Et oui... le canard est toujours vivant
Pour la chinoiserie 2,2kw, on va encore attendre encore un peu... j'ai d'autres projets en tête maintenant que j'ai une nouvelle maîtresse (Russe) ...
Revenons aux choses sérieuses.
Lorsqu'on a trouvé la "petite" (voire moins petite) fraiseuse de ses rêves, on est tous pressés de la mettre en route et de faire les premiers copeaux... C'est souvent pareil si on construit sa machine soi-même ... Et on se retrouve avec une masse souvent assez conséquente juchée sur un support souvent trop modeste à l'égard de la masse précitée; d'autant que cette masse est animée de mouvements plus ou moins brutaux dans le cas d'une machine CN.
Ceux qui ont déjà expérimenté la chose voient sûrement de quoi je veux parler...
(j'ai même vu un engin de plus de 100kg posé sur un plan de travail de cuisine reposant sur 2 pauvres tréteaux branlants qui n'en demandaient pas tant... la cata n'est pas loin)
Bref, pour éviter le pire, assurer ma sécurité et celle du matériel et au final garantir des états de surface décents, j'ai décidé de commencer l'étude de ma future machine... par le châssis support. Je voulais :
- avoir une masse suffisante pour contrer les effets des mouvements brusques potentiels de la machine
- avoir une structure relativement rigide
- disposer d'un volume libre inférieur pour la récupération des copeaux et loger des accessoire (pompe à vide, etc...)
J'ai réutilisé des morceaux de structure de convoyeur de machines industrielles complétés par un assemblage de gros tubes rectangulaires 100x50x4 mm soudés par une amie soudeuse de profession. Le châssis ainsi assemblé (1,20m x 1,20m) présente un défaut de planéité (vrillage) inférieur à 1mm et pèse plus de 200kg lorsqu'il est équipé de ses 2 profilés alu de 180x60mm et du plateau alu de 25mm.
Place aux photos:
Les poteaux sont en profilés alu de même que les renforts inférieurs. Les traverses supérieures en acier plié de 5mm. Les flasques latéraux en acier de 2mm qui sont doublés ensuite de l'autre côté des poteaux pour former 2 caissons rigides.
Le plateau de base repose sur un réseau de profilés attachés avec des équerres. Tous les assemblages sont freinés au frein filet. Le plateau est finalement calé par rapport au sommet des rails prismatiques. Ses derniers possèdent une semelle en alu de 5mm pour une meilleure assise du rail au-dessus de la rainure du profilé.
Voici donc le châssis dans son ensemble... (il manque encore les raidisseurs de contreventement dans la partie basse)
Et maintenant, du virtuel au réel...
Tout le fourbi nécessaire...
Pour donner une idée de la taille de la chose...
Avec l'armoire électrique principale et un petit coup de peinture...
Montage du plateau et de la 2eme armoire pour isoler le futur variateur de fréquence...
Détail du plateau avec sa fixation et la matrice des trous M8 -100x100mm pour les futurs outillages. Notez que les profilés dépassent généreusement du plateau...
On y reviendra !
A suivre...