G
gégé62
Compagnon
bonjour à vous,
@Gedeon
Dans le calcul actuel le coefficient d'échange est fixé et constant. Or dans la réalité il augmente un peu avec la vitesse, car il varie dans le sens du nombre de Reynolds (Re=V*D/Nu) où V=vitesse, D une dimension géométrique de référence (*) disons le diamètre ou la course, Nu=viscospté cinématique du gaz.
On sait que l'on ne connait pas le coefficient d'échange, on sait qu'on ne pourra pas le calculer, mais il y a tout lieu de penser qu'il varie de la même façon que pour un écoulement dans un tube en régime laminaire/turbulent, un peu à la limite entre les deux. Il semblerait que "h" varie comme Re^0.33 (laminaire) ou Re^0.8 (turbulent). La viscosité semble varier comme T(°K)^1.66.
Je prépare une version suivante dans laquelle "h" est proportionnel à Re^0.5.
La question est de définir le "h" de départ. J'ai proposé que la valeur que l'on fixe pour "h" corresponde au fonctionnement le plus courant de ces moteurs, à savoir 300 t/mn et 600°K. Cette valeur est ensuite adaptée à tout instant en fonction du diamètre, de la vitesse du piston et de la température.
Un autre point me turlupine: c'est que dans certaines conditions on ne trouve pas de limite supérieure à la vitesse, philippe2 l'avais déjà testé, puissance et rendement continuent d'augmenter à perpette....Et c'est peut-être ce que tu constates aussi Gedeon. Curieusement cela semble se produire quand on met un très fort décalage de vilebrequin, en négatif bien sûr.
Je ne dirais pas que j'ai compris la cause exacte, il y a peut-être une erreur de calcul concernant la géométrie, je dois vérifier cela. Mais si on raisonne par rapport à un "vrai" moteur, on comprend bien que si la vitesse augmente beaucoup, on va finir par être limité par les frottements et les pertes de charge du gaz.
Pour les frottements, je pense que dans le calcul actuel, à savoir une certaine contre-pression qui s'exerce toujours dans le sens pénalisant, le principe n'est pas mauvais. Bien entendu reste à trouver la bonne valeur....mesure du frottement réel comme tu as déjà fait Gedeon...
Pour les pertes de charge, on indique bien une pression perdue, mais elle est fixe. Or en réalité la perte de charge du clapet et celle de la soupape varient comme le carré du débit qui passe au moment considéré.
D'autre part, je n'ai pas pris en compte la perte de charge interne du gaz liée au mouvement du piston, puisqu'il y a bien un écoulement, il y a une perte de charge. Elle aussi varie au carré de la vitesse, elle devient probablement limitante à partir d'un certain point.
Dans la version que je prépare, je modifie les pertes de charge de la façon suivante:
-pour le clapet. En général on connait le diamètre d'orifice. On entre ce paramètre de construction dans les données. La feuille s'occupe de faire le calcul de la perte de charge en fonction du débit. C'est un calcul un peu à la louche, mais c'est assez réaliste quand même.
-pour la soupape. [Edit] On entre une valeur pour la pression de début d'ouverture, et un diamètre correspondant à l'orifice de passage.
-pour les pertes de charge liées aux turbulences internes, c'est plus difficile. En phase de remplissage, ça peut s'ajouter à la perte de charge du clapet. En phase d'échappement, ça peut s'ajouter à la perte de charge de la soupape. En phase "fermé", je pense que cette notion est délicate à appréhender. En thermodynamique classique, on suppose que la pression dans une enceinte est partout identique. Si on s'éloigne de ça, on arrive à des considérations complexes, que je ne puis aborder, du genre "transformations non réversibles" "variation d'entropie" etc.... donc je n'y toucherai pas. (mais reconnaissons que dans la réalité ça peut jouer, et nous amener une limitation supplémentaire).
Quelle que soit la vitesse du moteur, et donc, quelle que soit l'énergie cinétique à un moment donné, la charge (puissance) que peut subir un moteur correspond au travail qu'il peut fournir à chaque seconde, donc sur un certain nombre de cycles. Si on le charge plus il va ralentir, et s'arrêter si vraiment on charge trop. Donc l'énergie cinétique ne joue aucun rôle, sauf que en cas de charge trop élevée il tiendra un peu plus longtemps avant de s'arrêter, "il vivra un moment sur ses réserves"
Je pense qu'on peut représenter la courbe Puissance=f(vitesse) comme une sorte de parabole (croquis ci-joint).
S'il n'y a pas de limite, c'est à cause d'un problème de calcul, comme évoqué au début.
bonne journée !
@Gedeon
oui c'est normal, la surface utile est liée à la quantité de chaleur échangée entre gaz et paroi. Plus ça va vite, moins on a de temps donc il y a moins de calories échangées.la courbe PV qui change avec la vitesse, la surface entre les courbes diminue quand la vitesse augmente...
Dans le calcul actuel le coefficient d'échange est fixé et constant. Or dans la réalité il augmente un peu avec la vitesse, car il varie dans le sens du nombre de Reynolds (Re=V*D/Nu) où V=vitesse, D une dimension géométrique de référence (*) disons le diamètre ou la course, Nu=viscospté cinématique du gaz.
On sait que l'on ne connait pas le coefficient d'échange, on sait qu'on ne pourra pas le calculer, mais il y a tout lieu de penser qu'il varie de la même façon que pour un écoulement dans un tube en régime laminaire/turbulent, un peu à la limite entre les deux. Il semblerait que "h" varie comme Re^0.33 (laminaire) ou Re^0.8 (turbulent). La viscosité semble varier comme T(°K)^1.66.
Je prépare une version suivante dans laquelle "h" est proportionnel à Re^0.5.
La question est de définir le "h" de départ. J'ai proposé que la valeur que l'on fixe pour "h" corresponde au fonctionnement le plus courant de ces moteurs, à savoir 300 t/mn et 600°K. Cette valeur est ensuite adaptée à tout instant en fonction du diamètre, de la vitesse du piston et de la température.
Un autre point me turlupine: c'est que dans certaines conditions on ne trouve pas de limite supérieure à la vitesse, philippe2 l'avais déjà testé, puissance et rendement continuent d'augmenter à perpette....Et c'est peut-être ce que tu constates aussi Gedeon. Curieusement cela semble se produire quand on met un très fort décalage de vilebrequin, en négatif bien sûr.
Je ne dirais pas que j'ai compris la cause exacte, il y a peut-être une erreur de calcul concernant la géométrie, je dois vérifier cela. Mais si on raisonne par rapport à un "vrai" moteur, on comprend bien que si la vitesse augmente beaucoup, on va finir par être limité par les frottements et les pertes de charge du gaz.
Pour les frottements, je pense que dans le calcul actuel, à savoir une certaine contre-pression qui s'exerce toujours dans le sens pénalisant, le principe n'est pas mauvais. Bien entendu reste à trouver la bonne valeur....mesure du frottement réel comme tu as déjà fait Gedeon...
Pour les pertes de charge, on indique bien une pression perdue, mais elle est fixe. Or en réalité la perte de charge du clapet et celle de la soupape varient comme le carré du débit qui passe au moment considéré.
D'autre part, je n'ai pas pris en compte la perte de charge interne du gaz liée au mouvement du piston, puisqu'il y a bien un écoulement, il y a une perte de charge. Elle aussi varie au carré de la vitesse, elle devient probablement limitante à partir d'un certain point.
Dans la version que je prépare, je modifie les pertes de charge de la façon suivante:
-pour le clapet. En général on connait le diamètre d'orifice. On entre ce paramètre de construction dans les données. La feuille s'occupe de faire le calcul de la perte de charge en fonction du débit. C'est un calcul un peu à la louche, mais c'est assez réaliste quand même.
-pour la soupape. [Edit] On entre une valeur pour la pression de début d'ouverture, et un diamètre correspondant à l'orifice de passage.
-pour les pertes de charge liées aux turbulences internes, c'est plus difficile. En phase de remplissage, ça peut s'ajouter à la perte de charge du clapet. En phase d'échappement, ça peut s'ajouter à la perte de charge de la soupape. En phase "fermé", je pense que cette notion est délicate à appréhender. En thermodynamique classique, on suppose que la pression dans une enceinte est partout identique. Si on s'éloigne de ça, on arrive à des considérations complexes, que je ne puis aborder, du genre "transformations non réversibles" "variation d'entropie" etc....
Question pas facile....Cela n'est-il pas lié à l'énergie cinétique ? La charge est-elle constante ?
Quelle que soit la vitesse du moteur, et donc, quelle que soit l'énergie cinétique à un moment donné, la charge (puissance) que peut subir un moteur correspond au travail qu'il peut fournir à chaque seconde, donc sur un certain nombre de cycles. Si on le charge plus il va ralentir, et s'arrêter si vraiment on charge trop. Donc l'énergie cinétique ne joue aucun rôle, sauf que en cas de charge trop élevée il tiendra un peu plus longtemps avant de s'arrêter, "il vivra un moment sur ses réserves"
est-ce avec un décalage de vilebrequin ?En pratique je cherche la vitesse maximum sur mes moteurs, j'ai bien l'impression que plus il tourne vite, plus je peux lui imposer une charge élevée.
Je pense qu'on peut représenter la courbe Puissance=f(vitesse) comme une sorte de parabole (croquis ci-joint).
S'il n'y a pas de limite, c'est à cause d'un problème de calcul, comme évoqué au début.
bonne journée !
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