Bonjour à tous
Les compresseurs chauffent et perdent fréquemment un peu de lubrifiant. Attention aux isolations en mousse. Quand elles prennent feu accidentellement, elles dégagent une fumée intense et très toxique qui empêche d'approcher pour éteindre. Choisir donc une mousse auto -extinguible. D'autre part, la mousse absorbe l'huile et la retient. Il faut donc s'assurer qu'elle ne pourra pas le faire.
Pour les cellules de banc d'essais de moteurs à combustion interne (moteurs automobiles), on a des conditions comparables : bruit intense, chaleur, huile et carburant. Les cloisons sont recouvertes de tôles perforées avec des trous de différentes dimensions. Derrière les tôles on place de la laine de verre.Ça absorbe très bien les bruits. Les moteurs sont bridés sur des dales, souvent en béton montées sur des silenblocs. Les fenêtres sont en double-vitrage avec vitres d'épaisseurs différentes et en plus vitrage feuilleté (comme les pare-brises). Ce dernier point surtout pour protéger les techniciens des bielles volantes (ça arrive plus souvent qu'on ne le pense...) Mais évidemment le vitrage feuilleté contribue à l'isolation phonique.
Concernant mon compresseur personnel. C'est un modèle de 10 chevaux bicylindres cales a 360 degrés. Donc une machine qui vibre beaucoup. Il est installé dans un local exterieur. Local fermé et comportant une chatière par laquelle est aspiré l'air.
L'ai passe dans un filtre à air automobile (de 205 Diesel.) Le compresseur monté sur un châssis en acier suspendu entre ressorts ( 4 dessus, 4 dessous) prenant appui sur deux couches de caoutchouc épais (origine appui de rails SNCF). Les fixations sont dans une dalle en béton de 10 cm accolée à celle de la maison (environ 10 cm également.)
L'atelier situé à une dizaine de mètres a une dalle d'environ 12 cm.
La canalisation qui part au réservoir de 1000 litres est souple.
Le réservoir alimente le réseau d'air (50 mètres environ par des canalisation en acier galvanisé de 3/4.
Les bruits d'aspiration ne s'entendent que dans le local compresseur. Une fois la porte refermée, il sont quasiment inaudibles. Le volume du local (environ 10 M3, contenant différents objets : bétonnière, outillages de jardinage) suffit a filtrer les pulsations à l'aspiration.
Lorsque le compresseur démarre la nuit, le bruit est fortement perceptible dans la maison, même à l'étage. La transmission de fait principalement par la dalle et la maćonnerie.
Dans l'atelier, la transmission par la dalle est quasiment nulle. Par contre, on entend bien le bruit des clapets du compresseur transmis par les tuyaux métalliques, malgré le réservoir tampon de 1000 litres, la canalisation souple en sortie de compresseur et les 50 mètres de tuyauterie, comportant une lyre de dilatation.
Donc tout ce que j'ai fait aurait été très insuffisant dans le cas d'un voisin mitoyen grincheux.
Chez moi, le chat habite dans le local compresseur. Et il ne m'a pas encore fait de procès...