Okapi
Compagnon
Je voulais juste vous rappeler un truc, pour ceux qui se servent d'un EL dans des conditions d'atelier, pas de petites pièces occasionnelles au propre, mais un emploi régulier, si comme moi vous avez un récupérateur frontal pour ne pas avoir à balayer des copeaux dans tout l'atelier.
Le mien est en tôle avec un grand plexi de 5mm. face à l'outil afin de pouvoir contrôler ce qui se passe en toute sécurité, qui sert aussi à stopper les copeaux un peu trop aventureux, je le vide lorsque je dois changer la hauteur si le travail que j'ai fait ne l'a pas rempli, j'utilise toujours du liquide de refroidissement émulsionné pour les travaux lourds ou si c'est de l'alu donc j'ai fait mon bac en galva.
La semaine passée, par fainéantise de me déplacer pour aller chercher la pissette avec l'émulsion, j'attrape la burette d'huile de coupe pour le taraudage, il faut dire que je diminuais un acier de cémentation non écrouté par passes de 1mm. à la plaquette de métal dur sur la seconde vitesse de l'Atlas, donc copeau bien bleu, comme d'habitude je lance ma passe et je vais faire autre chose, il s'arrête tout seul en fin de travail.
Une odeur d'huile brûlée, puis une bonne fumée et des flammèches qui sortent du bac de récupération, donc sorti en vitesse, vidé dans le seau de sécurité que j'ai pour les chiffons et ventilé la pièce.
En fait la morale de l'histoire est que le point d'éclair de la vapeur d'huile de taraudage est assez bas et comme j'en avais mis pas mal, les copeaux ont commencé à fumer dans le bac puis la vapeur s'est enflammée(enfin c'est ce que j'en déduis), par chance je n'avais pas d'alu mais que du copeau de métaux ferreux assez gros sinon j'aurais eu un bon feu comme avec la laine d'acier imprégnée d'huile.
Donc être prudent avec le lubrifiant utilisé pour usiner du dur un peu vite à l'EL, et ne jamais employer d'huile d'usinage pure par sécurité mais que des huiles émulsionnées qui sont quasi ininflammables tant que pas sèches sur un support fin, ne pas trop quitter sa machine des yeux avec du métal qui sort des copeaux bleus et plus, je m'étais déjà brulé au tour en usinant du trempé par exemple, mais je n'avais jamais mis le feu en le faisant, avec un petit bac profond où les vapeurs se forment et restent prisonnières il y a vraiment un risque.
Je sais que l'on va me dire que tout le monde sait ça ou l'a déjà appris, mais une petite piqure de rappel ne fait pas de mal, là aussi les nouveaux venus qui n'ont pas eu une formation de mécanique ne vont pas obligatoirement se méfier de ce genre de pièges, parce que même les vapeurs d'huile de trempe peuvent s'enflammer par analogie, et ça vous fiche quand même aussi le bazar quand votre pot d'huile prend feu.
Le mien est en tôle avec un grand plexi de 5mm. face à l'outil afin de pouvoir contrôler ce qui se passe en toute sécurité, qui sert aussi à stopper les copeaux un peu trop aventureux, je le vide lorsque je dois changer la hauteur si le travail que j'ai fait ne l'a pas rempli, j'utilise toujours du liquide de refroidissement émulsionné pour les travaux lourds ou si c'est de l'alu donc j'ai fait mon bac en galva.
La semaine passée, par fainéantise de me déplacer pour aller chercher la pissette avec l'émulsion, j'attrape la burette d'huile de coupe pour le taraudage, il faut dire que je diminuais un acier de cémentation non écrouté par passes de 1mm. à la plaquette de métal dur sur la seconde vitesse de l'Atlas, donc copeau bien bleu, comme d'habitude je lance ma passe et je vais faire autre chose, il s'arrête tout seul en fin de travail.
Une odeur d'huile brûlée, puis une bonne fumée et des flammèches qui sortent du bac de récupération, donc sorti en vitesse, vidé dans le seau de sécurité que j'ai pour les chiffons et ventilé la pièce.
En fait la morale de l'histoire est que le point d'éclair de la vapeur d'huile de taraudage est assez bas et comme j'en avais mis pas mal, les copeaux ont commencé à fumer dans le bac puis la vapeur s'est enflammée(enfin c'est ce que j'en déduis), par chance je n'avais pas d'alu mais que du copeau de métaux ferreux assez gros sinon j'aurais eu un bon feu comme avec la laine d'acier imprégnée d'huile.
Donc être prudent avec le lubrifiant utilisé pour usiner du dur un peu vite à l'EL, et ne jamais employer d'huile d'usinage pure par sécurité mais que des huiles émulsionnées qui sont quasi ininflammables tant que pas sèches sur un support fin, ne pas trop quitter sa machine des yeux avec du métal qui sort des copeaux bleus et plus, je m'étais déjà brulé au tour en usinant du trempé par exemple, mais je n'avais jamais mis le feu en le faisant, avec un petit bac profond où les vapeurs se forment et restent prisonnières il y a vraiment un risque.
Je sais que l'on va me dire que tout le monde sait ça ou l'a déjà appris, mais une petite piqure de rappel ne fait pas de mal, là aussi les nouveaux venus qui n'ont pas eu une formation de mécanique ne vont pas obligatoirement se méfier de ce genre de pièges, parce que même les vapeurs d'huile de trempe peuvent s'enflammer par analogie, et ça vous fiche quand même aussi le bazar quand votre pot d'huile prend feu.