L’antre de Mac

Partie la plus importante du chantier : l’habillage intérieur, au passage l’électricité sera de la partie.

Pour commencer, installation de rails au plafond (d’autres y ont des araignées ...).




Fixation provisoire des éclairages, avec passage de leurs câbles d’alimentation.




Approvisionnement du premier lot de revêtements muraux, 100 mm de laine de roche, 10 mm de plâtre.




Ca, c’est la partie arrière du tableau électrique où aboutissent les lignes « domestiques » du local. Les lignes en 380 tri pour les machines vont à un autre tableau.




Dépoussiérage préalable, les araignées qui avaient conquis les lieux depuis des années reçoivent une OQTL (« L » pour « local »).




100 mm de laine de roche au plafond. Le lève plaque est un truc acheté pas cher chez Brico-dépôt et revendu comme neuf 80% de son prix après le chantier.
Merci aux copains qui ont prêté main forte pour les plaques verticales. Tout seul, je n’ai pas trouvé la technique pour lever la plaque sans la casser.




La structure du bâtiment est en gros des poteaux avec des poutres horizontales, coulés en béton armé. Des parpaings ont ensuite été montés entre les poteaux. Des parpaings moins épais que les poteaux qui du coup dépassent. De plus, les dits poteaux sont au contact de l’air extérieur. Pour éviter les ponts thermiques, il convient de les habiller aussi d’isolant, comme le reste, d’où plein de découpes.






Ultime truc pour compliquer, le plafond est un poil plus haut que la longueur des plaques de complexe isolant. Ca fait un vide à combler, avec réalisations des joints et tout le toutim.




Une fois les joints et peinture faits, ça donne ce qui suit.






Afin de disposer d’un peu d’espace de rangement, le premier établi est entamé dans la foulée. Ca, ce sont les arceaux de structure en IPN d’environ 100 mm, calés tous au même niveau et vissés dans la dalle.




Quatre madriers contigus, soit une profondeur d’environ 85 cm pour le plan de travail (épaisseur 70 mm). C’est du costaud.




Réalisation d’une première étagère, suffisamment éloignée du plafond pour pouvoir y mettre une moto sans ses roues.

Que je ne sois pas pro du bâtiment est une évidence. Maintenant, je m'en veux de ne pas avoir repéré l'astuce du jour en bas. Comme quoi, avant de foncer, il est toujours bon de réfléchir.

Salut Oli ! C'est vrai qu'on ne voit pas trop de news du motosier.

kawah2 a dit:

.../... a part cet accès bas, comment faisait le pro d'avant?

Cliquez pour agrandir...

Le pro d'avant était un menuisier. Comme je l'ai dit dans le sujet sur la porte côté jardin, il se faisait bien ch... d'autant plus que la porte d'entrée était immédiatement suivie d'un couloir. En effet, il y avait un espace de bureau en emprise, juste en face de la porte. Pas des plus judicieux. Je n'ai pas assisté au déménagement, mais lorsqu'il arrêté son actvité, il réussi à sortir son combiné rabot/dégau qui était de taille professionnelle.

Youtube et un copain ont distillé de bons conseils.

Les « espaces aquatiques »

Le bâtiment est relié au réseau d’eaux usées (flèche sur la photo ci-dessous). Bien sûr, il est également alimenté en eau. Autant profiter de ces connexions pour y installer des commodités, comme en premier lieu des toilettes et comme c’était en stock par suite d’une récupération, on ajoute une douche et une kitchenette.



Construction de la salle d’eau en carreaux de plâtre, 2,40 m X 0,90.




Après enduit et peinture.




Réalisation de la plomberie, à l’ancienne en cuivre, aménagement de la niche pour le micro-onde, pose de placards hauts achetés 20 € sur Leboncoin.




Faïence de la kitchenette, la salle d’eau est elle recouverte du sol au plafond.




Kitchenette terminée.








Douche, avec les porte-savons intégré dès la pose des carreaux de plâtre.




Un carreau sympa qui m’a été donné. Ca rompt la monotonie du blanc, comme la frise rouge.




L’arrière de la niche micro-onde, à droite la porte coulissante.
Il y a aussi un extracteur qui débouche sur l’extérieur, commandé depuis le tableau électrique. La ligne avait été passée en posant les plaques de plafond et des murs.

Lorsque le menuisier qui exploitait l’atelier a cessé son activité, il a laissé cette scie à ruban. Restée en annonce pour une somme modique pendant des années, elle n’a pas trouvé preneur. Les acheteurs potentiels butaient tous sur le problème du transport.




Comme elle prend pas mal de place et qu’elle n’aura guère d’utilité pour la mécanique, son sort est scellé : à dégager. Pas évident pour autant, elle va partir en morceaux. Démontage de tout ce qui peut l’être pour commencer.








On en arrive à ceci, le bâti en fonte sur lequel plus rien ne peut se démonter.




Rigoureusement impossible à manipuler seul, il faut le débiter en blocs beaucoup plus petits pour ferrailler le tout. A moi la grosse disqueuse et la masse.
La table sera conservée pour devenir la prochaine table de soudure.




















Tout ceci a fait beaucoup de poussière. Comme en attestent ce masque et l’égoportrait (selfie en français) de votre serviteur.

Je crains des brûlures d'estomac pour celui qui boirait le contenu du bidon au sol.