je l'est dit c'est un projet donc pas de pognon en jeu, je te remercie slk, et c'est bien dommage les concepteurs n'apprenne rien en fonderie de nos jours, vive l'éducation nationale, vice versa
Re sur ce fil,
A
@slk, merci de m'avoir repris sur la quantité totale (capabilité du moule), j'ai oublié un zéro.
A
@maniladébrouille, je reprends et résume ce que j'en pense (tu peux (dois)) refaire tes remarques ligne à ligne sur ce qu'il suit
(et je t'encourage à le faire lire à tes profs ou tuteurs).
De ce que j'ai compris, il s'agit donc d'un projet "scolaire", sans aucun mépris de ma part pour l'adjectif. Donc pas grand chose pour attirer l'attention d'un industriel, qui serait le plus qualifié pour une réponse plus concrètement argumentée financièrement.
Concernant la conception, j'ai vu que tu as choisi "de garnir" au pif de matière les surfaces fonctionnelles (un peu à l'ancienne). Ce n'est pas mal, mais dans le monde actuel industriel, voici comment cela se passe :
Le "projeteur", "concepteur CAO", ou "ingénieur conception", expose (exprime) dans un cahier des charges (dont un dessin fonctionnel qui n'est qu'un élément du dossier) :
- 1/ L'ensemble des contraintes sur pièce finie usinée (fixation, emmanchements, plans de pose, étanchéité dynamiques et statiques, on va dire tout ce qui est mécanique). Cela me paraît réalisé a priori sur ton plan usiné.
- 2/ L'ensemble des contraintes limitant le volume extérieur de la pièce.
Pièces de l'ensemble mécanique environnant au maxi de leur encombrement mécanique (tolérances maxi) à proximité de la pièce à concevoir. Cela manque sur ton dessin.
Contraintes de conception dues aux moyens industriels existants (moyen de préhension, passage de douilles pour le serrage, identification de la pièce, etc..).
- 3/ Les mêmes contraintes concernant la maintenance et l'après vente (changement de pièce dans un milieu "artisanal"), qui ne sont pas les mêmes qu'une première monte usine.
- 4/ Le bilan des sollicitations mécaniques permettant de dimensionner de façon optimale la pièce. En général dans l'automobile qui était mon domaine, il s'agit d'une liste de fréquence, amplitudes, et exigences sur la raideur du système, et bien sûr du nombre de cycles qui garanti la durabilité. Sans parler d'autre contraintes telles que le bruit émis, le recyclage...
La rédaction d'un CDC (cahier des charges), reprenant les points ci-dessus permettant d'approcher différents fournisseurs, qui pour les plus performants (mais les plus chers, on n'a rien sans rien), referont la conception de la pièce, suivant ce CDC et leurs propres contraintes industrielles. Point important : les logiciels de type
"optistruct" permettent de laisser filer le remplissage de matière là ou les contraintes sont maximales.
L'obtention de 4 pièces en dehors (en amont) d'un investissement industriel sur le moule n'est pas forcément une mauvaise idée, cela se procède ainsi parfois dans le monde industriel pour vérifier différents aspects y compris ceux auxquels nous n'aurions pas pensé => validation de terrain.
- 1 pièce pour le tiroir du concepteur qui sert de secours... Et de collection de trophées.
- 1 pièce pour le contrôle métrologie, métallurgique...
- 1 pièce pour instrumentation (accéléromètre, jauge de contraintes et tutti quanti) .
- 1 pièce au service après vente qui va vérifier la "montabilité" en réparation.
Désolé d'avoir été court.
Merci encore une fois d'en parler avec tes formateurs, et d'avoir ouvert ce fil ici.
Bien cordialement,