Quelle que soit la section, l'équation est la même. Soit on brase et au mieux, la résistance à la traction sera la limite à la rupture de la brasure multipliée par la section, soit on crochette et au mieux, la résistance à la traction sera la limite à la rupture d'un acier à haute résistance (puisque la lame est forcément en acier très dur) multipliée par la section résiduelle soit trois fois moins que dans le premier cas. Comme en gros l'acier rapide résiste trois fois plus à la traction que la brasure, les résultats vont être comparables. Donc c'est l'habileté de l'opérateur qui va l'orienter sur une solution ou une autre.
Par contre, si la température de revenu initial de la lame est dépassée (souvent 200 à 400 °C), en brasant elle perdra de la dureté. Pour braser sans revenir il faut donc être capable de chauffer très rapidement. ça implique d'avoir une grosse buse et de savoir bien manier le chalumeau pour agir vite, sans trop chauffer. Si on chauffe lentement, la chaleur aura le temps de se propager dans la lame et la lame sera revenue.
Personnellement je ne me sens pas capable de faire une "brasure-flash." Je soude au TIG, au MIG, j'ai déja fait réaliser des soudures Laser ou faisceau d'électrons, du coup, le chalumeau dort tranquillement dans le fond de l'atelier. Mais un bon braseur en est peut-être capable.
Autre solution qui je pense marchera : le soudage par étincelage. On peut assembler des outils en aciers rapides avec ça. On avait appris ça au lycée. Il faut trouver un gars équipé d'une soudeuse de lames de scie. J'en ai une et je soude (à froid) des lames de scie à ruban avec ça et ça marche bien.
Une petite vidéo d'étincelage à chaud :
là, c'est du gros calibre
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