salut l'ami
Anger's Angel
he ben mon pote, tu peux aller bruler un cierge à Ste Rita, Sainte patronne des causes désespérées, et à St-Eloi !!!!
il est clair que ta paluche n'est pas passer loin de la correctionnelle !!!!
j'espère que tu n'as pas trop de séquelle mais rétrospectivement, t'as dû avoir une frayeur pas possible ???!!!
A+++++
C'est clair et je peux te dire que j'en ai été bien conscient dès le début.
Quand le docteur a vu les dégâts apparents il ne voulait pas y toucher et me renvoyer en ambulance à la première "grande ville".
Là j'ai grogné que ça aurait été sympa d'au moins regarder et décider ça
avant de me faire poireauter 2h.
Du coup il m'a demandé de lui serrer la pogne et m'a piqué le bout des doigts pour décider.
Il m'a gardé car je disposais de
toute ma force et sensibilité sans souffrir.
Je ne te dis pas comment j'étais refait quand il m'a dit c'est bon...
Alors que je sentais pouvoir serrer encore bien plus fort
Aucune séquelle, à part:
- la cicatrice (comme toute cicatrice faut y faire attention, surtout les premiers temps dans le cas d'une profonde comme celle-ci que le moindre choc peut rouvrir).
- le poignet qui avait perdu pas mal de sa souplesse (à force de rester emprisonné sans bouger dans un bandage mais quelques séances de kiné plus tard c'était réglé).
Non non pas eu peur ou alors juste un centième de seconde, le temps de comprendre/réaliser pourquoi ma main partait toute seule, si vite, et pas du tout où je lui avais demandé.
Sur le coup trop galvanisé par l'adrénaline, trop occupé à chercher de toutes mes forces, de toute mon intelligence, une solution, je sentais ce qui se passait mais n'avais ni mal ni peur.
Ensuite j'étais chaud pendant un moment (je me sentais capable de raser une forêt à coups de poings) et rassuré par le constat que toute défoncé ma paluche fonctionnait encore au top.
Après ça a été le coup de barre (genre le corps se tient prêt à combattre encore longtemps après la lutte puis réalise que c'est bon et abandonne d'un coup) donc ni peur ni mal encore.
Pour finir guère plus douloureux que les genoux pulvérisés dans une belle glissade à moto quelques années plus tôt, ça tire ça pique et quand on oublie de faire gaffe on redéchire.
je remarques une chose simple, tous vos accident on un point commun : vous mettez vos pattes à proximité directe d'éléments tournant, le pire du pire étant la fameuse bande abrasive pour la finition en tournage, ou encore le pousse pousse a la scie circulaire. j'ai régulièrement utiliser ce type d'équipement avec une grosse méfiance, surtout la circulaire, et je m'appliquer une règle simple : t' approche pas
pour l'usinage, maintenant avec les cn, le risque et neutralisé par la carterisation et son précieux champignons rouge. pour le travail du bois, c'est vrai que c'est plus difficile
C'est exactement ça. Une baisse de vigilance/conscience du danger et on fout les doigts
plus près qu'il n'est acceptable (encore que ce soit
plus facile à situer/dire
après coup).
Ça peut être bêtement un instant de fatigue, ou un excès de confiance du fait de l'habitude ou tout simplement une cadence infernale...
Le rendement aussi c'est un bon truc pour augmenter considérablement les risques (les raccourcis etc...).
Moi c'était un peu de tout j'avoue, à midi moins cinq je n'avais que deux choses à l'esprit:
- bouffer, p'tain j'ai les crocs, je n'en peux plus ça fait déjà 9H que je suis debout (j'ai 4 mômes et je bricole pour moi avant le taf).
- finir la pièce vite, vite, vite, celle-ci et toutes les autres, vite, vite, vite, faut encore la monter et l'ajuster, vite, vite, vite, le client est bientôt là et il reste tant à faire.
Ah et les CN cartérisées... ça dépend vraiment lesquelles car le terme est "vaste" et englobe aussi des machines qui ne le sont pas ou peu.