Salut.
J'arrive tard sur ce sujet.
Voilà comment j'aurais procédé.
1) avant toute tentative de desserrage, un bon nettoyage. D'abord mécanique en grattant, ensuite chimique avec du diluant pour ramollir la peinture martelée. Un simple chiffon trempé dans du diluant et recouvert d'un sachet pour éviter l'évaporation.
2) ensuite tentative de desserrage avec une bonne clé sans forcer exagérément. Apparemment, ça n'aurait pas marché, mais je n'aurais rien abîmé a ce stade.
3) décollage des filets avec un bon coup sec porté avec un jet en bronze. Si le support semble assez solide, puis seconde tentative de desserrage normal.
4) Si pas de résultat chalumeau ou dégrippant RÉDUCTEUR. Ce sont les plus chers, mais les plus efficaces. Et tentative de desserrage musclée.
5) si 4 n'a pas fonctionné, il y a fort à parier que les six pans seront alors torchés. Et c'est là que je sors l'arme ultime avant perçage. L'arme secrète, mais qui ne sera plus un secret pour vous dans cinq secondes...
L'arme secrète qui marche bien, c'est une douille torx qu'on va sacrifier. On la choisit juste un peu plus grosse que le six-pans arrondi et on l'enfonce au marteau. Vous me croirez ou pas, mais ça fonctionne très bien. C'est même souvent la seule méthode pour démonter les vis FHc collées au Loctite quand on ne peut pas chauffer au chalumeau.
Les vis sont détruites, mais ça permet de sortir la partie filetée, ce qui est particulierement problématique quand des FHc sont utilisées dans des couvercles de faible épaisseur. En effet si l'épaisseur du couvercle est voisine de la hauteur de la tête de vis et qu'on perce la tête, on a l'air bien couillon pour sortir le moignon fileté puisqu'il ne dépasse plus du plan de joint...
6) Si toutes les tentatives précédentes ont foiré, alors percer les têtes de vis et ensuite les corps de vis. Sur une fraiseuse si possible pour ne pas dévier. Ici, il aurait fallu le faire en l'air et il y a fort à parier que ça se serait mal passé.
7) si tout est bien centré pose de filets rapportés. Si tout est percé en vrac. Gros perçage, gros taraudage et vissage collé d'un gros élément fileté. Recoupe et surfaçage de l'insert au niveau du plan de joint
Puis contre-perçage en utilisant la pièce du dessus comme guide d'un forêt a pointer ou a centrer, puis perçage et taraudage à la cote d'origine.
L'avantage de cette technique du gros insert, c'est qu'elle permet de rattraper de grosses déviations du forêt qui a servi à enlever le moignon de vis. L'insert fileté ne sera pas percé au centre, mais seul celui qui aura fait le boulot le saura...