les histoires de sens de coupe ne concernent que les cas d’affûtage
ou le vecteur de coupe est perpendiculaire à l’arête à affûter.
En rectif cylindrique, on choisi des sens de rotation pour avoir un
étincelage vers le bas (sécurité sauf rectif interieure) et des vitesses périphériques
pièce /meule qui s’ajoutent.
(donc rotation meule et pièce vers soi, en rectif interieure rotation meule inversée )
on diminue quand c’est possible la vitesse périphérique de la meule
pour diminuer sa dureté nominale. On descend par exemple à 20m/s
(Norton t’a préconisé une meule SG bleu ou du 38A blanc) ?)
on diminue la vitesse périphérique de pièce pour diminuer la pression
de coupe pour une valeur de plongé donnée et par la même occasion
on diminue les risques de vibration. L’avance de table est bien sur à adapter
en conséquence, 1/3 ou 1/2 largeur de meule par tour de pièce
ces paramètres vont à l’encontre du rendement mais il s’agit ici d’affûter
sans risque de recuire un acier qui est sensible à une élévation de
température, ce qui n’est pas le cas d’un acier rapide habituel, qui ne demande
pas de précaution. Là il faut prendre le temps qu’il faut, mais les prises
de passe vraiment mini mini. Pour l’ébauche, tu peux travailler table
à l’arrêt par plongés successives avec des incréments de passes très
faibles. En fait les précaution que tu prends à la fin, pour avoir un bel état
de surface et limiter le mort fil, il faut les appliquer à la phase d’ébauche aussi.
Si au cours de tes essais tu as pu griller ta surface, c’est que tu as
la main trop lourde sur la prise de passe. Ce qui me fait penser que
tu as depuis longtemps recuit certaines arêtes de tes cylindres d’autant
plus que le dévétiseur en caoutchouc (isolant) n’arrange pas les choses pour absorber
la température
Il faut d’abord t’assurer de la dureté des tes galets, au niveau des
arêtes qui on tendance à plus s’user.