2 méthodes
1°) avec une pâte (donc encore pas mal d'eau), ça s'apparente au travail de potier. On met un couteau sur l'outil du tour vertical et c'est parti pour des prises de passe de 10 mm. C'est comme ça qu'on fait des isolateurs pour la haute tension:
CERALEP. Ensuite, on cuit avec un palier long à 80°C pour se débarrasser de l'eau en douceur.
2°) avec un bloc compressé, c'est plutôt comme un château de sable: on n' enlève pas des copeaux, mais on remet la poudre dans son état fractionné. Ce sont plutôt les prothésistes dentaires qui font ça. ensuite, on cuit et on reprend le brut à l'outil diamanté si nécessaire.
Dans les deux cas, les machines souffrent car les produits sont très abrasifs, très durs et finement divisés donc se baladent partout!
Nous avons tué un centre DMG en moins de 6 mois avec de la céramique et du verre. Il y avait pourtant filtration + centrifugation de l'huile de coupe.
Et on appelle ça de l'usinage à vert parce qu'en anglais ça se dit green machining... Mais rien à voir avec la couleur: traducteur de merde!