Général Tolérances ajustement mandrin camlock ?

N

_ Napoléon _

Nouveau
Bonjour,

Je viens de faire l'acquisition d'un mandrin de type camlock, lors de son montage sur la broche, je ne sens aucune résistance.

Le mandrin ne devrait-il pas rentrer légèrement en force sur le cône de broche.

Quelqu'un pourrait-il m'éclairer sur ce sujet ?

Merci.
 
R

Romain 63

Compagnon
Bonsoir, le camlock est un accouplement cône/face hyperstatique, la distance ou ça "force" est infime (centièmes).
On le sens pas au montage, mais au démontage ça doit tenir tout seul.
Pour ma part sur un petit camlock en général un coup de paume ou maillet plastique suffit a décoller.
 
R

Romain 63

Compagnon
Bonjour

Faut il comprendre que les cames tournent sans appliquer de traction si tel est le cas il faut régler les tirants sur le mandrin en les vissant.
En effet j'ai peut être mal interprété, DA l'Auvergnat a raison, les cames doivent tirer entre le quart et avant le demi tour de came.
 
N

_ Napoléon _

Nouveau
Il est là le problème, lorsque je desserre le mandrin, il tombe tout seul, contrairement à mon autre mandrin ou il faut que je donne un coup de maillet pour le sortir.

C'est un mandrin neuf en camlock d1-4
 
R

rranno**90

Compagnon
Un mandrin neuf arrive, on trouve que le mandrin ne colle pas au cône et de suite on parle de problème de d'ajustement mais est ce que la base des réglages est réalisée ?


c'est un mandrin neuf donc le réglage des doigts est à faire :

il y 'a des repères sur le cône de broche qui indique la zone de verrouillage des doigts : voir en dessous

camlock.jpg
 
R

Romain 63

Compagnon
Napoléon, pour aller plus loin il faut savoir si les cames tirent, si oui soucis d'ajustement ou de propreté, si non alors la bride est peut être enfilée sur le cône mais pas plaqué sur la face.
 
M

midodiy

Compagnon
Sur les 4 ou 5 mandrin D1-4 que j'ai, un seul necessite un petit coup pour le débloquer. Les autres ne collent pas et les tirants sont bien reglés et rien n'est chinois....
 
N

_ Napoléon _

Nouveau
Oui, j'ai bien réglé les 3 goujons, je suis bien dans les repères, et le mandrin est bien plaqué sur la face de la broche.

Ma crainte c'est qu'il soit seulement en appuis sur cette face et qu'il y est du jeu entre le cône du mandrin et celui de la broche, entrainant un risque de léger glissement du mandrin sur la face de la broche lors de l'usinage.

Est-ce que ça peut venir du fait qu'il soit neuf, qu'il ne reste pas "coller" sur la broche lors de son desserrage ?

J'ai essayé de vérifier les portées en passant du feutre sur le cône de broche, mais ce n'est pas très concluant...
 
F

FB29

Rédacteur
Le cône ne fait qu'assurer un centrage, pas le maintient. Le maintien est fait par les goujons.
Fonctionnellement il n'y a pas besoin d'un serrage comme pour un cône morse. Les tolérances seraient plutôt pour un ajustement gras.
Le fait qu'il ne tienne pas n'est pas forcément signe d'un problème.

Le test serait de regarder si il y a du jeu radial avec les goujons desserrés, mais je ne vois pas trop comment faire compte tenu du poids du mandrin.

C'est un Camlock de quel type D ... . Photos ?
 
Dernière édition:
N

_ Napoléon _

Nouveau
Je n'ai malheureusement pas de bleu d'ajustage sous la main...

Pour le jeu radial, j'ai essayé de le mesurer en mettant le comparateur sur le mandrin et la broche, et en serrant un rond rectifier dans le mandrin puis en le plaquant contre la face de la poupe mobile, afin de maintenir le mandrin en appuis, mais bon, c’est difficile à voir...

Je partais du principe que les goujons étaient conçus pour travailler en traction du fait du jeu qu'il y a au niveau du filetage et des trous d'entrées de ceux-ci dans la broche, et que c'était surtout la force de frottement sur la face et le cône qui l'empêcher de glisser concentriquement.
Mais c'est vrai que lorsqu'on le contraint, le goujon doit se planquer à la fois au niveau du filetage, mais aussi contre la face opposée à la came de serrage dans la broche.
Il ne devrait donc pas bouger même lors d'inversions du sens de rotation de la broche.
Le cône fait peut-être surtout office de guide, dans mon cas ce n'est pas gênant si le mandrin est légèrement décentré sur la broche en rapport du jeu inter-cône...
 
F

FB29

Rédacteur
Le cône fait peut-être surtout office de guide
C'était mon interprétation.

Mais ta remarque est intéressante. Le cône sert t-il aussi à l'entraînement :smt017 ?

Le problème, et cela m'a toujours étonné, est qu'il y a deux surfaces d'accostage. D'une part la face d'appui plane, d'autre part le cône. Si le cône est trop serré, alors l'accostage sur la face plane ne peut pas se faire et le montage est boiteux.

Et par contre si on veut un bon entraînement il faut que le cône soit serré, comme avec un cône morse. Et dans ce cas on ne peut plus accoster la surface plane.

Par ailleurs le cône est très peu profond, il ne semble pas prévu pour faire de l’entraînement par serrage.

J'aurais donc tendance à penser que l'entraînement se fait par les goujons et l'appui serré sur la surface plane, et que le cône ne sert que de centrage. A discuter :-D.
 
Dernière édition:
C

crapulatos

Compagnon
Sur les 4 ou 5 mandrin D1-4 que j'ai, un seul necessite un petit coup pour le débloquer. Les autres ne collent pas et les tirants sont bien reglés et rien n'est chinois....

Pareil pour le De Vallière, un mandrin Forkardt et un mandrin anglais tout vieux mais tout beau, ça tombe tout seul et pourtant ils tournent tous les deux à zéro.

E.T.
 
M

midodiy

Compagnon
Le cone assure la concentricité.
Il suffit de tourner une piece, si on met un comparateur sur la surface usinée, on aura zero. Démontage du mandrin sans desserrer la pièce. Remontage du mandrin, le comparateur dit combien?
C'est ça l'avantage du camlook, on peut démonter rapidement le mandrin, en remonter un autre pour faire une autre pièce, revenir au premier mandrin avec sa pièce deja commencé...
 
R

Romain 63

Compagnon
C'était mon interprétation.

Mais ta remarque est intéressante. Le cône sert t-il aussi à l'entraînement :smt017 ?

Le problème, et cela m'a toujours étonné, est qu'il y a deux surfaces d'accostage. D'une part la face d'appui plane, d'autre part le cône. Si le cône est trop serré, alors l'accostage sur la face plane ne peut pas se faire et le montage est boiteux.

Et par contre si on veut un bon entraînement il faut que le cône soit serré, comme avec un cône morse. Et dans ce cas on ne peut plus accoster la surface plane.

Par ailleurs le cône est très peu profond, il ne semble pas prévu pour faire de l’entraînement par serrage.

J'aurais donc tendance à penser que l'entraînement se fait par les goujons et l'appui serré sur la surface plane, et que le cône ne sert que de centrage. A discuter :-D.
Bonsoir, je ne suis pas d'accord, le contact est bien cone+face, d'ailleurs c'est aussi le principe du hsk et du capto. Les tolérances sont serrées pour réussir à plaquer en déformant légèrement le cône.
Ça le fait peut être plus sur les broches/mandrins de plus d'un demi siècle, mais c'est le cas sur les machines neuves.
Le zéro n'existant pas, une fois la face plaquée le cône a un ajustement avec jeu négatif ou positif. En positif il n'apporte rien de plus qu'un centrage sur cylindre court.
Pour utiliser des montages a pince de manière précise et répétable il faut que le jeu soit négatif.
D'ailleurs c'est le principe du cône court plus que celui du camlock qui n'est que le principe de serrage par came sur un montage Din55027.
 
N

_ Napoléon _

Nouveau
Le cone assure la concentricité.
Il suffit de tourner une piece, si on met un comparateur sur la surface usinée, on aura zero. Démontage du mandrin sans desserrer la pièce. Remontage du mandrin, le comparateur dit combien?
C'est ça l'avantage du camlook, on peut démonter rapidement le mandrin, en remonter un autre pour faire une autre pièce, revenir au premier mandrin avec sa pièce deja commencé...
Je l'avais fait, mais sans tourner de pièce. J'avais mis un cylindre rectifier donner pour 0.015 mm, régler avec une concentricité de moins de 0.02 mm sur le mandrin, après démontage et remontage j'avais quasiment la même variation.

Maintenant, si sur les 5 mandrins que tu as, tu en as 4 qui se comportent comme le mien, ça veut peut-être simplement dire qu'il n'est pas si aisé de trouver un mandrin qui s'adapte parfaitement, à part comme le dit Romain 63 sur des tours neufs
 
F

FB29

Rédacteur
il n'est pas si aisé de trouver un mandrin qui s'adapte parfaitement
Si on veut un accostage correct sur la surface plane, j'imagine que l'ajustement est plutôt calibré pour être un peu gras plutôt que très serré.

Si c'est très serré c'est sûr que l'accostage ne sera pas correct, car les déformations de la broche et du mandrin doivent quant même être assez faibles. De l'ordre du micron peut être, car les goujons ne tirent pas tant que cela.

Donc, selon les fabrications, on doit trouver plus de mandrins assez libres que de mandrins très serrés. Amha.
 
Dernière édition:
N

_ Napoléon _

Nouveau
Si on veut un accostage correct sur la surface plane, j'imagine que l'ajustement est plutôt calibré pour être un peu gras plutôt que très serré.

Si c'est très serré c'est sûr que l'accostage ne sera pas correct, car les déformations de la broche et du mandrin doivent quant même être assez faible. De l'ordre du micron peut être, car les goujons ne tirent pas tant que cela.

Donc, selon les fabrications, on doit trouver plus de mandrins assez libres que de mandrins très serrés. Amha.

C'est sûr, l'industriel a tout intérêt à ce que le cône ne soit pas trop serré afin d'éviter les retours...

Une autre chose qu'il faudrait peut-être prendre en compte c'est le matériau du corps du mandrin, un corps en fonte est certainement moins déformable qu'un corps en aciers.

Sur le mandrin d'origine, je dois bien avoir un demi millimètre d'espace entre les deux faces avant serrage des cames, la force me parait quand même importante...
 
F

FB29

Rédacteur
je dois bien avoir un demi millimètre d'espace entre les deux faces avant serrage des cames
Cela me paraît énorme :shock:. Vu la pente du cône cela engendrerait une déformation radiale de plusieurs dixièmes, c'est impossible. A mon avis tu dois avoir un problème genre poussière ou copeau ou coup sur le cône :???:.

Par acquis de conscience je suis retourné voir. Quand je monte le mandrin à la main je n'ai pas de jeu discernable sur l'accostage (c'est un D 1-3).
Ensuite je serre les 3 cames. Rien ne semble bouger, c'est normal vu qu'il n'y avait pas de jeu longitudinal. Pour le redémonter il lui faut quand même une petite tape de la main effectivement.
Mais je ne suis pas sûr que ce soit du serrage proprement dit, puisqu'il n'y avait pas de jeu lors du montage à la main.

C'est peut être juste dû à la présence d'un film d'huile qui agirait un peu comme de la matière adhérente, empêchant l'air de pénétrer dans l'assemblage qui tiendrait alors par simple effet de succion. Vu la pente du cône, assez forte, et sa longueur, courte, je ne crois pas qu'un effet de serrage puisse tenir le mandrin en place. Et c'est certainement voulu pour que le mandrin puisse se démonter facilement.
 
Dernière édition:
N

_ Napoléon _

Nouveau
Cela me paraît énorme :shock:. Vu la pente du cône cela engendrerait une déformation radiale de plusieurs dixièmes, c'est impossible. A mon avis tu dois avoir un problème genre poussière ou copeau ou coup sur le cône :???:.

Par acquis de conscience je suis retourné voir. Quand je monte le mandrin à la main je n'ai pas de jeu discernable sur l'accostage (c'est un D 1-3).
Ensuite je serre les 3 cames. Rien ne semble bouger, c'est normal vu qu'il n'y avait pas de jeu longitudinal. Pour le redémonter il lui faut quand même une petite tape de la main effectivement.
Mais je ne suis pas sûr que ce soit du serrage proprement dit, puisqu'il n'y avait pas de jeu lors du montage à la main.

C'est peut être juste dû à la présence d'un film d'huile qui agirait un peu comme de la matière adhérente, empêchant l'air de pénétrer dans l'assemblage qui tiendrait alors par simple effet de succion. Vu la pente du cône, assez forte, et sa longueur, courte, je ne crois pas qu'un effet de serrage puisse tenir le mandrin en place. Et c'est certainement voulu pour que le mandrin puisse se démonter facilement.
Enfin, j'ai vu un peu grand, je n'ai pas pris en compte le basculement du mandrin sur le cône, mais quand je le plaque avec la main en prenant soin de le mettre plus ou moins coplanaire à la face de la broche,je peux faire passer une cale de 0.2 mm . Maintenant pour être sur de la valeur, il faudrait pouvoir passer plusieurs cales en même temps et bien espacer, mais comme je n'ai qu'une seule main de libre...

Le mandrin n'est pas tout jeune, je dois taper plusieurs fois pour qu'il sorte, il y a peut-être un peu d'oxydation par endroit qui augmente l'adhérence. Mais je ne vois pas comment ton mandrin pourrait être tenu par phénomène pneumatique

Je ne vois pas non plus pourquoi la faible longueur du cône l'empêcherait de tenir. Au final, à force de traction égale un cône court aura une force de contact plus élevée qu'un cône long . Et en plus, ça réduit la longueur de l'assemblage.
 
F

FB29

Rédacteur
je peux faire passer une cale de 0.2 mm
Cela me semble toujours énorme. Dans mon cas il se plaque parfaitement.
il y a peut-être un peu d'oxydation par endroit
Il faut que les faces d'appui soient nickel, comme au sortir de rectification, sans aucune trace d'oxydation. Essaie de passer un léger coup de toile pour enlever toute trace d'oxydation, et ensuite film d'huile.
Mais je ne vois pas comment ton mandrin pourrait être tenu par phénomène pneumatique
Je cherche juste une explication rationnelle au fait qu'il n'y a pas de jeu discernable à la mise en place de mon mandrin, et que pourtant, il faille une petite tape pour le décoller.

Ou alors il y a un effet d'adhérence par contact matière sur matière avec une très légère friction, car je ne crois pas du tout à un effet de déformation ou de la broche ou du mandrin, sinon de manière infime et non mesurable.
 
Dernière édition:
N

_ Napoléon _

Nouveau
Par curiosité, j'ai mesuré la distance d'enfoncement de ma contre-pointe en forçant avec la manivelle, et en ayant pris soin de bien l'avoir plaquée préalablement à la main. Je mesure un enfoncement de 0,26 mm. Maintenant quand est-il de la valeur de déformation des aspérités de surfaces, et aussi de la surface de contact réelle, c'est difficile à dire.

Quoi qu'il en soit, la force de frottement semble conséquente, on arrive bien à usiner des pièces tenues uniquement par friction :

www.youtube.com/watch?v=nrXUCV_5c_4

Et bon, la force qui empêche le cône de sortir, c'est aussi la force qui l'empêche de rentrer. Un enfoncement "important" du cône n'entraîne pas forcément une déformation importante en surface.

Une grande déformation ne me semble pas non plus possible, mais je ne pense pas non plus possible un maintien du mandrin sans un minimum de déformation.
 

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