:
Travail de gravure :
Une graveuse :
Résultat :
Rosa fait ce jour-là de la finition de roues :
Plusieurs passage de lime grains très fins, et autres abrasifs intermédiaires pour terminer avec des pâtes à polir :
Le travail d'une roue peut prendre jusqu'à la journée complète.
Un espace encore plus horloger pour de l'assemblage pur, réglage, anglage... :
Un horloger à l'oeuvre :
des anti-sèche au mur :
Un mouvement pendant assemblage et réglage. Les finitions apparaissant sur le mouvement de droite ne sont appliquées que lorsque l'assemblage a été validé (démontage complet, déco/galvano, puis assemblage final)
L'horloger travaille sans toucher les pièces pour éviter de l'encrasser ou une éventuelle oxydation :
Un autre mécanisme en cours :
Un stagiaire ce jour-là travaillait sur de l'anglage :
L'anglage consiste à réaliser le chanfrein sur les tranches des pièces. Le chanfrein est poli mirroir tout en prenant bien soin à ne pas altérer les arêtes. La pâte à polir, est diluée dans de l'acétone. On trempe la pointe d'un bois de fusain et on frotte délicatement l'angle de la pièce elle-même disposée sur un outil de posage qui permet une bonne préhension.
L'anglage est réalisée à main levée et nécessite donc un long apprentissage.
Quelques boites :
Tien, un projet de tourbillon no abouti chez M. Halter...
Bonne lecture, et n'hésitez pas à poser des questions.
je ne sais pas si mon post est bien place dans la mesure où il ne s'agit pas précisément d'un de nos ateliers. Notez que je suis tout de même sensé y passer 4 semaines prochainement dans le cadre du stage de mon BAC Pro horlogerie. Je m'approprie donc un peu l'espace par anticipation.
Je passe donc pas mal de temps en pèlerinage de l'autre côté de la frontière à visiter des manufactures horlogères. Les grosses, les petites, mais une attention plus particulière pour celles où on voit de l'huile sur les machines, et des des opérateurs en bleu de travail, à côté du propriétaire, en bleu également.
Aujourd'hui, je vous propose Vianney Halter.
Vous n'avez, pour la plupart jamais entendu parler de cette marque et c'est bien normal. Si l'horlogerie mécanique est déjà une originalité qui ne touche qu'une frange de passionnés, l'horlogerie de Vianney Halter a un côté encore plus exclusif. Avec cet indépendant, on se retrouve à cheval entre le 18 et le 21ème siècle. La tradition et un sérieux coup de dépoussiérage.
Ses créations atypiques m'ont marqué depuis 2001 et il n'est donc pas extérieur à mon attrait pour cette horlogerie qui essaie de faire du neuf avec de l'ancien, qui cherche à démontrer qu'on a peut-être pas encore tout vu/fait/imaginé.
La preuve en image avant de passer aux outils de production.
L'Antiqua, qui a été mon premier coup de coeur :
La janvier :
Ma préférée, la Trio :
Une photo de famille :
Une partie du R&D :
On passe à une partie qui n'arrive pourtant qu'en fin : la finition / décoration
Galvano :
Perlage (bouchonnage) qui décore les partie du dessous dans le mécanisme :
Cotes de Genève (déco toujours : traits parallèles que vous verrez au dos de certaines montres) :
Le maître des lieux, M. Halter nous présente sa CN. Il s'agit d'une machine de métrologie transformée en fraiseuse. L'orientation métrologie de la base donne toute la précision nécessaire à l'usinage des pièces les plus petites.
Pièces sortant d'usinage :
Une autre base qui est en cours de transformation CN :
Une fraiseuse bien connue :
A côté d'une pointeuse qui m'a vraisemblablement marqué :
Une pointeuse massive très bien équipée et état neuf :
Une scie :
Du gros tour :
Un bel alignement de Schaublin 102 :
Rectifieuse plane :
C'est marqué dessus :
Pour le contrôle, un projecteur de profil :
De l'électro érosion :
Une affuteuse et un démagnétiseur derrière :
Une vue d'ensemble de l'atelier production :
Deuxième étage, assemblage, déco, et petite machines :
Assemblage :
Petit outillage horloger :
Taillage :
Le 102 du chef au fond :
On récupère précieusement les copeaux issu du travail des cadrans (Pt) :
Tour horloger très complet :
Quelques photos plus horlogères de décoration et autres opérations qui entrent dans le produit final :
Boucles :
Boites :
Cadrans :
Chaque cadran est ébauché en CN puis gravé à l'échoppe pour dégager un creux qui recevra la peinture noire. Ensuite, on arase l'excès de peinture
ébauche:
étapes:
Travail de gravure :
Une graveuse :
Résultat :
Rosa fait ce jour-là de la finition de roues :
Plusieurs passage de lime grains très fins, et autres abrasifs intermédiaires pour terminer avec des pâtes à polir :
Le travail d'une roue peut prendre jusqu'à la journée complète.
Un espace encore plus horloger pour de l'assemblage pur, réglage, anglage... :
Un horloger à l'oeuvre :
des anti-sèche au mur :
Un mouvement pendant assemblage et réglage. Les finitions apparaissant sur le mouvement de droite ne sont appliquées que lorsque l'assemblage a été validé (démontage complet, déco/galvano, puis assemblage final)
L'horloger travaille sans toucher les pièces pour éviter de l'encrasser ou une éventuelle oxydation :
Un autre mécanisme en cours :
Un stagiaire ce jour-là travaillait sur de l'anglage :
L'anglage consiste à réaliser le chanfrein sur les tranches des pièces. Le chanfrein est poli mirroir tout en prenant bien soin à ne pas altérer les arêtes. La pâte à polir, est diluée dans de l'acétone. On trempe la pointe d'un bois de fusain et on frotte délicatement l'angle de la pièce elle-même disposée sur un outil de posage qui permet une bonne préhension.
L'anglage est réalisée à main levée et nécessite donc un long apprentissage.
Quelques boites :
Tien, un projet de tourbillon no abouti chez M. Halter...
Bonne lecture, et n'hésitez pas à poser des questions.