Bonjour à tous

Si je devais faire un truc de fou comme ça, en admettant que je dispose d'un grand nombre de manœuvres, je construirai autant de fours que possible, avec chacun son équipe. Par exemple pour 100 fours, ça ne fait plus qu'un tiers de m3 par four, c'est déjà considérable mais ça doit être faisable pour une équipe nombreuse. Une trentaine de fours seraient reliés par un canal au moule, enterré dans le sol. Ce qui ferait 3 ou 4 canaux de coulée, disposés en étoile autour du moule. Pourquoi seulement trois ? Parce que les premiers fours doivent être au plus près du moule, et il doivent pouvoir être alimentés régulièrement en combustible. Il faut donc de la place autour. Une fois le métal fondu, le premier four de chaque canal vide son métal. Il n'est pas loin du moule, le métal n'a pas le temps de (trop) refroidir. Puis le deuxième vide à son tour son métal. Le métal s'écoule dans le canal froid, mais rejoint rapidement la partie de canal du premier four, le métal coule alors dans un canal déjà chauffé, il peut ainsi atteindre le moule. En procédant de proche en proche, il doit être possible de faire parcourir au métal des distances appréciables. Tout repose en fait sur les premiers fours, leur métal doit rester suffisamment chaud pour que le métal reste liquide dans le moule. Une fois que suffisamment de métal est dans le moule, il ne risque plus de figer vite, et les coulées successives peuvent arriver moins chaudes, tant qu'elle arrivent jusqu'au moule, c'est bon. Une technique qui demande beaucoup de main d’œuvre, mais peu de personnel qualifié. Par contre, l'arrivée de combustible jusqu'à chaque four, porté à dos d'homme, doit être un vrai casse-tête. Et s'il pleut le jour de la coulée, je ne vous raconte pas le désastre.

En tous cas, celui qui a organisé ça n'a surement pas du se dire "tiens, demain, je vais couler la plus grosse cloche du monde... " Il y a du y avoir des essais (et des loupés...) avant de mettre ce truc au point
amicalement