Bonjur à tous
je vois aussi ce fil avec du retard...bien intéressant!
Pour avoir construit et utilisé plusieurs types de conduits sur près de 40 ans....voilà ce que j'ai retenu de ma modeste expérience, en théorie et pratique, en accord avec ce qui vient d'être dit plus haut:
-)Avec une combustion (bois, charbon, fuel...), la différence de température générée entre le foyer(ex: 400 et 500°C) et l'utilisation (ex: 20°C) détermine directement le rendement (d'où l'intérêt des chauffages au sol avec grande surface de couplage à l'utilisation et certains effets secondaires (il y en a tjrs) néfaste sur les jambes par ex...... rien n'est parfait!
-) Avec une combustion, il faut une Température suffisante des gazs brulés pour leur évacuation par convection naturelle sinon..condensation et au pire asphyxie. Il est nécessaire aussi d'avoir une entrée d'air pour éviter de mettre le local chauffé trop en dépression, et sans laisser échapper les précieuses calories....c'est un peu antinomique....d'où les ventilations mécaniques plus ou moins bien pensées.
-) En échanges thermiques, les choses sont la pluspart du temps non linéaires et correspondent aussi souvent à rien d'autre qu'à des retards, avant équilibre en régime établi (inertie thermique).
Les anciens
cahiers de l'ingénieur étaient une mine (onéreuse!) de renseignements trés valables ...est-ce que ça existe encore?
En laissant souvent assez de temps aux phénomènes (régime établi, donc), on ne peut que limiter les fuites. On nous a souvent expliqué (et c'est vrai) que si un tonneau rempli d'eau fuit...si l'on bouche les gros trous, les petits vont fuir plus fort! D'où la fameuse blague véridique et complexe du robinet qui perd..du bassin qui fuit..!ce n'est pas une raison de ne pas le faire mais estimer où sont les priorités en fonction de l'envestissement raisonnable possible et de l'amélioration obtenue.
Dur donc de profiter des fuites de calories sur le tuyaux d'évacuation tout en n'ayant pas d'inconvénients. La vraie question est: de combien? là, ça se complique vraiment et 2 chemins sont possibles amha: l'empirisme bien compris et non optimisé au % (le fameux bon sens) ou les mesures délicates et équations différentielles..Aie!
J'ai choisis la première solution
Perso, hormis le coté bon vieux temps dont je me méfie...je ne remonterai plus, malgré une expérience certaine, de boisseaux (platre ou ciment pur) malgré leur assez bonne résistance (vérifié
à un feu de cheminée (sel ds le foyer et couper vite fait l'arrivée d'oxygène!). Les conduits inox double enveloppes avec isolation intermédiaire :c'est trés bien, sauf le prix. Le montage est trés facile, même à travers une paroie, une dalle: il faut suffisamment d'espace et
éviter la conduction.
Le double enveloppe inox int./isolant/galvanisé ext. est une bonne solution à prix plus raisonnable (l'attaque extérieure sur le métal est d'environ 10 microns/an en moyenne, je crois me souvenir)...actuellent plus de 20 ans sans problème pour le fuel avec de tels tuyaux.
Pour le bois (chauffage mixte permanent (74)) les tuyaux Jötul épais ont été installés à l'intérieur d'un ancien conduit boisseaux 25*25 ou qqchose comme ça. Trajectoire la plus droite et la plus courte possible pour limiter les dépôts au niveau des turbulence du flux. Prévoir une tôle d'étanchéité en haut de cheminée pour protection contre la pluie et les insectes.
Pardonnez-moi si tout cela est évident, ce n'est que ma compréhension de ces phénomènes finalement relativement complexes.
-) Le fond du sujet c'est isolation et aération (ne pas minimiser le gaz Radon ...dégazage du radium qui se trouve partout - y compris ds le pétrole provenant des profondeurs terrestres- et particulièrement ds les cheminées en granit (sa demi-vie cad la durée au bout de laquelle la radioactivité a diminuée d'un facteur 2....est de qqchose comme 4 jours. Probablement responsable de cancers du poumon)...aération bien comprise toujours bénéficiable, hormis les nombreuse lois et decrets sur le sujet etc....!!!!!
Cordialement jacques