Il y a autre chose, encore :
En bonne mécanique, une vis ne travaille JAMAIS en cisaillement.
C’est la pression qu’elle exerce sur les parties et, en fonction de leurs adhérences, qui les solidarisent.
En conséquence, ce n’est pas la force de cisaillement de ces vis qui détermine l’effort maximum.
Ce serait :
Moment fléchissant de ta poutre (supérieur ou inférieur), l’effort tranchant au droit de ton articulation (en clair l’effort de cisaillement de ta poutre presque contre le poteau, puis, le couple de torsion de ta poutre.
Il faudrait prendre en compte d’allongement des poteaux…. Et ne pas sortir de la limite élastique.
Bref, sous un aspect simple, cela devient beaucoup plus complexe …., mais un bon logiciel de RDM, renseigné avec la nature des métaux en viennent à bout en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire.
Cela dit, la présence de douille (que tu appelles broches) et une très bonne chose : il te faut un point qui fasse fusible.
Ce sera plus simple à réparer ….
Fait tout de même attention à ce que le vérin (C’est-à-dire la partie sortante de ton cric), ne parte pas de biais (Ce qui serait le cas si, mal placée, ta broche venait à être cisaillée.
Les « crics bouteille », comme tous les vérins, sont très solides et très puissant …. Sauf lorsqu’ils se mettent de travers (Plus ils sont sortis, plus ils sont fragiles …).
Ce serait dommage d’en fusiller un !
PS : Ce qui ne vient pas sous 20 Tonnes ne viendra pas non plus sous 60 T.
(Je le sais pour en avoir utilisé, en général, cela vient sous qq tonnes ou ne vient jamais. => C'est comme cela que l'on fusille une presse de + de 65 tonnes ....)