Bonjour
Un encodeur rotatif (optique) incrémental
est très exactement basé sur le même principe que les règles linéaire (verre ou métal). Dans les deux cas il s'agit un support gradué lu par une cellule photo électrique. Dans un cas les graduations sont disposées circulairement dans l'autre de façon linéaire) Le DRO qui est derrière ne fait aucunement la différence quand il reçoit les signaux c'est juste la façon de les interpréter (traitement logiciel) qui va faire que tu va avoir des mm ou des degré, inch, des radians, un simple nombre de "pulses" etc ... tout comme tu peux en déduire une vitesse de déplacement (linéaire ou radiale)
Les tambours chinois que tu cites sont très certainement basé sur le même principe que les pieds à coulisse (capacitif) aucun rapport avec le codeur mis en lien ni avec les règles verre (optique).
Si l'encodeur rotatif est en direct sur l'axe tournant il refleterra aussi l’usure etc ... rien n'empêche de monter les regles linéaires par l'intermédiaire d'un pantographe plutôt que d'être fixées en direct tout comme on peut monter l'encodeur rotatif par l’intermédiaire un jeu de poulies et d''engrenages

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L'avantage du système Heidenhain c'est qu'il a un alésage très gros permettant de le fixer sur une broche de diamètre important et c'est très certainement un encodeur absolu :
c'est à dire un encodeur muni d'une électronique et d'une batterie pour garder la position en mémoire si c'est un encodeur incrémental transformé en absolu,
sinon sur un véritable encodeur absolu le disque verre gravé est différent : ce n'est plus une simple série de trait gravés mais plusieurs pistes gravées souvent suivant le code de Gray ; là plus besoin de batterie mais l’électronique sur le codeur est plus complexe (et là ça n'a qu'un rapport lointain avec les règles linéaires mis à part que c'est toujours une lecture optique).
Sur les règles verres ou les encodeurs rotatif incrémentaux la seule électronique ce sont les cellules photo électrique (tout au moins si la sortie est sous forme de signaux A,B,Z avec de déphasage à 90° entre A et B pour pouvoir les exploiter en mode quadrature).
L'encodeur mis en lien à un axe sortant mais on en trouve avec alésage, mais très certainement pas avec un alésage supérieur à 12 mm, un montage sera nécessaire pour le fixer au dos du diviseur : genre accouplement flexible ; à voir ... De toute façon même l'alésage de l'encodeur Heidenhain nécessitera un montage car le diviseur n'est pas prévu pour. Alors vue la différence de prix probable pour être confronté au même problème sans même y gagner en résolution ....
Un simple encodeur incrémental permet de savoir la position angulaire puisque que comme avec une règle on sait le nombre le graduations lues lors du déplacement et que l'on sait le nombre total par tour ; heureusement car c'est ce qui équipe le plus souvent les servos (certain encodeur de servo ont une électronique pour sortir les info sous forme sérielle à 12, 14, 17 bits, ...).
Edit :
Voici la différence entre un codage absolu et un codage incrémental (tiré de la doc Heidenhain)