Je ne parle pas de photographier un spray (il n'y a pas de difficulté technique), mais de filmer la formation des gouttelettes, leur éventuelle coalescence, et leur arrivée sur l'outil. Il y a de telles vidéos (difficiles à trouver) sur le net. Ces vidéos permettent de suivre l'évolution du spray, de voir les gouttelettes avancer vers l'outil.
Pour les photos, même avec un matos ultra basique, on arrive à quelque chose. ce n'est qu'une question de patience. Exemple : cette photo, prise avec un vulgaire combo ; la 13 ème photo d'une série. On voit les gouttes lentes asssez grosses, en périphérie, tandis que le spray proprement dit est bien plus filé, formé de gouttelettes bien plus fines, plus ou moins floues car bien plus rapides. La fraise devait tourner aux alentours de 1000 trs/mn.
A priori, sur une scie, ça n'a aucune importance. A la limite, même deux jets d'air comprimé sans lubrifiant doivent être très utiles.
Sur une fraise UGV, ces amas de liquide doivent avoir un effet ravageur en raison des écarts de température qu'ils provoquent.
cette photo parle d'elle même. En particulier au niveau de l'outil.
Je suis équipé de façon très complète pour la macro (soufflet, flash annulaire, flashes classiques, etc.), mais en argentique. Ca revient trop cher actuellement. Un
Canon T90, acheté en 86 pour prendre la relève d'un
Canon A1, et qui a pour seul défaut un segment mort dans l'afficheur du viseur. Appareil fabuleux, avec lequel il fallait faire exprès de louper une photo. J'ai abandonné complètement. Le serpent de mer jamais sorti : le dos numérique pour 24x36... pas envie de remettre une fortune dans ce genre d'équipement ! Et les autofocus, je m'en tamponne ! Donc, la photo, c'est fini.