Bonjour
QQs souvenirs que réveille en moi ce fil de discussion
-) en construction navale, on évite l'utilisation de matériaux hétérogènes sous la ligne de flottaison en particulier à cause des couples galvaniques et de la mise en œuvre toujours imparfaite (soudures, collages et autres procédés exotiques).
-) en construction métallique, l'inox reste seulement sur le pont (voir les ouvrages spécialisés en archi navale).
-) de façon plus globale sur les processus de corrosion, le principal composant retrouvé en atmosphère UHV cad p<1E-10 est L'eau, malgré des étuvages à 300°C pendant des jours. ça remet les choses à leur place.
-) l'analyse au microscope électronique échelle 1 micron sur la largeur d'un écran TV, montre qu'une surface polie spéculaire est un chaos digne de la chaine des Alpes vue d'avion ... Ceci explique cela. le monde nanomètre est ainsi.
-) quel intérêt à équiper un voilier de 7m50 d'une quille profonde avec bulbe lourd. Obtenir en principe une raideur à la toile (remontée au près) permettant de gagner qqs degrés si (!?) la mer le permet devant une telle taille de bateau. Pour la régate avec port en vue: certes! Pour de la croisière hauturière Hummm!
-) comment estime-t'on les forces exercées sur ce genre d'appendice, parfois contrôlé angulairement par des vérins?
a_ les modèles numériques qui impliquent une réelle justesse, des conditions sur le terrain approchantes de la réalité, une certaine inconscience de l'utilisateur final et surtout la cueillettes des data pour remplir correctement le modèle!
b_ par les statistiques de casse lors des courses, les efforts appliquées dans des situations complexes (torsions, chocs n vagues etc...) peuvent être énormes. l'eau pèse mille fois plus que l'air ... il est parfois bon de s'en souvenir(structures métalliques de navires de guerre bousculées facilement)
-) un petit tour dans les archives permet de se désintoxiquer du sentiment dangereux que la technologie peut tout ...On oublie si facilement, surtout en cette époque virtuelle!
Cdlt et Bon Vent