Je viens de faire une belle illustration du principe que celui qui écrit une recette oublie toujours quelques ingrédients. J'ai été trop pressé.
Je frotte le taraud sur la tôle, en appuyant l'écrou sur le champ de la tôle.
Cela crée une série de rayures régulièrement espacées.
Il faut chercher la bonne rotation du taraud pour que l'attaque de ses filets morde un peu dans le laiton (ou autre matière). Une prochaine étape sera de remplacer l'écrou par une plaque taraudée avec un ou deux petits tétons qui serviront de guide-repère (pour éviter aussi de faire une reprise de traçage avec une rangée de dents différente et donc décalée).
La pièce en question est une bande de laiton de 1 à 2 cm de large. C'est pour du modélisme, donc petit. Cela me donne au passage une autre idée d'utilité pour quelques tarauds à queue de 20 cm que j'avais acheté "au cas où".
Je n'ai pas pris de photo du tracé en tant que tel, mais de ce à quoi ça m'a servi, vu de l'autre face. C'est un essai pour représenter une tôle avec ouies de ventilation, obtenues avec un emporte pièce ad hoc. La série de traits avec le trusquin me sert à positionner le tranchant de l'emporte pièce.
Les rangées du haut sont les essais les plus récents.
Les ouies sont longues de 4mm et espacées de 0,7mm